X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 114, intitulé Rémanence.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent treizième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Tribus égarées, par Christos N. Gage, David Baldeon et Rafa Sandoval.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 114 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène quelques X-Men : Remanence, par Mike Carey, Scot Eaton et Phil Briones . Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
X-Men Legacy #219 | Mike Carey / Philippe Briones / Cam Smith | 02/2009 | |
X-Men Legacy #220 | Mike Carey / Scot Eaton / Andrew Hennessy | 03/2009 | |
X-Men Legacy #221 | Mike Carey / Scot Eaton / Andrew Hennessy | 04/2009 | |
X-Men Legacy #222 | Mike Carey / Scot Eaton / Andrew Hennessy | 05/2009 | |
X-Men Legacy #223 | Mike Carey / Scot Eaton / Andrew Hennessy | 06/2009 | |
X-Men Legacy #224 | Mike Carey / Scot Eaton / Andrew Hennessy | 07/2009 | |
X-Men Legacy #225 | Mike Carey / Philippe Briones / Philippe Briones | 08/2009 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 94.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, nous avons droit à une présentation de Mike Carey et Phil Briones.
Depuis qu’il a eu droit à une chirurgie cérébrale pas banale des mains d’Exodus, Charles Xavier est en quête de rédemption pour réparer ses erreurs passées. Et il faut dire que notre vaillant Professeur X n’a pas forcément les mains aussi propres qu’on pourrait le penser ! Après avoir notamment eu une discussion houleuse avec Cyclope, il y a encore des gros dossiers à traiter.
L’album s’ouvre et se ferme avec des épisodes one-shot, où justement Mike Carey confronte le Professeur Xavier à des dossiers en question : pour le premier épisode, il s’agit du Fléau et pour le second il s’agit justement des Acolytes avec Exodus à leur tête.
Ces épisodes sont intéressant à plusieurs niveaux. Déjà, il est pertinent de voir le télépathe de choc poursuivre sa démarche de repentance en continuant à admettre ses torts passés. Cela se passe plus ou moins bien, suivant le degré de réceptivité des interlocuteurs : sans surprise, avec le Fléau ça ne se passe pas vraiment bien.
Mais en même temps, on peut constater que Charles Xavier, tout repentant qu’il soit, reste tout de même assez rusé et manipulateur. En effet, il n’hésite pas à user de certaines ruses pour parvenir à ses fins, et cela continue de nuancer le personnage qui s’il reste animé par une certaine noblesse n’est pas non plus un chevalier à la blancheur immaculée.
L’essentiel de l’album est consacré à un autre gros dossier : Malicia. Lorsqu’elle avait rejoint les X-Men, celle qui faisait alors partie de la Confrérie des Mauvais mutants était désespérée de ne pas contrôler ses pouvoirs et le Professeur Xavier avait entrepris de l’y aider. Bien des années plus tard, force est de constater que si les pouvoirs de Malicia ont eu des hauts et des bas, côté contrôle c’est encore une promesse non tenue de la part du Professeur X.
Partant d’une volonté tout à fait compréhensible de la part de Malicia de s’isoler – le choix de l’endroit est d’ailleurs très bien trouvé – cet arc narratif prend des directions tout à fait inattendues. En effet, non seulement des intrus s’invitent dans la retraite de Malicia, mais un autre personnage inattendu vient aussi la rejoindre tandis que le Professeur Xavier et Gambit sont partis à sa recherche. Et tout ceci part gentiment en cacahuète !
Même si c’est toujours Mike Carey qui reste au scénario de cet arc niché entre les deux épisodes mentionnés plus haut dans cette chronique, il est un peu étonnant que l’auteur ait quelque peu levé le pied sur le côté plus discutable de la personnalité de Charles Xavier. Ce dernier fait davantage preuve d’humanité au sein de sa repentance, qui apparait encore plus sincère dans cet arc.
L’arc en question est très intéressant, et en fait d’un dossier le mutant télépathe en traite carrément deux ! Comme il s’agit de deux thèmes forts de sa quête de réparation de ses erreurs passées, c’est une idée intéressante de les avoir mis en parallèle au sein de la même histoire.
Au final, l’album est une lecture particulièrement agréable avec une utilisation intéressante du Professeur Xavier et de ses erreurs passées. Si les personnages secondaires de l’arc central de l’album sont assez anecdotiques, le reste du casting a son importance et joue bien son rôle.
La partie graphique de cet album est quant à elle partagée entre deux artistes : Phil Briones (qui signe le premier et le dernier épisode de l’album) et Scot Eaton (qui fort logiquement a travaillé sur les autres). Le travail des deux artistes est tout à fait complémentaire, avec des styles qui collent bien à l’ambiance des épisodes qu’ils illustrent.
Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et à du rédactionnel sur les personnages de cet album.
On change à nouveau de thématique avec le prochain numéro intitulé Protéger et servir. Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :

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