X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 80, disponible en kiosque : Onslaught (4).
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le soixante dix-neuvième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Onslaught (3), par Terry Kavanagh, Jeph Loeb, John Ostrander, Mark Waid, Scott Lobdell, Peter David, Steve Skroce, Anthony Castrillo, Tom Lyle, Andy Kubert, Joe Madureira, Ian Churchill et Angel Medina.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 80 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men et leurs alliés : Onslaught (4), par Terry Kavanagh, Mark Waid, Terry Messner-Loebs, Larry Hama, Tom DeFalco, Scott Lobdell, Joe Bennett, Mike Deodato, Val Semeiks, Carlos Pacheco, Andy Kubert, Adam Kubert. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
| Avengers #402 | Mark Waid / Mike Deodato Jr. / Tom Palmer | 09/1996 |
| Fantastic Four #416 | Tom DeFalco / Carlos Pacheco / Bob Wiacek, Harry Candelario, P. Craig Russell, Al Milgrom | 09/1996 |
| Iron Man #332 | Terry Kavanagh / Joe Bennett / Tim Dzon, Mark Mckenna | 09/1996 |
| Thor #502 | William Messner-Loebs / Mike Deodato Jr. / Deodato Studios | 09/1996 |
| Wolverine #105 | Larry Hama / Val Semeiks / Chad Hunt, Vince Russell, Harry Candelario | 09/1996 |
| X-Men #56 | Scott Lobdell, Mark Waid / Andy Kubert / Art Thibert | 09/1996 |
| X-Men Universe : Onslaught | Scott Lobdell, Mark Waid / Adam Kubert, Joe Bennett / Dan Green, Art Thibert, Tim Townsend, Jesse Delperdan | 10/1996 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 60.
A l’origine, ce tome devait marquer une double conclusion : celle de la saga Onslaught, et celle de la collection mutante au terme de 80 numéros. Nous savons depuis un petit moment que la collection se poursuit avec quarante tomes supplémentaires, mais ça fait tout de même quelque chose d’avoir ce tome 80 entre les mains après avoir suivi la collection depuis son numéro un pour vous en décrire chaque album. Nous aurons l’occasion d’en reparler !
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction désormais signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, après un bref retour sur la saga en cours il est surtout question des circonstances éditoriales de sa création avec un rappel de ce qui va suivre.
Car en effet, Onslaught est à la fois une fin et un début : une nouvelle ère va s’ouvrir pour une partie des super-héros de l’univers Marvel à la suite de la conclusion dramatique de la saga qui entre ici dans sa quatrième et dernière partie. Une nouvelle ère où les héros seront pris en main par Image, afin de leur offrir un nouveau départ aux mains des anciens de Marvel qui sont les vedettes du moment dans le monde des comics et également mettre un terme à des évolutions pas forcément heureuses de personnages là depuis des lustres.
En effet, quand on lit les épisodes des séries non mutantes concernées par Onslaught, on se dit qu’on est vraiment en fin de course et qu’un bon coup de balai était nécessaire… après, on peut aussi se dire que la phase suivante n’est pas forcément non plus très qualitative mais c’est une autre histoire.
Les épisodes présents dans cet album poursuivent donc leur montée en puissance vers un combat final forcément dantesque vers un ennemi à la puissance sans fin. C’est l’occasion de se pencher davantage sur les héros et ce qu’ils ressentent face à un destin dont ils savent très bien qu’il est inexorable. Suivant les séries, la qualité est en dents de scie avec un creux du côté d’Iron Man, mais globalement ça fait quelque chose de voir les personnages se préparer à une bataille dont ils ne savent pas s’ils en reviendront.
Mais au sommaire il y a aussi une aventure de Wolverine, toujours dans un état assez incertain depuis qu’il a régressé dans des épisodes d’ailleurs inédits dans cette collection. Le plus féroce des X-Men a ici l’occasion de montrer son courage tandis qu’il risque sa vie pour sauver des gens prisonniers des flammes, et se retrouve curieusement face à un personnage présumé mort.
Une fois que toutes les pièces du puzzle sont en place, il est temps de lancer l’ultime partie de cette saga cataclysmique. Les séries mutantes ont été son alpha, elles en sont également son oméga car c’est en leurs pages qu’elle a débuté et se termine. Il s’agit donc d’une ultime bataille contre Onslaught lui-même, cette créature à la base née de l’infiltration de la psyché du Professeur Xavier par la rage de Magnéto lorsque le premier avait cédé à la tentation d’éteindre l’esprit du second. A la base, car depuis Onslaught est devenu bien plus que ça en renforçant sa puissance à des niveaux inimaginables.
On en parlait plus haut, la pression n’a fait que monter d’épisode en épisode et maintenant il est temps d’aller au bout de l’aventure ! Un ultime combat contre celui qui semble impossible à vaincre, jusqu’à une victoire entachée du prix ultime que pouvaient payer les super-héros face à leur ennemi. Un sacrifice noble et malheureusement nécessaire, tout à fait dans la tradition du héros au sens premier du terme depuis la nuit des temps.
Cette conclusion termine la saga sur une note triste, la victoire étant ternie par le prix qu’il a fallu payer et qui sera ensuite une dette que les mutants auront envers le monde. Bien entendu, on sait très bien comment les choses ont finalement tourné par la suite, mais sur le coup ça reste un final « coup de poing » prompt à émouvoir le lecteur. Et s’il y avait tout un processus éditorial derrière pour aller aussi loin, il faut quand même reconnaitre que c’était un sacré coup de poker.
Passons maintenant au plan graphique, après avoir disserté sur le scénario de ces épisodes. Dans cet ultime album de la saga Onslaught, le très bon côtoie le plus banal pour un résultat globalement bon quand on en fait la moyenne qualitative avec les hauts qui équilibrent les bas. Donc dans l’ensemble, ça passe avec toujours un bon rendu graphique du côté épique de la bataille finale.
Sur le plan graphique on peut également se dire que certains titres étaient en bout de course et qu’il était temps de passer à autre chose, même si juste après… certains titres ne seront pas vraiment gâtés dans la refonte opérée chez Image !
Côté bonus, nous avons droit à une galerie de couvertures et à du rédactionnel sur les personnages apparaissant dans l’album.
La collection mutante poursuit ses aventures, et prend un coup d’accélérateur vers le futur avec le prochain numéro intitulé Mal d’amour. Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Et bien en ce qui me concerne collection terminée, au vu des 10 prochains numeros j’estime que la prolongation n’est absolument pas attirante et justifié. Du coup point trop n’en faut et ce numéro 80 clôture parfaitement la collection.
Je continue en espérant que l’on conserve la qualité éditoriale de la collection et la générosité de la publication. Mais j’ai peur que les tomes perdent en épaisseur au propre comme au figuré… mais je continue!
Oui belle collection qui dure depuis 3 ans, pas dur pour se repérer, ça a commencé quelques jours avant la naissance du petit dernier… peut-être qu’il rentrera au lycée à la fin de la collection…
Très satisfait de cette collection, pour moi ravi de la prolongation. Ça prouve que les X-Men fonctionnent toujours et qu’ils ont toujours des fans . Deuxième voyage pour la nouvelle vague X-Men, c’est un grand oui !