X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 50, disponible en kiosque : Le chant du bourreau, 2ème partie.
La semaine dernière, nous retrouvions en kiosque le quarante neuvième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Le chant du bourreau 1ère partie, par Scott Lobdell, Peter David, Fabian Nicieza, Brandon Peterson, Jae Lee, Andy Kubert et Greg Capullo.
Cette semaine, c’est au tour du numéro 50 de la collection d’être disponible, mettant en scène les X-Men et leurs alliés : Le chant du bourreau 2ème partie, par Scott Lobdell, Peter David, Fabian Nicieza, Brandon Peterson, Jae Lee, Andy Kubert et Greg Capullo. Il est vendu au prix de 12.99€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
| Uncanny X-Men #296 | Scott Lobdell / Brandon Peterson / Terry Austin | 01/1993 | |
| Uncanny X-Men #297 | Scott Lobdell / Brandon Peterson / Dan Panosian | 02/1993 | |
| X-Factor #86 | Peter David / Jae Lee / Al Milgrom | 01/1993 | |
| X-Force #17 | Fabian Nicieza / Greg Capullo / Harry Candelario | 12/1992 | |
| X-Force #18 | Fabian Nicieza / Greg Capullo / Harry Candelario | 01/1993 | |
| X-Men #15 | Fabian Nicieza / Andy Kubert / Mark Pennington | 12/1992 | |
| X-Men #16 | Fabian Nicieza / Andy Kubert / Mark Pennington, Andy Kubert | 01/1993 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Il n’y a aucun souci d’impression dans ce tome, ni de rendu des planches.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit tout à fait logiquement du 46.
Comme pour tous les tomes précédents, nous commençons la lecture de l’album par une introduction signée par le community manager de Panini Comics. Dans ce numéro, il résume les événements du tome précédent, et insiste sur la place importante de ce crossover dans son époque.
Voici donc la seconde et dernière partie du crossover Le chant du bourreau, où le Professeur Xavier lutte toujours contre la mort tandis que ça se bagarre de tous les côtés… mais c’est aussi un retour prononcé sur le mystérieux Stryfe, sosie du non moins mystérieux Cable, et leur lien avec la famille Summers. C’est clair qu’avec le recul cela parait assez simple, mais à l’époque les auteurs s’amusaient à faire tourner les lecteurs en bourrique sur ce sujet !
Scott Summers et Jean Grey sont prisonniers de Stryfe, mais on peut compter sur ce couple de héros indomptables pour ne pas rester sagement emprisonnés ! Mais en tout cas ils en prennent vraiment plein la figure, à la fois sur le plan physique mais aussi psychologique vu que Stryfe joue avec leurs nerfs en livrant quelques bribes de réponses à leurs questions. Le couple mythique de Marvel ressort plus renforcé que jamais de ces événements, laissant de côté les pensées peu glorieuses de Cyclope au début de l’histoire.
Dans le premier tome, les circonstances de l’agression du Professeur Xavier ont été à l’origine de profondes divisions entre groupes mutants mais tout finit par s’arranger et tout le monde regarde à nouveau dans la même direction. Le chant du bourreau est aussi synonyme d’alliances surprenantes entre ennemis, la guérison du Professeur Xavier survenant d’une façon particulièrement surprenante. C’est aussi l’occasion de revenir sur la relation particulière entre Apocalypse et Archangel, le second ayant particulièrement souffert lorsqu’il a été transformé des mains du premier.
Outre l’action omniprésente et le climat de plus en plus tendu jusqu’à l’apothéose finale, ce crossover explique au lecteur une partie du mystère le plus épais de cette époque dans l’univers mutant. En outre, la torture psychologique infligée par Stryfe à ses prisonniers est bien faite, vu que par effet de rebond cela joue aussi avec les nerfs du lecteur avide de révélations !
La conclusion du crossover est à l’image du crossover tout entier : explosive. Il y aura eu une montée en puissance tout au long des épisodes, et après que toute cette énergie se soit accumulée cela se termine par un bouquet final particulièrement bien fichu, équilibrant l’action avec une partie émotion bienvenue et touchante. De même l’épilogue de l’album est tout à fait touchant à travers la discussion entre le Professeur Xavier et Jubilee, véritable trait d’union entre le fondateur des X-Men et une jeune recrue arrivée en son absence qui n’est pas sans faire penser au fait qu’on célèbre au passage les trente ans des X-Men.
Cette seconde moitié de crossover est tout aussi intéressante que la première, et malgré l’âge respectable du crossover (que l’on ne détaillera pas pour éviter que l’auteur de ces lignes ne reparte compter ses cheveux blancs) l’histoire tient vraiment la route. On retrouve tout ce qui fait le sel de l’univers mutant de Marvel, la recette étant parfaitement exécutée par des auteurs qui signent ici un récit passionnant. On est clairement dans le haut du panier des crossovers Marvel des années 1990, les suivants étant souvent d’une qualité bien moindre.
Côté graphisme, les artistes à l’œuvre dans le premier tome sont toujours présents et livrent une prestation époustouflante. Certes, on ressent bien l’influence graphique de cette période mais contrairement à d’autres histoires des années 1990 cela a bien vieilli.
Jae Lee nous régale une fois encore avec son style visuel qui sort des habitudes des lecteurs tandis que ses collègues Andy Kubert et Greg Capullo sont toujours en grand forme pour leurs épisodes respectifs.
Côté bonus, nous revenons sur les coulisses éditoriales du crossover avec Bob Harras, Peter David…
On change de décennie avec le prochain numéro qui bouleverse quelque peu les origines des Nouveaux X-Men : Genèse mortelle. Rendez-vous dans quinze jours.
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
Watchtower Comics a besoin de vous !Watchtower Comics est un site autofinancé et indépendant, qui vous offre depuis 2006 des contenus quotidiens sans publicité et des services gratuits.
Tout ceci coûte cher et nous avons besoin d'aide pour poursuivre notre activité.
Vous appréciez notre travail et vous voulez nous soutenir ? Faites un don sur notre page Tipeee !
Merci pour ce nouvel article, toujours aussi clair et précis.
SPOILER
SPOILER
Il est assez ironique qu’après l’album 47 « La Fin Du Rêve » qui concluait la saga du Legacy Virus, on assiste à ses débuts dans les toutes dernières cases de celui-ci…
Et dans le prochain, on découvre ENFIN le 3ème frère Summers après plus d’une décennie de spéculations et de pistes non exploitées (Gambit… Adam X qui devait l’être à sa création…).
Merci 🙂
Effectivement sacrée ironie ! 😉
Ah le mystère du 3e frère… ça en a fait couler de l’encre !