X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 54, disponible en kiosque : Les vétérans.
Il y a deux semaines, nous retrouvions en kiosque le cinquante troisième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Le retour des Broods, par Chris Claremont, Marc Silvestri et Rick Leonardi.
Cette semaine, c’est au tour du numéro 54 de la collection d’être disponible, mettant en scène les X-Men : Les vétérans, par Chris Claremont, Arthur Adams, Alan Davis, Jackson Guice, Marc Silvestri et Bret Belvins. Il est vendu au prix de 12.99€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
Uncanny X-Men #215 | Chris Claremont / Alan Davis / Dan Green | 03/1987 | |
Uncanny X-Men #216 | Chris Claremont / Jackson Guice / Dan Green | 04/1987 | |
Uncanny X-Men #217 | Chris Claremont / Jackson Guice / Steve Leialoha | 05/1987 | |
Uncanny X-Men #218 | Chris Claremont / Marc Silvestri / Dan Green | 06/1987 | |
Uncanny X-Men #219 | Chris Claremont / Bret Blevins / Dan Green | 07/1987 | |
Uncanny X-Men #220 | Chris Claremont / Marc Silvestri / Dan Green | 08/1987 | |
Uncanny X-Men Annual #10 | Chris Claremont / Arthur Adams / Terry Austin | 01/1987 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pas de défaut particulier d’impression, par contre côté traduction c’est pas toujours la fête…
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 27.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction désormais signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, il est question du rôle des grandes saga dans la construction générale des séries, du nouveau venu Longshot et également de son co-créateur Arthur Adams.
Histoire de commencer en beauté, la première partie de l’histoire est un annual à l’ambiance farfelue. L’annual en question marque l’arrivée de Longshot chez les X-Men, et la folie associée à l’univers du personnage vient contaminer les enfants de l’atome dans un épisode survolté où nous voyons pour la première fois… les X-Babies !
Si l’ambiance de l’épisode est souvent farfelue, ce n’est pas pour autant que Chris Claremont n’a pas glissé du fond dans son histoire. Outre une critique assez acide – et toujours d’actualité – des divertissements télévisés, l’auteur traite aussi de la question de l’héritage puisqu’en effet ce sont les Nouveaux mutants qui doivent secourir leurs ainés transformés en une bande de sale moutards déchainés. L’épisode reste toujours très plaisant à lire, avec une très bonne utilisation du contexte décalé de l’histoire.
Puis on repart dans des épisodes plus sérieux, où nous faisons la connaissance d’un trio de vétérans de guerre qui se livrent à leur propre justice. C’est l’occasion de se rappeler une fois encore que même sans ses pouvoirs Tornade est un adversaire qu’il vaut mieux ne pas sous-estimer.
Pendant ce temps, le reste de l’équipe (Wolverine ayant accompagné Tornade avant de disjoncter à cause… vous verrez bien !) est toujours confronté aux conséquences de la sauvage attaque des Maraudeurs avec plusieurs de ses membres gravement blessés.
C’est une période de transition pour les enfants de l’atome, et pour être parfaitement honnête ce n’est pas forcément la meilleure période de l’histoire des X-Men. Outre le fait que ce soit particulièrement bavard, la construction d’une nouvelle équipe avec des seconds couteaux qui la rejoignent peu à peu (Psylocke, Longshot, Dazzler, Havok) est quelque peu laborieuse et les histoires se dispersent pas mal. En l’absence de Tornade et Wolverine, Malicia tient le rôle de membre « historique » de l’équipe pour guider les petits nouveaux mais c’est un rôle qui ne lui va pas si bien.
Les épisodes se lisent quand même bien, avec un adversaire de choc qui forcera cette nouvelle équipe de X-Men à agir de concert pour triompher. En trame de fond l’histoire avec les Maraudeurs se poursuit, notamment avec Madelyne Pryor qui en aura décidément beaucoup bavé.
Même si les épisodes sont plutôt bavards (avec des discussions un peu redondantes à force), nous avons tout de même droit à une solide dose d’action et c’est une bonne chose. On commence à voir s’agencer les pièces du puzzle, tandis que Chris Claremont dessine peu à peu les contours de ce que vont devenir les X-Men.
Comme indiqué plus haut, c’est une période de transition : Chris Claremont amène les X-Men vers une saga spectaculaire (dont le début a lieu en fin d’album), qui sera suivie par une nouvelle ère de leur histoire dont nous parlions justement dans le numéro précédent. Cette nouvelle ère apportera un second souffle aux enfants de l’atome, tandis qu’ils semblent quelque peu essoufflés dans ces épisodes.
Côté graphisme, c’est vraiment la fête ! Dans un même album nous avons droit à du Arthur Adams, du Alan Davis et du Marc Silvestri, accompagnés de Jackson Guice et Bret Blevins.
Tout ce petit monde nous régale de planches très joliment dessinées avec des styles différents, ce qui apporte pas mal de variété graphique tout au long de la lecture. Les ambiances sont particulièrement bien rendues, qu’il s’agisse du contexte loufoque de l’annual ou des épisodes suivants qui sont plus sérieux.
Côté bonus, nous droit à une longue préface signée Alan Davis du volume sorti en 1996.
On repart vers une autre période de l’histoire des X-Men avec le prochain numéro : Le complot Phalanx, première partie. Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Par contre… je suis le seul à avoir repéré l’erreur de traduction ?
Dans le UXM Annual 10…. Quand Tornade se réveille elle dit « ma robe à rétréci »… mais c’est ELLE qui a rétréci (rajeunit). Elle devrait donc dire que se robe s’est AGRANDIE !
Sinon…
Ce volume montre, à nouveau, à quel point l’encreur est important et influence le style final.
Par exemple, on est tellement habitué au « couple » JR JR. et Dan Green, que l’encrage de ce dernier donne des allures « John Romita Jr-esques » à nombres de ses planches. Fussent-elles dessinées par le sous-estimé Jackson Guice (voir la dernière page de UXM 216) ou par Marc Silvestri (certaines planches de UXM 220).
A l’opposé, l’encrage à la truelle (comme ses dessins) sur les dessins de Jackson Guice pour UXM 217, donne souvent l’impression que c’est lui qui a dessiné, malheureusement.
Après, ce n’est que mon opinion.
*l’encrage à la truelle DE STEVE LEIALOHA…
Des mots se sont perdus en route, désolé…
Le rôle de l’encreur est en effet primordial, et cela se ressent particulièrement avec certains d’entre eux dont on reconnait la « patte » assez facilement.
Joli pour l’erreur, j’avoue que mon correcteur automatique intégré l’a dissimulée à mon regard 😉
Hehehe…
Ça m’a fait penser au film
OPÉRATION ESPADON (2001).
Après la spectaculaire scène d’intro, on passe à une scène au début de laquelle apparaît
« [Je sais plus combien de jours] EARLIER »… Et depuis la sortie du film, le sous-titrage français dit
« [le nombre de jours] PLUS TARD » au lieu de « PLUS TÔT « …