X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 95, disponible en kiosque : La Fondation du futur.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le quatre-vingt quatorzième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Plus de X-Men !, par Mike Carey, Duane Swierczynski, Chris Claremont, Ken Lashley, Scot Eaton, Brandon Peterson, Jheremy Raapack et Mike Deodato Jr.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 95 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men et leurs alliés : La Fondation du futur, par Victor Gischler, Jorge Molina, Will Conrad et Mirco Pierfederici. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
X-Men (2) #15.1 | Victor Gischler / Will Conrad / Will Conrad | 10/2011 | |
X-Men (2) #16 | Victor Gischler / Jorge Molina / Jorge Molina | 10/2011 | |
X-Men (2) #17 | Victor Gischler / Jorge Molina / Jorge Molina, Norman Lee | 11/2011 | |
X-Men (2) #18 | Victor Gischler / Mirco Pierfederici / Mirco Pierfederici | 11/2011 | |
X-Men (2) #19 | Victor Gischler / Jorge Molina / Norman Lee, Terry Pallot, Jorge Molina | 12/2011 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 117.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, il est question du contexte de la rencontre avec la Fondation du Futur (et les rencontres passées avec les Quatre Fantastiques), ainsi que du cadre éditorial de la nouvelles série X-Men lancée en 2010.
Cet album s’ouvre sur un épisode qui semble totalement dans le concept original des X-Men : l’équipe des Enfants de l’atome vient en effet au secours d’une personne dans un cadre qui rappelle fortement les histoires passées lorsqu’il était question de trouver et secourir des mutants dont les pouvoirs venaient de se manifester.
Mais on a bien dit « semble » car on part en effet dans une direction différente, où il est davantage question de surnaturel. Cerise sur le gâteau, ce récit est l’occasion pour les X-Men de croiser le chemin d’Alejandra Jones qui n’est autre que la dépositaire du rôle de Ghost Rider à cette époque. Et forcément, comme toute rencontre de héros qui se respecte, ça ne commence pas forcément super bien.
L’histoire est intéressante, avec des rebondissements bienvenus et une conclusion qui montre une nouvelle fois que les apparences sont parfois trompeuses. Ce n’est pas forcément ce qu’on a lu de plus intéressant concernant les X-Men, mais c’est une lecture agréable.
Le graphisme est quant à lui plutôt bon, même si là aussi on n’est pas face à ce qu’on a pu voir de mieux concernant les Enfants de l’atome.
On passe ensuite à la seconde partie, qui donne son nom à l’album et occupe l’essentiel de son sommaire : la rencontre avec la Fondation du futur. C’est l’occasion pour les X-Men de croiser à nouveau le chemin des Quatre Fantastiques – mais avec leurs uniformes blancs de l’époque – et du Dr Fatalis qui est censé être du bon côté à cette période.
Le point de départ de cette rencontre est un message de détresse envoyé par Lee Forrester, avec qui Cyclope a un passé de nature sentimentale (ce qui aussi le cas de Magnéto d’ailleurs). S’en suit une déferlante de rebondissements tandis que les héros partis en mission de sauvetage se retrouvent eux aussi en bien mauvaise posture !
L’idée est intéressante, le concept des sauveteurs naufragés à leur tour étant toujours efficace. En outre le cadre fait écho aux aventures des X-Men dans le passé lorsqu’ils se retrouvaient en Terre sauvage (sans mention explicite, mais ça y fait penser), ce qui est toujours sympa. Les différents rebondissements de cette aventure sont bien pensés, même si certains sont en mode « mais oui on y croit » car certaines manœuvres scénaristiques ont des ficelles un rien voyantes.
C’est l’occasion aussi de retrouver de vieilles connaissances, et de voir à nouveau travailler ensemble les Fantastiques et les X-Men, encore que parmi ces derniers il y a des personnages qui n’avaient pas croisé le chemin de la Première famille auparavant. Les dialogues sont aussi bien fichus, avec quelques piques de part et d’autre qui font mouche.
Clairement, comme pour le premier épisode, nous ne sommes pas dans le haut du panier des aventures des X-Men. Mais cette histoire dépaysante, qui sort les héros de leur zone de confort, a un je ne sais quoi qui la rend tout de même plaisante à lire. Ce n’est pas inoubliable – la preuve, l’auteur de ces lignes l’avait complètement oubliée après l’avoir lue lors de sa sortie initiale – mais ça reste un moment de lecture suffisamment distrayant pour passer un bon moment.
Côté graphisme, c’est par contre beaucoup plus irrégulier suivant les épisodes – voire suivant les planches – et si globalement c’est pas si mal on pourra dire là aussi qu’on a déjà vu mieux. Les lecteurs libidineux seront bien entendus ravis de la tenue très légère d’un des personnages, mais on pourra déplorer que c’est un petit peu gratuit quand même.
Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et à du rédactionnel sur les personnages apparaissant dans l’album.
On change à nouveau de cadre avec le prochain numéro intitulé Collision. Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Franchement, ce numéro m’a énervé.
Si ce n’était pour Lee Forester, il n’aurait AUCUN intérêt pour la collection.
Quand on penses au nombre de numéros importants passés à la trappe, et on nous refile cette histoire digne des pires remplissages de Annuals à la place ?
Foutage de gueule en 14€20 !
Clairement les sommaires de cette seconde vagues sont assez bizarres…