X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 90, disponible en kiosque : Exogénétique.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le quatre-vingt neuvième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : La division (2), par Ed Brubaker, Mike Carey, Mike Choi, Ben Oliver, John Romita Jr, Scot Eaton, Billy Tan et Greg Land.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 90 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men : Exogénétique, par Warren Ellis et Phil Jimenez. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
| Astonishing X-Men #31 | Warren Ellis / Phil Jimenez / Andy Lanning | 12/2009 | |
| Astonishing X-Men #32 | Warren Ellis / Phil Jimenez / Andy Lanning | 01/2010 | |
| Astonishing X-Men #33 | Warren Ellis / Phil Jimenez / Andy Lanning | 02/2010 | |
| Astonishing X-Men #34 | Warren Ellis / Phil Jimenez, Andy Lanning / Andy Lanning | 08/2010 | |
| Astonishing X-Men #35 | Warren Ellis / Phil Jimenez, Andy Lanning / Andy Lanning | 10/2010 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 82. C’est d’ailleurs très étonnant, car les épisodes de ce tome sont parus après ceux d’autres tomes dont le numéro est plus élevé et cela semble mettre un peu à mal la logique chronologique de la numérotation de la collection.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, nous avons droit à une présentation de la série Astonishing X-Men ainsi que de Warren Ellis et Phil Jimenez.
Nous voici donc dans une histoire complète signée Warren Ellis, ce qui se sent à plusieurs niveaux : le rythme de l’intrigue et son sujet sont en effet tout à fait caractéristiques de l’œuvre de l’auteur, ainsi qu’une volonté de faire du grand spectacle.
Car en effet, Exogénétique ne fait pas dans l’intimiste ni la facilité ! Après un début dans l’espace, le récit place ensuite les X-Men dans une succession de rebondissements avec des passages pour le moins spectaculaires et des menaces démesurées. On notera que l’auteur n’a pas hésité à puiser dans le casting des menaces connues des enfants de l’atome, avec quelques altérations de son cru pour les rendre encore plus effrayantes.
Si l’histoire semble au départ un peu basique – grosse menace, les X-Men à la rescousse – on se rend compte assez vite que Warren Ellis a en fait opté pour une intrigue plus intéressante qu’elle n’en a l’air. Certes, c’est assez bourrin – on ne se refait pas – mais il y a une logique très bien pensée derrière tout ça et les interactions entre personnages sonnent juste. Le fin mot de l’histoire est plutôt bien trouvé, même si pour le coup ça a un peu un côté dérisoire, d’ailleurs souligné par l’auteur lui-même au détour d’un dialogue.
Une bonne dose d’action et du grand spectacle, voilà de quoi faire une lecture agréable ! Certes, Joss Whedon avait placé le curseur qualitatif nettement plus haut lors de son run précédant ces épisodes, mais ça reste tout de même une histoire très lisible. En outre, on notera qu’elle a probablement servi d’inspiration pour quelques petites choses de l’ère krakoane des X-Men.
Ce qui pêche par contre dans cette histoire, c’est sa conclusion : terminer par une vanne – nulle – de Cyclope, ça fait un peu pied de nez et surtout ça donne l’impression que Warren Ellis ne savait pas comment finir son récit. Un peu comme le « yeah » bondissant final de Flash Gordon qui avait été improvisé pour la même raison (si vous avez la référence, vous n’êtes plus jeune, désolé…). Dommage de laisser le lecteur sur cette impression !
La partie graphique de Exogénétique a quant à elle été confiée à Phil Jimenez, qui ne ménage pas sa peine pour nous offrir du grand spectacle. Suivant la logique de son compère scénariste, l’artiste soigne les morceaux de bravoure de ce récit avec des passages particulièrement spectaculaires. En outre le côté un peu ragoutant est bien rendu, avec des bestioles bien dégueu quand il en faut, et il y a des effets plutôt bien vus pour illustrer les pouvoirs des personnages.
Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et à du rédactionnel sur les personnages apparaissant dans l’album.
Malicia, Gambit et Magnéto nous donnent rendez-vous dans le prochain numéro intitulé Cinq miles au sud de l’univers. Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Retard bien rattrapé cette semaine!
Pourquoi n°82? Peut-être pour le rapprocher des Whedon qui terminait au 80 (faudrait les astonishing 25-30 en 81 alors?)
Je critique les tomes pas épais : 5 épisodes, je crois que c’est la 1ere fois non?
Merci ! Pas facile vu que je me fatigue encore vite mais j’avais envie de tenter le coup 🙂
J’avoue que ça me laisse perplexe, l’explication de Serclope sur BDGest me parait plausible mais je trouve tout de même ça bizarre