X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 118, intitulé X-Men vs Vampires.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent dix septième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Le retour du Messie (2), par Mike Carey, Craig Kyle, Chris Yost, Matt Fraction, Zeb Wells, Terry Dodson, Esad Ribic, Ibraim Roberson, Lan Medina, Nathan Fox, Mike Choi et Greg Land.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 118 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men : X-Men vs Vampires, par Victor Gischler et Paco Medina. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
X-Men (2) #1 | Victor Gischler / Paco Medina / Juan Vlasco | 09/2010 | |
X-Men (2) #2 | Victor Gischler / Paco Medina / Juan Vlasco | 10/2010 | |
X-Men (2) #3 | Victor Gischler / Paco Medina / Juan Vlasco | 11/2010 | |
X-Men (2) #4 | Victor Gischler / Paco Medina / Juan Vlasco | 12/2010 | |
X-Men (2) #5 | Victor Gischler / Paco Medina / Juan Vlasco | 01/2011 | |
X-Men (2) #6 | Victor Gischler / Paco Medina / Juan Vlasco | 02/2011 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, sans surprise il s’agit du 106.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro sont abordés plusieurs sujets : le contexte éditorial des épisodes, un rappel sur l’histoire des vampires dans les comics et un point sur l’équipe créative de ces épisodes.
Les vampires et les enfants de l’atome, c’est une vieille histoire car leurs chemins se sont croisés à plusieurs reprises. Comme rappelé dans ces épisodes, Tornade a eu un rapport particulier avec Dracula en personne, qui est revenu hanter les X-Men plus tard. Et bien entendu, les X-Men en ont particulièrement bavé pour triompher de cet adversaire redoutable !
Dans ces conditions, on comprend que Cyclope prenne très au sérieux une menace naissante sur fond de vampirisme, d’autant que cela touche de près un membre de l’équipe. L’idée de Victor Gischler autour d’un virus disséminé via ce qui a tout d’un acte de terrorisme est très bonne et effrayante à la fois. On peut en effet penser à toutes les horreurs qui pourraient arriver via un virus sanguin diffusé de cette façon !
L’histoire est par certains aspects assez classique pour la période « Utopia » des X-Men : une menace venue du continent, le X-Club qui fournit une explication scientifique et Cyclope qui envoie ensuite un contingent de X-Men pour gérer la situation. Classique mais toujours efficace !
Ce qui l’est beaucoup moins par contre, c’est de flirter (de loin) avec un contexte horrifique du fait de la présence de vampires. Et ces vampires ne font pas les choses à moitié, en se montrant de redoutables adversaires. Mais ça tombe bien, les X-Men ne sont pas là pour jouer à la marelle et le rusé Cyclope a plus d’un tour dans son sac (on peut même dire que là il a été très loin en ce qui concerne un plan particulièrement sournois pour berner les vampires).
Ces épisodes marquent aussi le retour de Dracula, dont décidément on a vraiment le plus grand mal à se débarrasser. Alors qu’il était tranquillement stocké en pièces détachées à des endroits différents, voilà que les X-Men sortent leur tube de colle et ramènent à la (non)vie le seigneur des vampires, c’était bien la peine de se donner autant de mal pour s’en défaire ! Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que dans ce cas précis la fin justifie les moyens et il y avait vraiment besoin de retrouver ce personnage maléfique.
X-Men vs Vampires est une histoire avec une bonne dose d’action et qui se bonifie avec le temps, si la lecture originale de ces épisodes par l’auteur de ces lignes n’avait pas laissé un souvenir impérissable il en est tout autrement avec cette relecture. Victor Gischler maîtrise parfaitement son contexte et livre une histoire qui se lit très bien, avec des retournements de situation parfois très surprenants. Ce n’est certes pas la meilleure saga des enfants de l’atome, mais on passe néanmoins un très bon moment en (re)lisant cet album.
Du côté du graphisme, c’est Paco Medina qui tient les crayons pour tous ces épisodes. L’artiste est en forme pour signer des planches soignées, mettant parfaitement en images le contexte tendu flirtant – sans l’atteindre – avec l’horreur du fait du sujet.
Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et à du rédactionnel sur les personnages de cet album.
Changement radical de registre dans le prochain numéro intitulé Fear Itself. Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :

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