X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 115, intitulé Protéger et servir.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent quatorzième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Remanence, par Mike Carey, Scot Eaton et Phil Briones.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 115 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men et un allié de circonstance : Protéger et servir, par Victor Gischler, Chris Bachalo, Paco Medina et Al Barrionuevo. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
X-Men (2) #7 | Victor Gischler / Chris Bachalo / Tim Townsend | 03/2011 | |
X-Men (2) #8 | Victor Gischler / Chris Bachalo / Tim Townsend, Wayne Faucher, Jaime Mendoza, Al Vey | 04/2011 | |
X-Men (2) #9 | Victor Gischler / Chris Bachalo / Tim Townsend, Wayne Faucher, Jaime Mendoza, Al Vey | 05/2011 | |
X-Men (2) #10 | Victor Gischler / Chris Bachalo, Paco Medina / Tim Townsend, Wayne Faucher, Jaime Mendoza, Al Vey, Juan Vlasco | 06/2011 | |
X-Men (2) #11 | Victor Gischler / Al Barrionuevo / Michel Lacombe | 07/2011 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 111.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, nous avons droit au contexte éditorial de ces épisodes ainsi qu’à une présentation de Victor Gischler et Chris Bachalo.
En plus d’être le titre de l’album, Protéger et servir, c’est la devise des forces de l’ordre américaines. Le titre correspond tout à fait à la stratégie de Cyclope pour rendre les X-Men plus populaires, en les montrant tels qu’ils sont : des super-héros au service de la population, et non des menaces, prenant en charge des affaires que les autorités locales ne peuvent pas gérer. D’ailleurs une spécialiste en relations publiques vient apporter son expertise afin d’aider les Enfants de l’atome à être bien vus de la population.
Mais le sujet principal de l’arc occupant la majorité de l’album ne tourne pas autour de la popularité des X-Men, même si c’est cette dernière qui pousse Cyclope à envoyer son équipe mener une enquête à New York sur un phénomène à la fois trop important pour les forces de police locale mais laissé de côté par les équipes de héros comme les Avengers.
Il s’agit en effet de s’intéresser à un phénomène curieux dans les égouts de New York, rebondissant ainsi sur la tenace légende urbaine des alligators qui s’y trouveraient. Un détachement de X-Men se retrouve donc envoyé en mission, et croise ainsi le chemin d’un « collègue » super-héros impliqué dans cette histoire : Spider-Man.
Comme l’indique l’introduction de l’album, Victor Gischler prend soin de faire en sorte que les X-Men ne mènent pas leur aventures dans leur coin mais au contraire collaborent avec d’autres personnages de l’univers Marvel. C’est donc le cas ici avec la mascotte de l’éditeur, à savoir Spider-Man, et tout ce petit monde se retrouve face à une menace liée à l’environnement de ce dernier.
Pour être parfaitement honnête, on est loin des meilleures aventures des X-Men. Il y a un petit climat horrifique qui règne dans ces pages, lié à la nature de la menace en question, mais en dehors de cela on n’est pas dans un registre forcément passionnant. Ca se lit plutôt pas mal, on a même droit à une surprise particulièrement déplaisante au sujet de l’identité de celui qui tire les ficelles de tout ceci, mais en dehors de ça l’intrigue est quand même assez banale.
Cela n’en fait pas pour autant une mauvaise histoire, car comme indiqué plus haut ça se lit plutôt pas mal. C’est une bonne idée de sortir les X-Men de leur zone de confort pour les entrainer dans une histoire qui est du registre de Spider-Man, mais ça ne casse pas non plus trois pattes à un canard.
L’album se termine par un épisode one-shot, toujours écrit par Victor Gischler. A l’occasion de l’anniversaire de Jubilé, le mal-être de la jeune femme depuis sa transformation en vampire ressurgit et c’est l’occasion pour elle d’avoir une conversation à cœur ouvert avec Charles Xavier.
Racontant un épisode inédit de la jeunesse du Professeur X, l’épisode est quelque peu anecdotique tout en étant assez agréable à lire. L’idée est de rétro-insérer des éléments dans la mythologie des X-Men afin de la compléter vis à vis de ses développements récents, ce qui fonctionne plutôt bien.
La partie graphique de cet album est essentiellement assurée par Chris Bachalo, secondé par Paco Medina pour le dernier épisode de l’arc principal. Son style déconstruit permet de faire passer plus facilement des passages qui seraient plus durs avec un style réaliste, et le dynamisme est au rendez-vous dans ses planches. Le dernier épisode de l’album est quant à lui illustré par Al Barrionuevo, qui signe des dessins de qualité dans un style totalement différent.
Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et à du rédactionnel sur les personnages de cet album.
Le Messie est de retour dans le prochain numéro justement intitulé Le retour du Messie (1). Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :

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Je laisse les tomes s’empiler un peu pour les lire dans l’ordre chronologique parce que c’est quand même dur de faire des aller-retours dans cette période pas très passionnante: globalement tout se passe à San Francisco dans cette période sans trop d’évènement marquants.
Clairement s’il y a des choses qui se lisent bien je suis d’accord que cette période n’est pas le top non plus