X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 113, intitulé Tribus égarées.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent douzième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Nation X (2), par Matt Fraction, Greg Land, Whilce Portacio, …
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 113 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men : Tribus égarées, par Christos N. Gage, David Baldeon et Rafa Sandoval . Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
X-Men Legacy #260.1 | Christos N. Gage / David Baldeón / Jordi Tarragona | 03/2012 | |
X-Men Legacy #261 | Christos Gage / David Baldeon / Jordi Tarragona | 03/2012 | |
X-Men Legacy #262 | Christos Gage / David Baldeon / Jordi Tarragona | 04/2012 | |
X-Men Legacy #263 | Christos Gage / David Baldeon / Jordi Tarragona | 05/2012 | |
X-Men Legacy #264 | Christos Gage / Rafa Sandoval / Jordi Tarragona | 05/2012 | |
X-Men Legacy #265 | Christos Gage / Rafa Sandoval / Jordi Tarragona | 06/2012 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu. Par contre côté traduction, il y a une légère incohérence : Frenzy, qui était appelée Feu follet dans un tome précédent, retrouve son nom original !
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 118.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, nous avons droit à une présentation de l’auteur Christos N. Gage.
Suite à la scission des Enfants de l’atome sur fond de conflit entre Cyclope et Wolverine, deux factions distinctes sont en place : celle qui est plus axée combat sur Utopia et celle qui est davantage axée sur l’éducation des jeunes mutants à l’Ecole Jean Grey (construite à partir de l’école historique du Professeur Xavier).
C’est sur cette seconde moitié des X-Men que se concentre Christos N. Gage dans les deux récits qui sont au sommaire de l’album. Si d’un côté il est plus important pour Wolverine de protéger les jeunes mutants plutôt que d’en faire des soldats comme le fait Cyclope, ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas des mutants adultes tout à fait prêts à livrer bataille entre deux cours dans cette école.
Dans le premier récit de Tribus égarées, Malicia et son équipe doivent donc protéger l’école contre des menaces qui viennent mettre en danger leurs élèves. Nous avons donc droit au retour des N’Garai (des bonnes grosses bestioles bien flippantes) et surtout à celui d’Exodus.
Exodus, qui fut l’un des disciples les plus zélés de Magnéto à une certaine époque, n’est pas forcément quelqu’un avec qui on raisonne autrement qu’en lui tapant dessus très fort (et vu qu’il est costaud, c’est pas gagné). Donc forcément, entre les N’Garai puis Exodus ce premier récit propose une très bonne dose de baston bien énergique !
Mais il est aussi question de choses davantage liées au ressenti des mutants vis à vis de la situation qu’ils vivent – L’Ere X a laissé des traces – et à un moment donné voilà qu’il est une nouvelle fois question du différend philosophique avec les X-Men restés sur Utopia.
Le second récit part quant à lui dans une autre direction : Mimic, une vieille connaissance des X-Men, vient les solliciter pour aider son ami l’Arme Oméga. Les deux personnages ont en commun une faculté d’absorption qui peut être difficile à contrôler : les pouvoirs pour le premier, l’énergie mutante pour le second.
Bien entendu, rien ne va se passer comme prévu et la situation va drastiquement empirer avant de s’améliorer. En tout cas Christos N. Gage a bien fait ses devoirs, en basant son histoire sur une très vieille rencontre entre Mimic, Hulk et le Fauve qui n’est pas forcément très connue (Hulk aux chutes du Niagara, édité par Arédit en 1979).
Au final ces deux récits sont agréables à lire, avec une bonne utilisation du concept plus classique des X-Men consistant à protéger/éduquer les jeunes mutants plutôt qu’à en faire des soldats (même si bien évidemment ils doivent aussi apprendre à se battre). Le concept n’est pas aussi poussé que dans Wolverine & the X-Men (série que nous vous recommandons fortement d’ailleurs), mais en tout cas cela fonctionne très bien ici.
La partie graphique est quant à elle assurée par David Baldeon et Rafa Sandoval qui signent une prestation tout à fait réussie. Leurs styles sont complémentaires, ce qui donne une cohérence graphique globale à cet album.
Côté bonus, nous avons droit à du rédactionnel sur les personnages de cet album.
Mike Carey reprend la plume avec le prochain numéro intitulé Rémanence. Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :

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