X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 119, intitulé Fear Itself.

 

Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent dix huitième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : X-Men vs Vampires, par Victor Gischler et Paco Medina.

Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 119 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men : Fear Itself, par Kieron Gillen et Greg Land. Il est vendu au prix de 14.20€.

 

Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.

 

 

 

Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.

 

Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 113.

 

Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro sont abordés plusieurs sujets : le contexte éditorial des épisodes, et un point sur l’équipe créative de ces épisodes.

Comme le titre de l’album l’indique, il s’agit d’un tie-in de l’event du moment Fear Itself. L’histoire commence avec l’arrivée du Fléau boosté par le Serpent – le méchant de l’event – grâce à un marteau magique. Le Fléau est déjà un personnage particulièrement imposant et difficile à gérer, le voici maintenant devenu virtuellement inarrêtable.

 

 

Comme souvent à cette période, on commence par une entrevue entre Cyclope et la maire de San Francisco. D’ailleurs si les rapports sont toujours bons entre les X-Men et la ville, c’est tout de même un peu tendu au niveau du dialogue avec des suspicions que Cyclope ne joue pas forcément franc jeu.

Et puis c’est alors qu’il faut affronter le Fléau, qui arrive pour tout casser. Et là, les X-Men déploient tout leur arsenal de ruses pour essayer de ralentir un personnage par définition impossible à arrêter. Mais ils essaient quand même, ce qui est très méritoire.

 

 

Tandis que les scènes d’action se succèdent, rythmées par les différents plans des X-Men, une autre stratégie est mise en place en parallèle. L’idée est bonne, revenant aux fondamentaux du personnage du Fléau, mais aussi avec un joli petit sacrifice tout à fait dans la mouvance des aventures des X-Men. L’idée est très bonne, et permet ensuite de passer à de la baston encore plus vitaminée !

Au final, même si l’histoire n’est pas non plus dans le panthéon des aventures des enfants de l’atome elle se lit plutôt bien. Une bonne dose d’action, une ambiance de film catastrophe avec l’inéluctable progression du Fléau, un rien de ruse… c’est un cocktail efficace !

 

 

L’album se termine par un épisode qui se déroule dans le contexte de la séparation des X-Men en deux factions : celle menée par Cyclope restant à Utopia et celle sous la direction de Wolverine à l’ancienne école du Professeur Xavier. Le tout commenté par un Mr Sinistre toujours égal à lui même…

Cette dernière partie douce-amère remet une pièce dans le jukebox en ce qui concerne la difficulté pour les enfants de l’atome à se résoudre de choisir un des deux camps. C’est intéressant à lire, et cela termine l’album en beauté.

 

 

La partie graphique de l’album est quant à elle assurée par Greg Land, qui signe des planches dans la continuité de son style habituel. C’est pas forcément vilain, il y a même des cases très réussies, mais on retrouve tout de même ses habituels visages grimaçants et des poses un peu statiques pour les personnages.

 

Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et à du rédactionnel sur les personnages de cet album.

 

L’histoire se conjugue au féminin dans le prochain numéro intitulé La Consoeurie.  Rendez-vous dans notre prochaine chronique !

 

 

Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :

 

 

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