X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 108, intitulé Les cinq lumières.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent septième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Xénogénèse, par Warren Ellis et Kaare Andrews.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 108 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men et d’autres personnages : Les cinq lumières, par Matt Fraction, Duane Swierczynski, Allan Heinberg, While Portacio, Steve Sanders, Jamie McKelvie, Leonard Kirk, Harvey Tolibao et Olivier Coipel. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
| Origins of Marvel Comics : X-Men (Hope) #1 | Duane Swierczynski / Jamie McKelvie / Jamie McKelvie | 11/2010 | |
| Uncanny X-Men #526 | Allan Heinberg / Olivier Coipel / Mark Morales | 09/2010 | |
| Uncanny X-Men #527 | Matt Fraction / Whilce Portacio, Leonard Kirk / Edgar Tadeo, Leonard Kirk, Jay Leisten) | 10/2010 | |
| Uncanny X-Men #528 | Matt Fraction / Whilce Portacio / Edgar Tadeo | 11/2010 | |
| Uncanny X-Men #529 | Matt Fraction / Whilce Portacio, Harvey Tolibao / Edgar Tadeo, Sandu Florea | 12/2010 | |
| Uncanny X-Men : The heroic age #1 | Matt Fraction / Whilce Portacio / Edgar Tadeo | 09/2010 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 104.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, on nous présente le contexte éditorial de cette histoire, ainsi que l’équipe créative.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser avec le titre Les cinq lumières, il n’est pas question dans cet album d’une visite au rayon luminaires d’une enseigne de bricolage ou des cinq X-Men plus intelligents que les autres… En fait ce titre fait référence à un événement devenu rarissime dans l’univers mutant : l’apparition de nouveaux enfants de l’atome.
Petit rappel des faits : à la fin de House of M, la Sorcière rouge prononce trois mots lourds de conséquences, à savoir « Plus de mutants », et d’un seul coup d’un seul l’espèce mutante qui était en plein essor (notamment sous la plume de Grant Morrison) se retrouve vouée à l’extinction. Mais tout ceci change avec l’arrivée de celle qui est pour beaucoup considérée comme le messie de l’espèce mutante : Hope.
Retournons à notre album : il s’ouvre avec un dialogue tout à fait tendu entre Cyclope et le Fauve, dont les points de vue divergent grandement vis à vis de la politique à adopter pour la survie de l’espèce mutante. Le second reste en effet attaché à une approche humaniste tandis que le premier plonge inexorablement vers un extrémisme guerrier de plus en plus marqué. Les lecteurs des titres mutants sortis depuis un an ou deux doivent d’ailleurs apprécier l’ironie de la situation, vu que les rôles se sont quelque peu renversés…
C’est aussi à la fois l’occasion pour Cyclope de recevoir une décoration officielle (un comble pour un X-Man !) tandis que Hope se pose des questions sur sa famille. Et du coup, voilà que Cyclope change quelque peu son fusil d’épaule vis à vis de son comportement, et offre à Hope d’enquêter sur ses origines tout en lançant la recherche des nouveaux mutants.
On part ensuite sur du X-Men pur jus : détection d’un nouveau mutant, arrivée sur place de membres des X-Men pour rassurer la nouvelle recrue et lui proposer de rejoindre l’équipe avec quand il faut une bonne petite bagarre face aux adversaires qui se manifestent. C’est classique, ça rappelle les fondamentaux de l’univers mutant aux lecteurs et ça fait toujours du bien.
Nous découvrons donc de nouveaux personnages avec des pouvoirs parfois très insolites, et dans des situations qui peuvent être très tendues. Alors certes, on n’est pas non plus au point du recrutement de Kitty Pryde (qui fait d’ailleurs l’objet d’une intrigue secondaire ici) ou des Nouveaux mutants en leur temps, mais c’est quand même pas forcément facile surtout quand les pouvoirs en questions peuvent s’avérer dangereux pour les mutants et/ou leur entourage.
C’est une bonne chose en tout cas de dépasser le contexte de l’extinction des mutants, qui commençait à tourner un peu en rond. On n’est pas encore revenus à l’époque où on trouve des mutants à chaque coin de rue, mais l’arrivée de Hope aura quand même permis aux mutants de se sentir un peu moins en danger de disparition qu’auparavant.
Que penser de cet album ? Outre le fait qu’il est tout de même plutôt maigre côté pagination, il se lit bien mais sans plus. L’histoire n’est en effet pas désagréable à lire et on appréciera le retour aux fondamentaux dont on parle plus haut, mais ce n’est pas non plus ce qu’on a pu lire de plus passionnant. En outre, nous sommes dans cette période où les personnages sont présentés avec des petits textes censés être drôles/décalés, mais justement on a bien dit « censés » parce qu’en fait c’est vite lourd.
Sans être une lecture qui se situe dans le haut du panier de la collection, Les cinq lumières fait tout de même passer un moment suffisamment agréable pour ne pas regretter son achat et apporter un brin d’évasion qui fait toujours du bien au lecteur.
Côté dessin, c’est assez inégal sur cet album. Il y a en effet plusieurs artistes qui se relaient au fil des épisodes, et le niveau fluctue donc tout au long de la lecture de ce tome. C’est loin d’être vilain, mais il y a quand même des parties de cette histoire qui sont nettement plus joliment illustrées que d’autres.
Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et du rédactionnel sur les personnages de cet album.
Jolie photo de groupe pour le prochain numéro intitulé Légions perdues. Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Hello, les bulles vides dans l’image, c’est normal ou c’est une erreur d’impression?
Sinon, je n’ai jamais lu cette histoire, j’espère que ça ne semblera pas trop longuet car l’album est mince…
Les bulles vides m’ont paru logiques au vu de l’histoire, il faudrait que je retrouve mes revues d’origine pour vérifier que c’était déjà vide.