X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 104, intitulé Le diable au carrefour.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent troisième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Avengers vs X-Men (2), par Ed Brubaker, Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Matt Fraction, Olivier Coipel et Adam Kubert.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 104 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men : Le diable au carrefour, par Mike Carey, Daniel Acuña et Mirco Pierfederici. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
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X-Men Legacy Annual #1 | Mike Carey / Daniel Acuña, Mirco Pierfederici / Daniel Acuña, Mirco Pierfederici | 11/2009 |
A noter que, contrairement à ce que laissent entendre la couverture et les crédits, l’épisode A girl called Hope ne figure pas dans l’album.
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 96.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, il est question du méchant de l’histoire ainsi que de Malicia, avec aussi un petit mot sur l’auteur Mike Carey.
Mais de quel méchant s’agit-il ? Ni plus ni moins que d’Emplate, que les lecteurs de Generation X connaissent bien. Il s’agit d’un personnage particulièrement sinistre (sans majuscule) qui a la particularité de se nourrir de mutants dont il prélève de la moelle osseuse grâce à des « bouches » sur ses mains. Oui c’est dégoûtant, mais bon les années 90 hein… 😉
Suite au Jour M, où la Sorcière rouge a prononcé trois petits mots fatidiques pour les mutants de Marvel, Emplate se retrouve quelque peu affamé vu que son nombre de proies a sacrément diminué. Mais tout n’est pas noir – du moins pour lui – vu que grâce à Utopia le vampire de moelle osseuse sait très bien où aller faire son marché !
Mike Carey orchestre donc le retour de ce vilain peu banal, et après une entrée en matière prompte à rappeler que le personnage n’est pas là pour rigoler il est temps de le voir en action. Dans le même temps, il est question aussi du rôle de Malicia au sein de la communauté mutante suite à un désaccord avec Cyclope. Malicia va occuper un rôle très important dans cette intrigue, grâce à ses pouvoirs qui sont toujours particulièrement utiles.
Le contexte de cet arc narratif est donc particulièrement sombre, ne serait-ce que parce qu’Emplate a certaines capacités qui mettent à mal les capacités de défense des enfants de l’atome. Il faut donc à la fois se protéger contre lui, mais aussi trouver un moyen de monter une mission de sauvetage qui a tout d’un plan à la fois dément et désespéré. Pour ne rien arranger, nous sommes à cette époque en plein contexte de Dark reign, donc les mutants sont aussi la cible des hommes de Norman Osborn. Sombre, vous avez dit sombre ?
Mike Carey signe ici une histoire solide, qui ne se disperse pas et reste focalisée sur le danger que représente Emplate ainsi que sur tout ce qu’il faut mettre en place pour y résister. Il y a bien sûr tout ce qui tourne autour de Malicia et de son rôle, mais on ne peut pas vraiment ranger ça comme une digression vu qu’il s’agit d’un rouage essentiel de l’intrigue. En outre, nous ne pouvons qu’apprécier que ce personnage ait droit à un traitement soigné de sa psychologie avec une exploitation bien pensée de ses pouvoirs.
A noter un petit truc amusant : un personnage qui a son importance dans ce récit s’appelle Hope… mais ce n’est pas la Hope élevée par Cable, juste un homonyme (au niveau du prénom). Au début ça surprend un peu, mais on s’y fait vu que les 2 Hope sont très différentes (et surtout ne sont pas présentes dans la même histoire).
Parallèlement à cette intrigue, il est aussi question de Gambit : soumis aux expériences d’Apocalypse, il n’est plus tout à fait le même et ne semble pas forcément à l’aise avec ce qu’il est en train de devenir. Une intrigue secondaire bien menée, qui se glisse dans les interstices de l’intrigue principale.
Côté dessin, les artistes à l’œuvre signent une partition impeccable de bout en bout. L’ambiance quelque peu sombre de cette histoire qui ne l’est pas moins est parfaitement retranscrite, et le même constat est de mise dans les passages consacrés à Gambit.
Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et du rédactionnel sur les personnages de cet album.
Wolverine n’a pas l’air très en forme sur la couverture du prochain numéro intitulé Quarantaine. Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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