X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 103, disponible en kiosque : Avengers vs X-Men (2).
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent deuxième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Avengers vs X-Men (1), par Ed Brubaker, Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Matt Fraction, Jonathan Hickman, Javier Pulido, Frank Cho, John, Romita Jr et Olivier Coipel.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 103 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men et les Avengers : Avengers vs X-Men (2), par Ed Brubaker, Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Matt Fraction, Olivier Coipel et Adam Kubert. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
Avengers vs X-Men #7 | Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Ed Brubaker, Matt Fraction, Jonathan Hickman / Olivier Coipel / Mark Morales | 09/2012 | |
Avengers vs X-Men #8 | Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Ed Brubaker, Matt Fraction, Jonathan Hickman / Adam Kubert / John Dell | 09/2012 | |
Avengers vs X-Men #9 | Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Ed Brubaker, Matt Fraction, Jonathan Hickman / Adam Kubert / John Dell | 10/2012 | |
Avengers vs X-Men #10 | Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Ed Brubaker, Matt Fraction, Jonathan Hickman / Adam Kubert / John Dell | 10/2012 | |
Avengers vs X-Men #11 | Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Ed Brubaker, Matt Fraction, Jonathan Hickman / Olivier Coipel / Mark Morales | 11/2012 | |
Avengers vs X-Men #12 | Brian Michael Bendis, Jason Aaron, Ed Brubaker, Matt Fraction, Jonathan Hickman / Adam Kubert / John Dell, Adam Kubert, Mark Morales | 12/2012 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 120. Dernier tome pour de vrai ? Pour le moment, le doute subsiste…
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, nous avons droit à une présentation de ce qui a suivi la publication de cette saga.
Après une première moitié de la saga Avengers vs X-Men dans le numéro précédent, en voici la suite et la fin. Interceptée par les Avengers alors qu’elle se rendait sur la Terre, la Force Phénix, a été fracturée en cinq et a donc investi cinq personnages : Cyclope, Emma Frost, Colossus, Magie et Namor. Devenus tout puissants, ils entreprennent de sauver le monde en prenant son contrôle, mais les Avengers redoutent des visées moins nobles… et s’ils avaient raison ?
C’est un thème vieux comme le monde que le pouvoir corrompt, sous toutes ses formes. Et pour les X-Men, il y a eu une preuve flagrante avec Jean Grey lorsqu’elle passée du Phénix au Phénix noir (encore que c’était pas la vraie Jean, mais c’est une autre histoire).
Donc, nous avons cinq mutants qui sont investis du pouvoir du Phénix et qui voudraient bien mettre la main sur Hope Summers, considérée comme le Messie qui sauvera l’espèce mutante de l’extinction qui semble la menacer de façon inévitable. Face à eux, les Avengers sont décidés à protéger Hope et vaincre ces cinq personnages au pouvoir immense. Plus facile à dire qu’à faire !
Donc forcément comme dans le premier volet de la saga, signé des mêmes auteurs (ou presque), tout ceci va déboucher sur de la bagarre. Les plus puissants Avengers se font défoncer bien comme il faut par les Cinq Phénix, et plus souvent qu’à leur tour, mais il en faudrait plus pour les convaincre de s’arrêter. Mais la situation déjà tendue va déraper. Méchamment déraper même !
Avengers vs X-Men est également l’occasion de voir non seulement des personnages connaitre un sort tragique – plus ou moins suivant le personnage – mais il va y avoir aussi des dégâts à grande échelle. D’ailleurs certaines inimitiés à venir puisent leurs racines dans ce conflit, dont les conséquences se font lourdement sentir.
Si le thème de la corruption est un grand classique, l’autre thème de cette saga l’est tout autant : pour faire du monde un endroit plus recommandable, tous les moyens sont ils bons ? Et la liberté peut elle être sacrifiée pour y parvenir ? Ce sujet a notamment été traitée dans le graphic novel Fatalis Imperator, dont nous vous avions parlé lors de sa ressortie dans la collection Epic, ou encore lors d’un précédent affrontement entre les Avengers et les X-Men.
Le thème est plutôt bien traité, montrant une fois encore que l’Enfer est pavé des meilleures intentions et que l’être humain n’a pas forcément la maturité requise pour éviter qu’un tel pouvoir ne lui monte à la tête. En effet, nous assistons à la corruption inéluctable des Cinq Phénix et plus particulièrement de l’un d’entre eux qui commettra un acte irréparable (enfin irréparable au sens comics hein ;-)).
Il y a donc un fond pas inintéressant, avec des thèmes qui fonctionnent bien. Après, ça reste très orienté baston mais on peut apprécier que la plupart des personnages aient leur petit moment important dont Spider-Man qui fait preuve une nouvelle fois de son côté indomptable face à des menaces bien plus fortes que lui.
Mais tout ceci n’est tout de même pas exempt de défauts : déjà la psychologie de certains personnages est un peu bas du front, mais surtout il y a une relation établie entre plusieurs sources de puissance de l’univers Marvel qui semble un peu fumeuse mais bien pratique pour débloquer l’histoire. Car dans tout ceci on reconnait bien l’influence que peut avoir eu Brian Michael Bendis : faire monter la mayonnaise jusqu’à se demander « Ah mais oui mais on fait quoi après ? ». Au moins ça se termine mieux que lorsqu’il est tout seul aux manettes (coucou Secret Invasion).
Saga qui se lit bien sans être non plus incontournable, Avengers vs X-Men est aussi le point de départ d’un renouveau comme stipulé dans l’introduction citée plus haut dans cette chronique. Une nouvelle ère s’amorce en effet ici, avec des choses très attendues et d’autres plus surprenantes comme une nouvelle orientation pour un personnage. C’est un peu la fin d’une époque, ce qui fait de cette saga un bon choix pour conclure cette seconde phase de la collection.
Passons maintenant au graphisme, signé cette fois-ci de deux artistes : Olivier Coipel et Adam Kubert. Tous deux rivalisent de talent pour signer des scènes de combat tout à fait homériques (même si John Romita Jr en faisait davantage ressentir la puissance dans les épisodes précédents) et les personnages bénéficient d’un dessin soigné. En outre, le design des Cinq Phénix reste très chouette.
Côté bonus, nous avons droit à des crayonnés réalisés par les deux artistes cités ci-dessus, une galerie d’illustrations et du rédactionnel sur les personnages de cet album.
C’est fini pour les super-héros qui font la bagarre entre eux, on passe à autre chose dans le prochain numéro intitulé Le diable au carrefour (non ça ne montre pas Diablo en train de faire ses courses !). Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Merci pour la blague sur « le diable au carrefour ». 🙂
Je suis un sale gosse 🙂