X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 106, intitulé Old Man Logan.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent cinquième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Quarantaine, par Matt Fraction, Kieron Gillen, Greg Land et Paul Renaud.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 106 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men et d’autres personnages : Old Man Logan, par Mark Millar et Steve McNiven. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
Old-Man Logan Giant-Size #1 | Mark Millar / Steve McNiven / Dexter Vines, Mark Morales | 11/2009 | |
Wolverine (2) #66 | Mark Millar / Steve McNiven / Dexter Vines | 08/2008 | |
Wolverine (2) #67 | Mark Millar / Steve McNiven / Dexter Vines | 09/2008 | |
Wolverine (2) #68 | Mark Millar / Steve McNiven / Dexter Vines | 10/2008 | |
Wolverine (2) #69 | Mark Millar / Steve McNiven / Dexter Vines | 01/2009 | |
Wolverine (2) #70 | Mark Millar / Steve McNiven / Dexter Vines, Mark Morales | 02/2009 | |
Wolverine (2) #71 | Mark Millar / Steve McNiven / Dexter Vines | 05/2009 | |
Wolverine (2) #72 | Mark Millar / Steve McNiven / Dexter Vines, Jay Leisten | 06/2009 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 91.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, on nous présente Wolverine avant d’introduire la saga présente dans cet album, ainsi que son contexte éditorial.
Après une première page énigmatique, nous voici donc dans un lointain futur où Wolverine n’existe plus. Logan est âgé, a une famille et refuse de se battre même lorsque sa vie est en danger. Ca nous change du meilleur dans sa partie !
Mark Millar décrit un futur de désolation, qui fait suite à une victoire des super-vilains sur les super-héros. Les premiers se sont en effet alliés pour vaincre définitivement les seconds, avant de se partager les Etats Unis pour y faire régner une loi de fer. Il ne reste que quelques personnages qui se font oublier, comme Hawkeye qui en plus est aveugle.
C’est par ce dernier que l’aventure prend une autre tournure car il propose à Logan une mission qui lui permettra de régler ses dettes (et sauver sa famille). Cette mission prend des airs de road trip, avec pas mal de rebondissements inattendus. La résolution de Logan de ne pas se battre ni blesser qui que ce soit est sacrément mise à mal par les événements, vu que les difficultés sont très élevées sur le parcours des deux hommes.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’auteur ne fait pas les choses à moitié pour nous présenter un futur bien glauque. La mainmise des super-vilains est synonyme de quotidien pas vraiment réjouissant pour les gens, et il est régulièrement fait mention du sort peu enviable des héros qui ont été massacrés.
Mais si cette histoire est très bonne jusqu’à son avant-dernière partie, par contre l’ultime épisode reflète un tort de Mark Millar : il faut toujours qu’il en fasse trop. Alors que Old Man Logan aurait été très chouette en se concluant avant ce dernier épisode, le dernier est une foire au glauque gore avec des passages qui sont de trop. Certes, le reste de la saga n’est pas non plus pour les estomacs les plus sensibles, mais là l’auteur pousse le bouchon trop loin et c’est dommage.
Old Man Logan, qui d’ailleurs a pour certains aspects inspiré le film Logan, est une bonne saga malgré les défauts de sa dernière partie. En outre avec un mystère savamment dosé autour de ce qui est arrivé à Wolverine cela permet au lecteur de former une grande quantité de théories avant que la vérité ne soit révélée. Et elle est vraiment pas top cette vérité !
La partie graphique, assurée par Steve McNiven, est de toute beauté. Le trait de l’artiste restitue à merveille l’ambiance de désolation qui caractérise cette histoire, avec une mise en page efficace et un design réussi pour les versions futures des personnages. Et forcément aussi, vu le contexte, il y a des passages bien dégueu !
Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et du rédactionnel sur les personnages de cet album.
Retour vers le présent pour le prochain numéro intitulé Xénogénèse. Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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