X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 91, disponible en kiosque : Cinq miles au sud de l’univers.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le quatre-vingt dixième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Exogénétique, par Warren Ellis et Phil Jimenez.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 91 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men : Cinq miles au sud de l’univers, par Mike Carey, Steve Kurth et Khoi Pham. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
X-Men Legacy #254 | Mike Carey / Steve Kurth / Jay Leisten | 10/2011 | |
X-Men Legacy #255 | Mike Carey / Steve Kurth / Craig Yeung, Jay Leisten | 11/2011 | |
X-Men Legacy #256 | Mike Carey / Steve Kurth / Craig Yeung, Jeff Huet, Edgar Tadeo | 11/2011 | |
X-Men Legacy #257 | Mike Carey / Khoi Pham / Tom Palmer | 12/2011 | |
X-Men Legacy #258 | Mike Carey / Steve Kurth / Edgar Tadeo | 01/2012 | |
X-Men Legacy #259 | Mike Carey / Khoi Pham / Tom Palmer | 01/2012 | |
X-Men Legacy #260 | Mike Carey / Khoi Pham / Tom Palmer, Edgar Tadeo | 02/2012 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 115.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, nous avons droit à une présentation du travail de Mike Carey, et sa place au sein de la chronologie mutante de l’époque.
Cinq miles au sud de l’univers : le titre de l’album est assez énigmatique, et surtout faut-il le prendre au sens propre ou au sens figuré ? En fait, il faut le prendre… au sens propre ! Un détachement de X-Men se retrouve en effet dans l’espace profond à la recherche de leurs coéquipiers qui ont lancé un appel au secours.
Retrouver les X-Men dans l’espace n’est pas forcément nouveau : si les X-Men originaux se sont contentés de repousser une attaque extra-terrestre, dès les débuts du run de Chris Claremont les enfants de l’atome se sont baladés dans l’espace à plusieurs reprises. Au moins, on peut dire qu’avec les X-Men on varie les plaisirs !
Mike Carey orchestre ici une mission de sauvetage menée par Malicia. Utilisant un pouvoir de Légion, la mutante « copieuse de pouvoirs » a pu téléporter un petit groupe composé de Magnéto, Gambit et Frenzy. Leur but est de retrouver leurs amis Havok, Polaris, Rachel et Korvus, qui sont bien loin de la Terre depuis un petit moment. Mais tout ceci va s’avérer bien plus compliqué que prévu, avec des conséquences tout à fait inattendues.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on part sur du grand spectacle ! Mike Carey ne fait pas les choses à moitié, et on se retrouve dans une ambiance spatiale où il se passe pas mal de choses avec des moments spectaculaires. Il y a une bonne dose d’action, sur plusieurs plans, et ça fonctionne bien. Les relations entre les personnages et l’évolution de ces derniers sont aussi traitées par l’auteur.
Si l’histoire est plaisante à lire, on n’est cependant pas non plus forcément dans le haut du panier. L’intrigue est par moments un peu confuse, il y a peut être un peu trop de rebondissements à l’image des films des années 1990 où le méchant n’en finissait pas de ne pas être au tapis. On pourrait même être surpris lorsqu’arrive la fin de l’histoire !
A noter aussi que la mise en avant de Malicia fait aussi un peu artificielle, donnant l’impression que ses camarades de jeu ne sont là que comme faire-valoir tandis qu’elle est la seule à même de résoudre tous les problèmes. Ce n’est pas tant qu’elle soit mise en avant qui est embêtant, d’autant que Malicia est un personnage intéressant qui a énormément évolué au fil des ans, mais là l’auteur insiste peut être un petit peu lourdement sur le fait qu’on dirait que ses coéquipiers seraient bien perdus si elle n’était pas là.
Cela reste une histoire qui se lit bien, avec de bonnes idées et du grand spectacle, et on passe un bon moment de lecture la (re)découvrant malgré ses petits défauts.
Pour conclure l’album, nous avons droit à deux épisodes de transition. Sur Terre, les mutants sont divisés en deux camps : celui de Cyclope qui reste adepte de « qui veut la paix prépare la bagarre » et celui de Wolverine qui souhaite que les jeunes mutants restent dans une ambiance éducative sans être formés à devenir des guerriers.
C’est donc l’heure du choix pour les personnages revenus de l’espace, afin de savoir avec qui ils vont s’installer. Mais c’est aussi l’heure d’un autre sauvetage, conséquence tout à fait inattendue du retour de l’espace ayant eu lieu dans les épisodes précédents.
Si comme dans les épisodes précédents les personnages ne semblent être présents que pour être des faire-valoir de Malicia – qui est la solution à tous les problèmes – cette histoire se lit bien et fonctionne bien comme marqueur de la fin d’une ère.
Sur le plan graphique, les planches de Steve Kurth et Khoi Pham sont de bonne qualité. Les passages spectaculaires sont tout à fait la hauteur de ce qu’on pourrait attendre, avec un bon rendu de l’ambiance spatiale. Le dessin des personnages est par contre un peu inégal suivant les planches, mais ça reste tout de même soigné.
Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et à du rédactionnel sur les personnages apparaissant dans l’album.
La première partie d’une saga importante nous attend dans le prochain numéro intitulé Le complexe du Messie (1). Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
Watchtower Comics a besoin de vous !
Watchtower Comics est un site autofinancé et indépendant, qui vous offre depuis 2006 des contenus quotidiens sans publicité et des services gratuits.
Tout ceci coûte cher et nous avons besoin d'aide pour poursuivre notre activité.
Vous appréciez notre travail et vous voulez nous soutenir ? Faites un don sur notre page Tipeee !
Merci pour ce nouvel article.
Il est clair que ceux qui n’ont pas lu Rise And Fall Of The Shi’ar Empire (espérons qu’ils le publie :12 numéros + Empereur Vulcan = 3 volumes?) vont se grater la tête.
C’est le problème de cette collection, pour les néophytes : sa publication non chronologique fait qu’ils voient les conséquences d’arcs narratifs dont ils n’ont pas encore entendu parler, voir, encore pire, de la résurrection de personnages dont ils ignoraient qu’ils allaient mourir…
Bon… on va pas cracher dans la soupe, malgré tous ses NOMBREUX défauts, cette collection a avant tout l’avantage d’exister, simplement !
le n° de frise étant 115, on peut supposer que se sera prolon gé au moins jusque là.