X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 111, intitulé Nation X (1).

 

Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent dixième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Boîte à fantômes, par Warren Ellis, Simone Bianchi, Alan Davis, Adi Granov, Clayton Crain et Kaare Andrews.

Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 111 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men : Nation X (1), par Matt Fraction, Alan Davis, Greg Land et Terry Dodson. Il est vendu au prix de 14.20€.

 

Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.

 

 

 

Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.

 

Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 97.

 

Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, nous avons droit à une présentation de l’auteur Matt Fraction.

Après Utopia – qui ne figure curieusement pas au programme des épisodes publiés dans cette collection – les X-Men sont donc réfugiés sur l’île du même nom basée dans la baie de San Francisco et construite à partir des débris de l’Astéroïde M. Et comme nous sommes en plein Dark reign – avec Norman Osborn en homme fort des USA suite à Secret Invasion – les Enfants de l’atome sont quelque peu contraints de rester à cet endroit pour éviter de se faire capturer.

 

 

A la tête de cette nouvelle ère mutante, c’est Cyclope qui mène le bal. C’est Cyclope, donc on peut raisonnablement penser qu’il a un plan, voire même que ses plans ont des plans vu qu’il est aussi fin stratège que doué au billard… mais Matt Fraction nous dépeint un leader mutant plutôt désemparé de prime abord car s’il a été formé au combat depuis son adolescence il n’a jamais été formé pour mettre en place une société mutante !

La première partie de cet album se centre autour de Namor, qui est particulièrement visé par un Norman Osborn toujours plus sournois. Pour se venger de la défection du Prince des mers, le voilà qui ressort d’un placard celle qui fut son épouse : Marina, qui a conservé une apparence monstrueuse. L’épisode est particulièrement sauvage, avec non seulement un combat désespéré contre Marina mais aussi des actes particulièrement brutaux d’un Namor déchaîné. Le final est par ailleurs presque choquant, montrant qu’il vaut mieux ne pas l’avoir comme ennemi !

 

 

Puis on enchaîne sur la construction de la nation mutante à Utopia : outre les difficultés de Cyclope pour organiser tout cela, il y a des questions pratiques à gérer (comme empêcher l’île de couler) et le retour de Magnéto pourrait être tout autant une bonne nouvelle qu’une mauvaise.

Comme rien n’est simple quand on a un gêne X, les Enfants de l’atome subissent également une attaque particulièrement retorse qui les met en grand péril. Sans oublier qu’en prime ils sont handicapés par le fait qu’Emma Frost alias la Reine blanche est l’hôte de Void, la moitié maléfique de Sentry.

 

 

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Matt Fraction ne fait pas les choses à moitié pour mettre les mutants de Marvel dans le pétrin. Si on peut se lasser de sa manie de coller des petits textes « comiques » pour présenter les personnages, au moins son intrigue tient très bien la route.

L’histoire est en effet fort intéressante, montrant toute la difficulté pour les X-Men et les mutants en général de trouver leur place dans un monde qui leur est plus hostile que jamais en plein Dark reign. L’histoire est menée tambour battant, et la fin de cette première moitié de Nation X est suffisamment mystérieuse pour inciter le lecteur à revenir pour en découvrir la suite.

 

 

A noter que le tempérament particulièrement coincé de Cyclope permet de résoudre d’une façon originale une partie de l’intrigue, même si on pourrait se dire que c’est un peu facile. Mais en tout cas c’est bien pensé et original !

L’album est donc particulièrement agréable à lire, avec une très bonne utilisation du nouveau statu quo mutant dans une période tendue de l’univers Marvel. Il y a une bonne dose d’action, et chaque personnage joue un rôle dans une intrigue bien construite.

 

 

Au niveau du graphisme, on commence fort avec le toujours immense Alan Davis qui comme à son habitude nous régale de planches fort joliment réalisées. Puis patatras, on passe à Greg Land… qui fait du Greg Land donc du « moderne » qui s’est bien vite ringardisé avec les poses figées de ses personnages. Il cède ensuite la place à Terry Dodson dont le style très reconnaissable fait mouche au sein de pages très soignées.

 

Côté bonus, nous avons droit à du rédactionnel sur les personnages de cet album.

 

On poursuit et termine l’histoire en cours dans le prochain numéro intitulé Nation X (2).  Rendez-vous dans notre prochaine chronique !

 

 

Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :

 

 

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