X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 110, intitulé Boîte à fantômes.
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le cent neuvième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Légions perdues, par Mike Carey, Khoi Pham et Steve Kurth.
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 110 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men : Boîte à fantômes, par Warren Ellis, Simone Bianchi, Alan Davis, Adi Granov, Clayton Crain et Kaare Andrews. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
| Astonishing X-Men #25 | Warren Ellis / Simone Bianchi / Simone Bianchi | 09/2008 | |
| Astonishing X-Men #26 | Warren Ellis / Simone Bianchi / Simone Bianchi, Andrea Silvestri | 10/2008 | |
| Astonishing X-Men #27 | Warren Ellis / Simone Bianchi / Simone Bianchi, Andrea Silvestri | 11/2008 | |
| Astonishing X-Men #28 | Warren Ellis / Simone Bianchi / Simone Bianchi, Andrea Silvestri | 03/2009 | |
| Astonishing X-Men #29 | Warren Ellis / Simone Bianchi / Simone Bianchi, Andrea Silvestri | 06/2009 | |
| Astonishing X-Men #30 | Warren Ellis / Simone Bianchi / Simone Bianchi, Andrea Silvestri | 08/2009 | |
| Astonishing X-Men : Ghost Boxes #1 | Warren Ellis / Alan Davis, Adi Gravov / Mark Farmer, Adi Granov | 12/2008 | |
| Astonishing X-Men : Ghost Boxes #2 | Warren Ellis / Clayton Crain, Kaare Andrews / Clayton Crain, Kaare Andrews | 02/2009 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 81.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, nous avons droit à un historique de la série Astonishing X-Men, ainsi qu’à une présentation de l’équipe créative.
Et au sein de cette équipe créative, il y a bien sûr le scénariste Warren Ellis qui prend ici la relève de Joss Whedon à l’écriture de la série. Ce dernier avait remis les X-Men dans une dimension davantage super-héroïque « à l’ancienne », mais ce n’est pas le cas de son successeur.
En effet, Warren Ellis faisant partie de ces auteurs qui ont « dépoussiéré » le genre super-héroïque dans les années 1990 (avec notamment Stormwatch et surtout The Authority), il reste dans une approche de ce genre pour sa vision des X-Men. En outre, comme dans son autre série Planetary il met ici en avant une de ses thématiques fétiches : la science et les dérives liée à une utilisation irraisonnée de cette dernière.
L’album débute de façon assez cryptique, avec les X-Men qui mènent une enquête sur un phénomène étrange pour le compte de la police de la ville (ce qui est l’occasion pour l’auteur d’inaugurer les tenues « alternatives » des X-Men, petit pied de nez en direction du « tout spandex » de son prédécesseur). Et très vite, l’histoire va partir dans une direction tout à fait inattendue !
Comme écrit plus haut, la science et ses dérives sont souvent au cœur des histoires de Warren Ellis. Comme il nous le montre souvent, la science n’est ni bonne ni mauvaise et ce sont ses utilisateurs qui l’orientent vers le bien ou le mal. Et bien entendu, comme on le sait bien l’Enfer est pavé des meilleures intentions et c’est précisément ce qui se passe ici.
En utilisant un personnage en particulier de l’univers des X-Men, l’auteur joue avec ses thématiques préférées car justement ce personnage en est véritablement l’incarnation. C’est aussi l’occasion de montrer qu’il a bien fait ses devoirs, en référençant des épisodes précis de la mythologie des Enfants de l’atome.
Que penser de ces épisodes ? On pourrait dire que c’est du Ellis pur jus, car au delà de la thématique scientifique on retrouve le ton habituel de l’auteur dans ses dialogues et son approche moins classique du super-héroïsme. Donc déjà à la base si vous n’aimez pas son style… ne lisez pas cet album !
L’histoire est très intéressante, avec pas mal de rebondissements et une utilisation bien pensée de la mythologie des X-Men au service de la thématique principale de Boîte à fantômes. C’est très différents de l’ère Whedon, mais ça n’en est pas moins une approche qui tient la route de l’univers mutant de Marvel. En plus, l’intrigue fourmille de très bonnes idées au service d’un concept efficacement exploité.
En complément de l’histoire principale, quatre courts récits figurent au sommaire de cet album. On découvre donc d’autres réalités, avec des versions alternatives des personnages. Les récits sont courts mais percutants, assurez vous par contre de ne pas avoir le moral dans les chaussettes en les lisant parce que c’est tout de même très rude !
Au niveau du graphisme, c’est pas toujours la fête. Le dessin signé Simone Bianchi, qui œuvre sur l’essentiel de l’album, a un style particulier et surtout n’est pas constant d’une case à l’autre sur certains détails comme la forme de la visière de Cyclope. C’est pas non plus un ratage complet, il y a des choses sympa à se mettre devant les yeux, mais c’est tout de même loin d’être ce qu’on a vu de mieux.
Les épisodes « bonus » sont par contre bien plus joliment réalisés, avec bien entendu en tête l’immense Alan Davis mais ses collègues ne sont pas moins inspirés !
Côté bonus, nous avons droit à une galerie d’illustrations et du rédactionnel sur les personnages de cet album.
On entame une nouvelle saga dans le prochain numéro intitulé Nation X (1). Rendez-vous dans notre prochaine chronique !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Je viens de le lire : je n’ai pas tout pigé et j’ai du mal à mettre ça en relief. Sauf erreur, c’est une idée absolument jamais réexploité?
J’ai beaucoup aimé les récits finaux mais les embranchements Multivers n’était pas clair : X-13 a l’air d’être d’un autre univers à mentionner une variante de son attaque de Terre-616… mais c’est le principe du multivers, si c’est une variante, c’est un autre code…
ça fait parti des récits pas désagréables mais d’une période qui fait du « one-shot » et donc qu’on perd à situer.