X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 88, disponible en kiosque : La division (1).

 

Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le quatre-vingt septième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Les péchés du père, par Mike Carey, Stan Lee, Roger Stern, Michael Higgins, John Romita Jr, Scot Eaton, Ken Lashley, Marco Checchetto, Phil Briones, Dave Cockrum, Ron Lim, Ben Oliver, Ron Frenz, Klaus Janson, Sean Chen, Leinil Francis Yu, Pasqual Ferry et Howard Chaykin.

Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 88 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men : La division (1), par Mike Carey, Craig Kyle, Chris Yost, Skottie Young, Matt Fraction, CB Cebulski, Andy Schmidt, Duane Swierczynski, Ed Brubaker, Brandon Peterson, Sana Takeda, Skottie Young, David LaFuente, Jamie McKelvie, Scot Eaton, David Yardin, Frazer Irving, Chris Burnham et Mike Choi. Il est vendu au prix de 14.20€.

 

Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.

 

 

 

Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu. 

 

Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 85.

 

Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, nous avons droit à un retour sur le contexte des épisodes de l’album, ainsi qu’à une présentation de ce qui y figure.

Nous sommes ici dans un contexte particulier : il n’y a plus de X-Men. En effet, suite à des événements liés à l’histoire Le Complexe du Messie (pas encore publiée dans la collection) l’équipe a été dissoute et ses membres sont donc dispersés aux quatre vents. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, on pense notamment à la « mort » du Professeur Xavier du temps des premiers X-Men (évoquée dans un épisode de l’album précédent) mais ce n’est pas parce qu’on est en terrain connu qu’on sombre dans la redite car le contexte et les personnages sont différents.

 

 

Une bonne partie de l’album est consacrée à des récits courts sur tel ou tel membre des X-Men, signés de différentes équipes créatives. On s’intéresse donc aux différents personnages, pour qui la disparition de l’équipe des enfants de l’atome n’a pas forcément le même impact ni les mêmes conséquences.

Cette approche permet de profiter d’une grande diversité de thèmes, s’inscrivant bien entendu toujours dans la ligne directrice des X-Men depuis leurs toutes premières aventures. Chaque récit étant court, cela fait donc un certain nombre d’histoires qui se succèdent et donc une grande impression de variété dans les sujets abordés.

 

 

Chacun des personnages se retrouve donc au cœur d’une intrigue le (ou la) concernant, montrant ainsi comment les X-Men vivent « l’après » suite à la conclusion brutale de leur aventure commune. Chaque personnage a son ressenti propre, et aborde cette fin d’une ère d’une façon qui lui ressemble sans fausse note. Les différents auteurs signent ici un travail tout à fait pertinent sur la caractérisation de chaque personnage, avec une très bonne utilisation des spécificités de chacun d’entre eux.

On termine ensuite par un début d’arc narratif, là aussi dans le contexte de la séparation des X-Men. Deux intrigues sont menées en parallèle : Cyclope et la Reine blanche enquêtent sur un phénomène étrange frappant San Francisco, tandis que Diablo et Wolverine accompagnent Colossus dans un douloureux pèlerinage.

 

 

Tout en conservant la toile de fond sur le fait qu’il n’y a plus de X-Men au sens strict du terme, les deux intrigues sont différentes vu que les personnages ne se retrouvent pas dans des situations qui se ressemblent. Si celle du duo Scott/Emma est assez classique – une menace inconnue qu’il faut comprendre pour agir – celle du trio en goguette en Russie est tour à tour émouvante et un rien bourrine. On appréciera d’ailleurs au passage une petite allusion à une escapade antérieure du trio dans un bar, qui fera sourire les lecteurs de la période Romita Jr des aventures des X-Men.

 

 

Ces deux épisodes sont intéressants et donnent envie d’en lire davantage, d’autant que l’intrigue russe se termine sur un cliffhanger qui laisse présager des choses bien déplaisantes pour les personnages.

Côté graphisme, c’est très soigné avec un style qui sied bien aux histoires.

 

 

Côté bonus, nous avons droit à du rédactionnel sur les personnages apparaissant dans l’album.

 

Suite et fin de l’histoire en cours dans le prochain numéro intitulé La division (2). Rendez-vous dans notre prochaine chronique !

 

 

Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :

 

 

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