X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 78, disponible en kiosque : Onslaught (2).
Dans notre chronique précédente, nous revenions sur le soixante dix-septième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Onslaught (1), par Mark Waid, Scott Lobdell, Tom DeFalco, Andy Kubert, Joe Madureira, Paul Ryan, Carlos Pacheco, Mike Wierengo, Mike Deodato et Adam Kubert
Aujourd’hui, c’est au tour du numéro 78 de la collection d’être chroniqué, mettant en scène les X-Men et leurs alliés : Onslaught (2), par Jeph Loeb, Warren Ellis, Peter David, Larry Hama, Howard Mackie, Tom DeFalco, Ian Churchill, Casey Jones, Randy Green, Rob Heynes, Angel Medina, Val Semeiks, Jeff Matsuda, Stefano Raffaele, Mak Bagley, Josh Hood et John Romita Jr. Il est vendu au prix de 14.20€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
Amazing Spider-Man #415 | Tom DeFalco / Mark Bagley / Larry Mahlstedt, Al Milgrom | 09/1996 | |
Cable #34 | Jeph Loeb / Ian Churchill / Scott Hanna | 08/1996 | |
Excalibur #100 | Warren Ellis / Casey Jones, Randy Green, Rob Haynes / Tom Simmons, Jason Martin, Rick Ketcham, Rob Haynes | 08/1996 | |
Green Goblin #12 | Tom DeFalco / Josh Hood / Derek Fisher | 09/1996 | |
Incredible Hulk #444 | Peter David / Angel Medina / Robin Riggs | 08/1996 | |
Spider-Man #72 | Howard Mackie / John Romita Jr. / Al Williamson | 09/1996 | |
Wolverine #104 | Larry Hama / Val Semeiks / Chad Hunt | 08/1996 | |
X-Factor #125 | Howard Mackie / Jeff Matsuda / Al Milgrom | 08/1996 | |
X-Factor #126 | Howard Mackie / Herb Trimpe, Stefano Raffaele / Al Milgrom | 09/1996 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pour ce numéro, l’impression de ce tome ne présente pas de souci particulier au niveau du rendu.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 58.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction désormais signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, Nous avons droit à un rappel des épisodes précédents, ainsi qu’à un point sur la situation de Spider-Man qui fait aussi partie du crossover alors qu’il est déjà pris dans le sien ! Il est aussi précisé que l’album a une particularité par rapport au précédent.
En effet, il s’agit d’une compilation d’épisodes « impact », donc les tie-ins qui complètent l’intrigue principale du crossover. Onslaught y apparait donc très peu, et l’intrigue centrale avance assez peu tandis que l’on peut voir les répercutions de la saga sur un périmètre élargi. L’album apporte donc davantage de contexte à l’histoire, mais il s’agit par contre d’une partie finalement assez dispensable du crossover.
Dispensable ne veut cependant pas dire que ce n’est pas bon, car on continue à explorer des pistes intéressantes avec pas mal d’invités qui montrent le caractère global de la saga Onslaught. On retrouve ainsi Hulk, mais aussi Spider-Man, Elektra ou encore… le Bouffon vert !
Cette partie de la saga montre aussi l’utilisation des redoutables Sentinelles, ennemis robotiques et historiques des enfants de l’atome. Les gigantesques machines à tuer sont sur le sentier de la guerre et ne font pas dans la dentelle, faisant basculer les populations civiles dans l’horreur d’un conflit qu’elles n’ont pas vu venir.
Plusieurs intrigues secondaires qui viennent compléter l’histoire principale de la saga se succèdent au cours de cette succession d’épisodes. Nous pouvons par exemple voir Hulk jouer un rôle assez inattendu dans cette histoire, et le moins qu’on puisse dire c’est que ça déménage !
Il y a aussi X-Factor qui croise le chemin de Hank Mc Coy alias le Fauve… mais est-ce le vrai ou bien la créature maléfique venue tout droit de l’Ere d’Apocalypse qui se fait passer pour lui ? De quoi se faire des noeuds au cerveau, avec en prime les intrigues propres à la série.
Mais cet album montre aussi que le Spider-verse est concerné par Onslaught : on retrouve à la fois Peter Peter Parker et Ben Reilly, à l’époque en pleine tourmente de La Saga du clone vu que le premier s’est révélé être en fait le clone tandis que le second était l’original. Bon, depuis le lecteur sait ce qu’il en est, mais restons quelques instants dans le contexte d’incertitude de cette période.
Tandis que Peter Parker doit composer avec le caractère aléatoire de ses pouvoirs et son enfant à naître, il se retrouve donc plongé dans une situation pleine de chaos. Ben Reilly n’est pas mieux loti en étant titulaire du rôle de Spider-Man, et donc en première ligne dans les conflits.
Mais un autre acteur du Spider-Verse a lui aussi une carte à jouer : le Bouffon vert. Pas Norman Osborn, ni Harry Osborn ni un des Super-Bouffons mais Phil Urich. Le neveu de Ben Urich, l’inoxydable reporter du Daily Buggle, est à l’époque un super-héros grâce à une tenue qui lui permet d’avoir des pouvoirs de Bouffon. Le voici donc lui aussi plongé dans ce conflit de grande ampleur, avec des conséquences pas forcément très agréables pour lui.
Cet album marque aussi l’introduction d’un concept pour le moins surprenant : les Protocoles Xavier. Les X-Men découvrent ainsi que leur mentor à roulettes ne perd pas le nord et imagine à ses moments perdus des moyens de neutraliser n’importe lequel des X-Men… y compris lui. Avec le recul, c’est pas forcément surprenant vu que d’autres héros se sont amusés à ça (coucou Batman) mais à l’époque c’était presque choquant de voir le chef des X-Men être tellement persuadé que n’importe lequel de ses élèves pouvait passer du côté obscur qu’il avait imaginé comment les neutraliser d’une façon très radicale.
Au final, que penser de ce second album de la saga Onslaught ? Comme écrit plus haut, il s’agit vraiment d’une phase d’approfondissement du contexte au sein de laquelle l’intrigue principale n’avance que peu même si un flashback permet de mieux comprendre comment Onslaught est né. Cela peut être un peu frustrant, car depuis LA révélation des épisodes précédents on avait envie de voir comment tout ceci allait progresser mais en dehors de la révélation des Protocoles Xavier les épisodes se concentrent surtout sur les effets de bord des agissements d’Onslaught.
Les épisodes sont plaisants à lire, on est certes dans du crossover nineties typique mais c’est tout de même plus qualitatif que d’autres crossovers de cette époque. Ca bouge beaucoup avec une bonne dose de scènes d’action, et les conséquences d’une saga à la base purement mutante se font sentir sur l’univers Marvel de façon plus large.
Sur le plan du dessin, là aussi on est sur du crossover des années 90 pur jus car il y a pas mal d’artistes impliqués. Le niveau général est plutôt bon, on est certes dans un registre graphique très ancré dans son époque mais ça fonctionne bien.
Côté bonus, nous avons droit à du rédactionnel sur les personnages apparaissant dans l’album.
On reste sur notre lancée pour continuer la saga en cours avec le prochain numéro, intitulé Onslaught (3). Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Toujours aussi intéressant vos articles.
Un détail cependant (et ce bien que j’arrive « après la bataille »)…
Quasiment seuls les épisodes de séries X sont complets.
Ceux des autres séries, les épisodes « Impact » n’ont le plus souvent que les pages consacrés à l’évolution du conflit…
C’est comme ça que (soit-disant) 9 numéros peuvent tenir dans un seul volume, méthode également utilisée pour les TPB US.
Merci 🙂
J’avais remarqué pour un des épisodes, mais ça m’avait échappé pour les autres !