X-Men : La collection mutante est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 58, disponible en kiosque : Croisements.
Il y a deux semaines, nous retrouvions en kiosque le cinquante septième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Le chant du Phénix, par Greg Pak et Greg Land
Cette semaine, c’est au tour du numéro 58 de la collection d’être disponible, mettant en scène les X-Men et leurs alliés : Croisements, par Chris Claremont, Jim Lee, Whilce Portacio, Klaus Janson, John Byrne, Rick Leonardi, Marc Silvestri, Michael Golden et Larry Stroman. Il est vendu au prix de 12.99€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
Uncanny X-Men #273 | Chris Claremont / Whilce Portacio, Klaus Janson, John Byrne, Rick Leonardi, Marc Silvestri, Michael Golden, Larry Stroman, Jim Lee / Scott Williams | 02/1991 | |
Uncanny X-Men #274 | Chris Claremont / Jim Lee / Scott Williams | 03/1991 | |
Uncanny X-Men #275 | Chris Claremont / Jim Lee / Scott Williams, Karl Altstaetter | 04/1991 | |
Uncanny X-Men #276 | Chris Claremont / Jim Lee / Scott Williams | 05/1991 | |
Uncanny X-Men #277 | Chris Claremont / Jim Lee / Scott Williams | 06/1991 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Pas de défaut particulier d’impression à signaler dans ce numéro. Par contre côté traduction il y a une bourde autour du personnage de Wolfsbane et au moins une belle faute qui m’a sorti de ma lecture.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 40.
Comme pour tous les tomes précédents, l’album s’ouvre par une introduction désormais signée par un membre du Studio Makma. Dans ce numéro, nous avons droit à une présentation de ce qui nous attend dans les épisodes de l’album.
Ce dernier s’ouvre sur un épisode un peu particulier : il s’agit en effet de dresser un bilan de ce qui s’est passé dernièrement pour les enfants de l’atome. En effet, on peut dire que les dernières aventures des X-Men et de leurs alliés n’ont pas forcément été de tout repos et à force que les rangs se renforcent l’inévitable finit par arriver : il y a beaucoup de monde concentré au même endroit et il faut donc décider qui reste et qui part !
Ce genre d’épisodes arrive de temps à autres quand il est temps pour un scénariste de ranger ses jouets après plusieurs arcs ou quand au contraire un auteur arrivant sur un titre doit composer avec ce qui s’est passé auparavant, souvent sur des titres Avengers où beaucoup trop de monde se retrouve dans le vénérable manoir qui sert de QG à la fameuse équipe.
Ici, c’est toujours le vétéran Chris Claremont qui est à la barre mais force est de constater qu’à la fois sous sa plume et celle de ses collègues les mutants se sont mis à pulluler et il faut donc commencer à ranger un peu tout ça. L’épisode est donc une histoire de transition, agréable à lire en attendant de lancer deux intrigues de concert.
Car en effet l’auteur va mener deux intrigues simultanément, avec deux ambiances très différentes : de la fantasy en Terre sauvage et de la science-fiction du côté de chez les Shi’ar, permettant ainsi de boucler pas mal de choses en suspens.
Du côté de la Terre sauvage, on retrouve Magnéto et Malicia en compagnie de Ka-Zar et d’un détachement du SHIELD face à l’impitoyable Zaladane et ses comparses qui ne le sont pas moins. Dans une ambiance 100% aventure, on retrouve donc le maître du magnétisme qui est ici à la croisée des chemins : doit-il rester le « gentil » Magnéto ou retrouver ses méthodes plus radicales ? Chris Claremont traite cette thématique efficacement, tout en s’occupant de Malicia qui a pas mal morflé dans les épisodes précédents.
Mais du côté de l’espace, il faut aussi faire un peu de rangement : si les X-Men s’offrent une virée très science-fictionnesque comme l’auteur aime en proposer de temps à autres, c’est pour eux l’occasion de retrouver leur mentor Charles Xavier qui était parti guerroyer au fin fond du cosmos en compagnie de Lilandra et des Starjammers. Depuis le temps que le télépathe à la chevelure très discrète n’est plus dans le paysage, il serait peut être temps de le ramener pour retrouver un peu de tradition pour les aventures des X-Men !
C’est dans cette logique que Chris Claremont nous propose donc une aventure haute en couleurs, avec une tonne de rebondissements et de retournements de situations prompts à faire sursauter le lecteur tout en lui faisant prendre des vessies pour des lanternes. L’auteur semble s’amuser avec cet arc, le lecteur un peu moins car on n’est pas forcément dans du Claremont des grands jours et si l’histoire est plaisante à lire elle est toutefois parfois un peu confuse et surtout un rien longuette. Un peu comme si l’auteur jouait la montre le temps de se caler pour la suite, à savoir La bataille de l’Ile de Muir qui achèvera de remettre les compteurs mutants à zéro.
S’il ne s’agit pas forcément de ce qu’on a lu de mieux sous la plume de Chris Claremont qu’on a connu plus inspiré, ce n’est pas pour autant que la lecture est inintéressante. L’auteur montre déjà une habileté certaine pour jouer avec pas mal de personnages, tout en menant de front deux intrigues complètement différentes. De plus, malgré ses quelques défauts l’aventure spatiale des X-Men fait souffler un vent d’aventure SF sur la série qui est toujours bon à prendre.
Passons maintenant au dessin, là aussi il y a des choses à dire ! L’épisode inaugural de l’album est signé de bien des noms prestigieux (vous avez la liste plus haut dans cet article), qui achève de lui donner un côté particulier en plus de sa thématique particulière. C’est vraiment joli, et la cohabitation des différents artistes vaut le détour !
Puis tout le reste de l’album est signé Jim Lee, et c’est là aussi du travail soigné. L’artiste est inspiré par les mots de son collègue auteur et signe des dessins reflétant parfaitement les ambiances des deux histoires, avec un dynamisme certain dans l’action.
Côté bonus, comme à l’accoutumée nous avons droit à du rédactionnel pour terminer le sommaire de l’album. Nous avons droit ici à un topo explicatif sur des petites choses pouvant être un peu obscures pour des lecteurs qui ne sont pas forcément hyper à l’aise avec les lieux et intervenants de ces épisodes.
On repart une nouvelle fois bien plus loin dans le passé avec le prochain numéro : Le gambit des damnés. Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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