X-Men : La collection mutante, est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 47, disponible en kiosque : La fin d’un rêve.
Il y a deux semaines, nous retrouvions en kiosque le quarante sixième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : Invincible, par Joss Whedon et John Cassaday.
Cette semaine, c’est au tour du numéro 47 de la collection d’être disponible, mettant en scène les X-Men : La fin d’un rêve, par Chris Claremont, Robert Weinberg, Scott Lobdell, Salvador Larroca, Michael Ryan, Tom Derenick, Brett Booth et Leinil Francis Yu. Il est vendu au prix de 12.99€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
Bishop the last X-Man #16 | Scott Lobdell, Joe Pruett / Tom Derenick / Nathan Massengill, Team X | 01/2001 | |
Cable #87 | Robert Weinberg / Michael Ryan / Rick Ketcham, Ted Pertzborn | 01/2001 | |
Uncanny X-Men #388 | Chris Claremont / Salvador Larroca / Art Thibert, Lary Stucker | 01/2001 | |
Uncanny X-Men #389 | Chris Claremont / Salvador Larroca / Art Thibert | 02/2001 | |
Uncanny X-Men #390 | Scott Lobdell / Salvador Larroca / Tim Townsend, Lary Stucker, Dexter Vines, Scott Hanna, Danny Miki | 03/2001 | |
X-Men #108 | Chris Claremont / Leinil Francis Yu, Brett Booth / Mark Morales, Scott Elmer | 01/2001 | |
X-Men #109 | Chris Claremont / Tom Derenick / Rick Ketcham, Norm Rapmund | 02/2001 | |
X-Men #110 | Scott Lobdell / Leinil Francis Yu / Mark Morales | 03/2001 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Côté impression, il n’y a aucun souci de rendu sur les dessins mais à au moins deux endroits il y a un loupé sur le lettrage. C’est peu, mais c’est dommage…
D’autre part, sur une page de X-Men #108, les phylactères sont vides donc il manque les dialogues ! 🙁
Enfin suivant les épisodes, la traduction est d’une qualité inégale…
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 67.
Comme pour tous les tomes précédents, nous commençons la lecture de l’album par une introduction signée par le community manager de Panini Comics. Dans ce numéro, il nous explique la portée historique de ces épisodes et nous livre une analyse intéressante du personnage du sénateur Kelly.
Nous sommes à une période un peu particulière de l’histoire des X-Men : le crossover Les Douze, qui a entrainé la disparition de Cyclope, est terminé depuis quelques épisodes et nous ne sommes pas encore dans la nouvelle approche de l’univers mutant de Grant Morrison. C’est un peu une phase de transition, avec le retour aux affaires de Chris Claremont qui n’a cependant pas forcément eu l’effet escompté.
Comme il est souligné dans l’introduction de l’album, ce dernier a une portée historique dans l’univers des X-Men : il s’agit en effet d’une conclusion, celle de l’intrigue du Virus Legacy qui court depuis pas mal de temps tandis que s’est allongée la liste des victimes. Plusieurs personnages importants de l’univers des X-Men vont perdre la vie au cours de cet album, nous allons faire comme si vous n’étiez pas au courant de leur identité et rester évasifs ! 😉
Comme indiqué plus haut, le récit se déroule à une époque assez particulière de l’histoire des X-Men qui fait même office de pivot : en plus de la conclusion d’intrigues en cours, c’est aussi là que prend naissance une nouvelle série mutante : X-Treme X-Men, qui a été publiée en France dans la revue éponyme.
On retrouve dans ces épisodes des thématiques récurrentes de la mythologie mutante de Marvel, comme la dénonciation de toutes les intolérances et de la violence. A travers le personnage de Mystique, les auteurs brossent le portrait d’une société devenant de plus en plus violente et extrémiste. Malheureusement, la réalité dépassera la fiction quelques mois plus tard…
Les épisodes sont intéressants, même s’ils sont parfois un peu poussifs et surtout très bavards. On sent quand même qu’il était temps de bousculer tout ça (ce qui arrivera un peu plus tard) en testant de nouvelles approches. Ce n’est cependant pas non plus mauvais, loin de là même, mais nous ne sommes pas dans la meilleure période des X-Men malgré sa valeur historique : même si nous sommes dans une phase conclusive, ça tourne tout de même pas mal en rond au niveau des intrigues et des situations qui sentent un peu le rabâchage.
Comme nous l’indiquions plus haut plusieurs personnages meurent au fil des épisodes. Il serait vain de tenter de départager ces décès qui sont empreints de noblesse et de sacrifice, chacun d’entre eux est raconté d’une façon poignante et rendra triste le lecteur pour des raisons différentes. C’était en tout cas culotté de procéder ainsi, malgré la logique liée à la progression d’un des personnages concernés. Certes, depuis certains de ces personnages se portent mieux mais si on ne ressent pas forcément le même choc qu’à l’époque on ne peut rester indifférent devant ces récits tragiques.
Côté dessin, plusieurs artistes aux styles différents tiennent les crayons dans ces épisodes. Par rapport au crossover Les Douze, le graphisme s’est peu à peu éloigné des années 90 et si certains artistes qui officient ici n’ont pas encore atteint le niveau qu’ils connaitront plus tard tout ceci reste de très bonne facture.
Côté bonus, nous avons droit à article sur le Virus Legacy.
On retrouve la vision de Grant Morrison avec le prochain numéro : Planète X. Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Ha quand même…
Je comprends que cette collection n’ait pas fonction à être exhaustive, mais entre mes albums 66 et 67, on a quand même zappé
10 numéros de UXM
ET
11 numéros de XM (ou New X-Men, plus tard)…
Il faudra que je vérifie ce qu’ils contenaient…
Cela contient je pense tout ce qui a trait au Neo, la fameuse « révolution » de Chris Claremont. Je garde le souvenir de quelque chose de très dispensable…
OUIIII
Je me souviens.
Le Maître de l’Evolution retire ses pouvoirs aux mutants, ce qui tue des Neos qui, après le retour des pouvoirs, veulent se venger…
Effectivement c’était un arc assez décevant du soft-reboot des séries X: Révolution.
Merci pour l’éclaircissement !