X-Men : La collection mutante, est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 42, disponible en kiosque : Actes de vengeance.
Il y a deux semaines, nous retrouvions en kiosque le quarante-et unième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : La saga de l’Ile de Muir, par Chris Claremont, Fabian Nicieza, Peter David, Jim Lee, Whilce Portacio, Andy Kubert, Paul Smith, Steven Butler et Kirk Jarvinen.
Cette semaine, c’est au tour du numéro 42 de la collection d’être disponible, mettant en scène les X-Men : Actes de vengeance, par Chris Claremont, Jim Lee et Marc Silvestri. Il est vendu au prix de 12.99€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
Uncanny X-Men #256 | Chris Claremont / Jim Lee / Scott Williams | 12/1989 | |
Uncanny X-Men #257 | Chris Claremont / Jim Lee / Joe Rubinstein | 01/1990 | |
Uncanny X-Men #258 | Chris Claremont / Jim Lee / Scott Williams, Joe Rubinstein | 02/1990 | |
Uncanny X-Men #259 | Chris Claremont / Marc Silvestri / Dan Green | 03/1990 | |
Uncanny X-Men #260 | Chris Claremont / Marc Silvestri / Dan Green | 04/1990 | |
Uncanny X-Men #261 | Chris Claremont / Marc Silvestri / Dan Green | 05/1990 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier. Côté impression, malgré l’âge respectable du contenu il n’y a aucun souci de rendu sur les dessins.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 37 et cette fois il n’y a aucune blague à faire dessus ! 😉
Comme pour tous les tomes précédents, nous commençons la lecture de l’album par une introduction signée par le community manager de Panini Comics. Dans ce numéro, il nous explique le contexte de la saga Actes de vengeance et comment sont concernés les enfants de l’atome.
Car en effet, comme le titre de l’album l’indique nous sommes en plein dans la saga Actes de vengeance : Loki a regroupé les principaux vilains de l’époque qui se retrouvent à affronter des ennemis qui ne sont pas habituellement les leurs. Côté mutants, nous retrouvons donc le redoutable Mandarin qui délaisse son adversaire de toujours qui est Iron Man comme chacun sait.
Il y a deux parties dans cet album, Actes de vengeance étant au coeur de la première. Il faut se souvenir qu’à cette époque de leur carrière les X-Men ont d’abord été présumés morts – en fait ils l’ont été mais ont été ressuscités par Roma – puis sont passés à travers le mystérieux Seuil du péril qui a eu des effets pour le moins inattendus.
Dans cette première partie, Psylocke est capturée et transformée en tueuse à la solde du Mandarin et prend même le nom de Lady Mandarin. Dans le même temps, son chemin finit par croiser le chemin d’un Wolverine bien mal en point et à moitié dingue, soutenu par la jeune Jubilé. Chris Claremont exploite le concept d’Actes de vengeance, mais comme les grands auteurs en ont le secret il arrive à le distordre suffisamment pour ne pas se laisser parasiter par les contraintes éditoriales qui vont avec afin de continuer à nourrir ses propres intrigues.
On a parfois un peu de mal à voir où il veut en venir, mais l’auteur arrive tout de même à captiver le lecteur grâce à son sens du feuilleton et sa multitude d’intrigues. La première partie de l’album, importante pour le personnage de Psyclocke, se lit très bien et aurait même un goût de trop peu.
Puis la seconde partie de l’album se focalise sur deux autres X-Men eux aussi transformés par le Seuil du péril : Dazzler et Colossus. La première se retrouve aux prises avec un amoureux éconduit particulièrement dangereux tandis que le second inaugure sa nouvelle personnalité de Peter Nicholas aux côtés des amis Genoshéens des X-Men. Il est aussi question de Wolverine, Jubilé et Psylocke à la suite de leurs aventures de la première partie.
Cette seconde partie donne un peu l’impression de partir dans tous les sens, avec les intrigues de fond qui se développent (certaines trouveront leur conclusion dans l’album dont nous parlions il y a quinze jours) et les aventures des personnages évoqués plus haut. Chris Claremont arrive toutefois à conserver la cohérence du récit – et l’attention du lecteur – mais cela reste un périlleux numéro d’équilibriste où d’autres se seraient vraisemblablement plantés.
C’est une période intéressante de la carrière des X-Men, où les enfants de l’atome ont perdu jusqu’à leur identité tandis que Chris Claremont les a méticuleusement déconstruits pour explorer l’essence même des personnages. Cette seconde partie est tout aussi intéressante de la première, et a de quoi séduire les lecteurs (re)découvrant ainsi les X-Men en dehors de leur zone de confort.
Côté dessin, deux artistes se relaient pour le plus grand plaisir du lecteur. Il y a tout d’abord Jim Lee, qui signe le graphisme de la première partie. L’artiste réalise ainsi avec talent son second passage sur les X-Men (il avait déjà signé un épisode précédent) et son trait colle parfaitement à l’ambiance des épisodes.
Par la suite, on retrouve Marc Silvestri sur la suite des épisodes et une fois encore son talent fait des miracles. L‘artiste signe en effet des planches superbement illustrées, son style étant toujours aussi efficace pour signer les aventures des enfants de l’atome.
Côté bonus, nous avons droit à une galerie de couvertures et d’illustrations (avec des crayonnés et le rendu final des dessins) suivie d’un long et intéressant texte de Peter Sanderson sur Actes de vengeance.
On repart plus loin dans le temps avec le prochain numéro, avec justement une saga marquante des X-Men dont le concept est basé sur le voyage dans le temps : Days of future past. Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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J’ai toujours un peu de retard mais je lis toujours les chroniques. Je viens de lire un peu le forum de buzz comics (où ils n’ont jamais validé mon compte et donc où je ne peux pas m’exprimer, c’est pas grave) : cette collection est bien car elle a été bien promu au début, c’est comme ça que je suis tombé dedans 🙂 et puis après faire des allers-retours dans les périodes, c’est sympa et le rythme de publication est correct (ni trop ni trop peu)… sans doute que ce n’est pas parfait et cet album semble être une faille dans la promesse d’un run complet de claremont mais quand je vois ce que j’ai reçu pour House of M et l’Ile de Muir, ça fait de beaux albums pas très cher!
Ah mince c’est dommage pour le compte sur buzz 🙁
C’est clair que cette collection a été bien lancée et s’avère agréable à suivre sur la durée. Et effectivement, pour le prix on a des choses très sympa ! 🙂