X-Men : La collection mutante, est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 36, disponible en kiosque : L’ère d’Apocalypse, 3eme partie.
Il y a deux semaines, nous retrouvions en kiosque le trentième cinquième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : L’ère d’Apocalypse 2ème partie, par Scott Lobdell, Warren Ellis, John Francis Moore, Larry Hama, Fabian Nicieza, Adam Kubert, Andy Kubert, Roger Cruz, Steve Epting, Joe Madureira, Renato Arlem, Charles Mota, Eddie Wagner et Tony Daniel.
Cette semaine, c’est au tour du numéro 36 de la collection d’être disponible, mettant en scène les X-Men et d’autres personnages de l’univers mutant : L’ère d’Apocalypse 3ème partie, par Scott Lobdell, Jeph Loeb, Warren Ellis, John Francis Moore, Larry Hama, Fabian Nicieza, Chris Bachalo, Steve Skroce, Adam Kubert, Andy Kubert, Steve Epting, Joe Madureira, Terry Dodson, Ken Lashley et Salvador Larroca. Il est vendu au prix de 12.99€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
| Amazing X-Men #3 | Fabian Nicieza / Andy Kubert / Matt Ryan | 05/1995 | |
| Astonishing X-Men (AOA) #3 | Scott Lobdell, Jeph Loeb / Joe Madureira / Al Milgrom, Tim Townsend | 05/1995 | |
| Factor-X #3 | John Francis Moore / Steve Epting, Terry Dodson / Al Milgrom | 05/1995 | |
| Gambit & the X-Ternals #3 | Fabian Nicieza / Salvador Larroca / Al Milgrom | 05/1995 | |
| Generation Next #2 | Scott Lobdell / Chris Bachalo / Mark Buckingham | 04/1995 | |
| Weapon X #3 | Larry Hama / Adam Kubert / Dan Green, Mike Sellers | 05/1995 | |
| X-Calibre #3 | Warren Ellis / Ken Lashley / Tom Wegrzyn, Phil Moy | 05/1995 | |
| X-Man #2 | Jeph Loeb / Steve Skroce / Mike Sellers, Bud LaRosa, Kevin Conrad, Scott Hanna | 04/1995 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier.
Côté impression, il n’y a rien à signaler en ce qui concerne d’éventuels défauts de rendu dans cet album.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit fort logiquement du numéro 54. Le suspense était vraiment à son comble n’est ce pas ? 😉
Comme pour tous les tomes précédents, nous commençons la lecture de l’album par une introduction signée par le community manager de Panini Comics. Tout en rappelant le contexte de la saga en cours, il nous rappelle son côté ambitieux avec une mise en pause des séries à une époque où l’information circulait nettement moins bien que maintenant et particulièrement en ce qui concerne la toute récente équipe Génération X.
L’intrigue générale de la saga continue de progresser dans ce tome, et ce à plusieurs niveaux : il y a bien entendu les efforts pour rétablir la réalité d’origine – particulièrement quand il est montré à quel point il serait dramatique de ne pas le faire – mais aussi des événements plus près des personnages comme la prise de conscience de certains d’entre eux ou encore la quête d’identité de X-Man. Et le tout s’accompagne forcément de réactions de la part des personnages aux motivations moins nobles.
Tout ceci a toujours lieu dans une atmosphère particulièrement sombre, où on se dit que tout peut arriver. En effet, où serait la limite dans un elseworld tel que cet univers né de la mort de Charles Xavier ? Les scénaristes s’en donnent un coeur joie pour multiplier les rebondissements et faire évoluer les personnages en étant libérés du carcan de la continuité et en n’ayant que la cohérence de la saga à prendre en compte. Quand on se dit que tout peut arriver, ce n’est vraiment pas qu’une vue de l’esprit !
Il est intéressant non seulement de voir les personnages et équipes avoir évolué de façon différente dans cet univers, mais aussi de voir des « gentils » être devenus des « méchants » et vice-versa. Ainsi on peut dire que Havok est vraiment une belle ordure en version Apocalypse (on en a déjà parlé), tandis que Dents de sabre est loin du tueur vicieux auquel nous étions habitués à cette époque. Les personnages ne restent d’ailleurs pas figés, ils évoluent tout au long de la saga avec des prises de conscience et des décisions qui peuvent aller à l’encontre de ce qui les définissait jusqu’ici… mais d’autres restent par contre immuables.
La tension reste palpable tout au long de ces épisodes, où il se passe pas mal de choses une fois de plus. A ce moment de la lecture de la saga, le lecteur a pris ses marques dans cette version cauchemardesque de l’univers Marvel, et s’il reste des petites choses à découvrir pour l’essentiel nous sommes dans une partie du récit où il est principalement question d’une exploitation de ce qui a été mis en place jusque là.
Touchant différents aspects de l’histoire sans jamais se disperser, cette troisième partie de L’Ere d’Apocalypse est passionnante. Les intrigues progressent dans un rythme très bien dosé, et on appréciera les scènes d’action dont certaines sont spectaculaires. Le concept est ambitieux, et son exécution reste à la hauteur des attentes dans une atmosphère mêlant habilement le genre super-héroïque au post-apocalyptique avec quelques soupçons de guerre et même d’horreur suggérée par moments.
Côté dessin, on reste dans la droite lignée des albums précédents. Avec un dessin très typé « années 90 » il y a des petites choses qui peuvent amuser nos yeux désormais habitués à d’autres canons esthétiques comme les personnages qui ont plus de muscles dans les oreilles que nous dans tout notre corps.
En tout cas malgré cette identité graphique très facilement reconnaissable le graphisme est de très bonne qualité, avec un bon rendu des différentes ambiances et une belle mise en images des scènes d’action.
Côté bonus, nous avons droit à un nouvel extrait de X-Facts (1995) qui donne quelques explications sur le contexte de la saga.
On continue avec L’ère d’Apocalypse dans le prochain numéro. Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Hâte de débuter l’âge d’apocalypse, ça devrait arriver d’ici quelques jours.
Franchement je redécouvre cette saga avec bonheur !
J’ai repéré deux coquilles qui sont aussi dans l’omnibus première édition (mais à mon avis aussi dans la seconde).
Dans Factor-X, Havok parle de « Jean-Paul et Jean-Marie » (et non pas Jeanne-Marie). Cette boulette était déjà présente dans le Best of il y a 20 ans et n’a jamais été corrigée.
Dans Amazing X-Men, on a une inversion entre des bulles de dialogue de Bishop et Apocalypse (là en revanche l’erreur n’était pas présente dans le Best of).
Bien vu, je n’avais pas remarqué ces coquilles, mon cerveau a corrigé tout seul ! 😉