X-Men : La collection mutante, est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 34, disponible en kiosque : L’ère d’Apocalypse, 1ère partie.
Il y a deux semaines, nous retrouvions en kiosque le trentième troisième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men la collection mutante : La quête de Légion, par Scott Lobdell, Mark Waid, Fabian Nicieza, Todd Dezago, Roger Cruz, Steve Epting, Ron Garney, Andy Kubert et Jan Duursema.
Cette semaine, c’est au tour du numéro 34 de la collection d’être disponible, mettant en scène les X-Men et d’autres personnages de l’univers mutant : L’ère d’Apocalypse 1ère partie, par Scott Lobell, Mark Waid, Warren Ellis, John Francis Moore, Jeph Loeb, Fabian Nicieza, Roger Cruz, Steve Epting, Steve Skroce, Joe Madureira, Ken Lashley, Tony Daniel et Chris Bachalo. Il est vendu au prix de 12.99€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
| Astonishing X-Men (AOA) #1 | Scott Lobdell, Mark Waid / Roger Cruz / Tim Townsend | 01/1995 | |
| Factor-X #1 | John Francis Moore / Steve Epting / Al Milgrom | 03/1995 | |
| Gambit & the X-Ternals #1 | Fabian Nicieza / Tony Daniel / Kevin Conrad | 03/1995 | |
| Generation Next #1 | Scott Lobdell / Chris Bachalo / Mark Buckingham | 03/1995 | |
| X-Calibre #1 | Warren Ellis / Ken Lashley / Tom Wegrzyn, Phil Moy, Bud LaRosa | 03/1995 | |
| X-Man #1 | Jeph Loeb / Steve Skroce / Mike Sellers, Cam Smith, Bud LaRosa, Kevin Conrad | 03/1995 | |
| X-Men : Alpha #1 | Scott Lobdell, Mark Waid / Roger Cruz, Steve Epting / Tim Townsend, Dan Panosian | 02/1995 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier.
Côté impression, il n’y a rien à signaler en ce qui concerne d’éventuels défauts de rendu dans cet album. Il y a cependant une planche de X-Calibre avec les couleurs inversées, ce défaut étant déjà présent dans le Best of Marvel et le Marvel Omnibus contenant cet épisode mais pas dans le numéro de Titans où il a été publié en premier en VF (merci à MonsieurP dont l’oeil de lynx a remarqué ce détail).
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit fort logiquement du numéro 52. Il va y avoir assez peu de suspense en ce qui concerne les numéros pour les mois à venir ! 😉
Comme pour tous les tomes précédents, nous commençons la lecture de l’album par une introduction signée par le community manager de Panini Comics. Ce dernier nous rappelle le contexte de cette saga très innovante, et nous explique à quel point cette publication était très surprenante à l’époque.
En effet avec ce volume c’est L’ère d’Apocalypse qui commence après le prologue constitué par La quête de Légion dont nous vous parlions il y a quinze jours. C’était en effet assez culotté de la part de Marvel de totalement stopper ses titres mutants pour les remplacer par d’autres se situant tous dans le cadre de la saga L’ère d’Apocalypse.
Suite à la mort du Professeur Xavier, nous sommes dans un contexte totalement différent : Apocalypse a pris le pouvoir, mettant ainsi en pratique sa doctrine darwinienne de la domination du plus fort avec les mutants à son service qui font la loi. Nous sommes résolument dans une ambiance de désolation post-apocalyptique, où toute notion même d’espoir semble s’être évanouie. Les rôles sont inversés par rapport au contexte de Days of future past, mais cette saga historique des X-Men ferait presque office de journée à la plage par rapport à ce qui se passe dans L’ère d’Apocalypse !
Au fil de l’album, nous découvrons les membres de l’univers mutant dans les différentes séries lancées à l’occasion du crossover. Il est intéressant de constater à quel point les cartes ont été rebattues avec la mort de Charles Xavier : Cyclope et Havok au service d’Apocalypse, le Fauve devenu un savant cinglé et sanguinaire, Angel tenant un établissement huppé et différentes équipes de mutants faisant face à l’ordre établi dont les X-Men dirigés par… Magneto !
L’ère d’Apocalypse est une histoire un peu complexe à appréhender du fait de sa grande densité : au fil des épisodes il se passe beaucoup de choses – avec en outre des événements sous-entendus et des mystères – et il y a beaucoup de personnages à suivre. Cela reste très intéressant, et l’exercice de style consistant à réinventer les personnages dans un cadre totalement différent fonctionne très bien.
Il y a plusieurs intrigues menées en parallèle dans ces épisodes, la principale tournant autour de la découverte que cet univers ne devrait pas exister tel qu’il est. Bishop a en effet conservé des souvenirs de la réalité d’avant, ce qui lui permet de convaincre plusieurs personnages qu’il faut tout remettre en place. On trouve d’ailleurs ici un mécanisme devenu classique de la fausse réalité dont un seul personnage perçoit le caractère anormal. Par la suite on retrouvera des variantes du concept dans House of M, Flashpoint, Heroes reborn…
Malgré sa densité et la grande quantité d’informations à assimiler, ce premier tome est vraiment très intéressant. On est dans un contexte très dur, avec des personnages désespérés face à des antagonistes très puissants et aux méthodes brutales. Les intrigues sont menées de concert sur un rythme bien dosé, et on se prend vite au jeu de la découverte des versions « Apocalypse » des personnages.
Côté graphisme, il y a pas mal d’artistes à l’œuvre dans cet album pour un résultat globalement très bon. Une fois encore, on reconnait bien la patine des années 90 au fil des différents épisodes mais ça fonctionne plutôt pas mal. Après tout n’est pas au même niveau, mais les épisodes s’équilibrent entre eux pour un résultat global de bonne qualité.
Côté bonus, nous avons droit à texte de 1995 expliquant comment la saga a vu le jour.
On continue avec L’ère d’Apocalypse dans le prochain numéro. Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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On sent que les couvertures de Madureira sont un choix éditorial 🙂 (hein, Makma, on fait aussi du manga, non? 🙂
Allez, je suis motivé, je suis sûr que ça va être une bonne période… bon, j’en suis qu’au n°31, bienvenue à Genosha.
En tout cas ça claque ces couvertures 🙂