X-Men : La collection mutante, est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 30, disponible en kiosque : Déchirée.
Il y a deux semaines, nous retrouvions en kiosque le vingt-neuvième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men : La collection mutante : Renouveau, par Chris Claremont, Bob McLeod et Sal Buscema
Cette semaine, c’est au tour du numéro 30 de la collection d’être disponible, mettant en scène les X-Men : Déchirée, par Joss Whedon et John Cassaday. Il est vendu au prix de 12.99€.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
| Astonishing X-Men #13 | Joss Whedon / John Cassaday / John Cassaday | 04/2006 | |
| Astonishing X-Men #14 | Joss Whedon / John Cassaday / John Cassaday | 06/2006 | |
| Astonishing X-Men #15 | Joss Whedon / John Cassaday / John Cassaday | 08/2006 | |
| Astonishing X-Men #16 | Joss Whedon / John Cassaday / John Cassaday | 10/2006 | |
| Astonishing X-Men #17 | Joss Whedon / John Cassaday / John Cassaday | 11/2006 | |
| Astonishing X-Men #18 | Joss Whedon / John Cassaday / John Cassaday | 12/2006 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier.
Côté impression, il n’y a rien à signaler en ce qui concerne d’éventuels défauts de rendu pour l’essentiel de l’album. Vu que les épisodes sont tout de même relativement récents (15 ans tout de même, comme le temps passe…), c’est assez logique de ne pas avoir de soucis au niveau du rendu des planches.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du numéro 79.
Comme pour les tomes précédents, l’album débute par une introduction rédigée par le community manager de Panini Comics. Il revient sur la fin du tome précédent, donnant quelques informations sur les personnages qui s’y trouvaient et sont amenés à jouer un rôle important dans l’album.
Nous sommes donc dans la suite du run de Joss Whedon au cours duquel il a donné son interprétation des X-Men qui ont ainsi retrouvé une approche plus super-héroïque. L’auteur abat ses cartes, en montrant comment un ennemi particulièrement inattendu peut semer une sacrée zizanie au sein de l’équipe de super-héros mutants. Et c’est d’autant plus facile que le Professeur Xavier n’est pas parmi eux pour les guider vu qu’il n’est plus spécialement le bienvenu suite à la révélation de ses vilains secrets.
Joss Whedon ne se contente cependant pas de sortir des adversaires d’un chapeau pour orchestrer des bastons de super slips. Il y a bien de la baston, mais il y a aussi une étude des différents personnages, notamment de Cyclope dont la psychologie est examinée à la loupe avec une conclusion tout à fait pertinente sur sa personnalité. Le personnage de Kitty est également particulièrement mis en avant, montrant une nouvelle fois que celle qu’on voit toujours comme la petite gamine des X-Men a grandi et sacrément gagné en maturité. La fin d’un des épisodes, qui constitue un hommage à une histoire bien connue des X-Men, est d’ailleurs tout à fait révélatrice de la nature particulièrement dangereuse de Shadowcat qu’il vaut vraiment mieux éviter d’énerver.
Les épisodes qui composent cet arc sont riches en rebondissements, avec pas mal de surprises qu’on ne voit pas forcément arriver. En fait l’auteur nous livre un remarquable numéro d’illusionniste, en nous agitant sous le nez de quoi attirer notre attention sur de fausses pistes tout en continuant à aligner ses pions l’air de rien. Le fin mot de tout ceci est très bien trouvé, et constitue là aussi une étude soignée d’un personnage montrant des aspects inattendus de sa personnalité. On appréciera aussi que l’auteur ne cherche pas à démolir le travail de ses prédécesseurs (notamment Grant Morrison), mais au contraire l’intègre pour mieux le développer.
Depuis le début de son run, Joss Whedon nous livre une version vraiment bien fichue des X-Men et ces épisodes confirment cette impression. L’arc est passionnant, avec plein de bonnes idées et des dialogues percutants. On est vraiment dans une très bonne période des X-Men, avec une très bonne utilisation de leur concept et une très bonne caractérisation des personnages.
Parallèlement à l’intrigue principale de l’arc, nous avons aussi droit au développement d’une autre intrigue poursuivant les événements relatifs au retour de Colossus et le combat contre Ord. Impliquant le SWORD, cette intrigue secondaire – qui va finir par ne plus l’être autant que ça – est très intéressante également. La révélation de la taupe de l’agent Brand est là aussi bien trouvée, et tout ceci donne furieusement envie de lire la suite de la série mais malheureusement comme nous l’avons constaté sur le planning prévisionnel de la collection il va falloir attendre un bon moment pour ça.
Du côté du graphisme, on retrouve le très talentueux John Cassaday qui livre une nouvelle fois une prestation tout à fait remarquable. Les planches sont magnifiquement dessinées, avec une mise en page qui en met plein les yeux au lecteur. Les scènes d’action sont en outre très soignées, avec un bon rendu de la puissance des personnages. La colorisation de Glynis Wein et George Roussos est en outre très soignée, et les planches sont vraiment éclatantes.
Côté bonus, le sommaire de l’album est complété par une correspondance électronique entre Joss Whedon et Marvel.
Retour à une période antérieure pour le prochain numéro, avec le combat des X-Men contre une nation qui exploite les mutants : Bienvenue à Genosha. Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Celui-ci s’annonce bien… mais j’ai dû mal à me projeter, j’attends les 28 et 29 et je viens de laborieusement finir « A la poursuite de Xavier »… mais quel remplissage de pages pour rien. 🙂 je ne me rendais pas compte à l’époque… en tout cas la gestion de Bastion dans la collection est proche de l’incompréhensible.
Mais ici on parle de Whedon et c’est du même genre que Morrisson : cinématographique (et plus glauque pour Morrison).
Je mets en effet au défi un lecteur n’ayant jamais lu une ligne sur Bastion de comprendre de quoi il retourne exactement juste en suivant la collection ! (à part qu’il est très très méchant avec les mutants)