X-Men : La collection mutante, est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 24, disponible en kiosque : Les ères d’Apocalypse.
Il y a un peu moins de deux semaines, nous retrouvions en kiosque le vingt-troisième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men : La collection mutante : Les Douze, par Alan Davis, Terry Kavanagh, Joe Pruett, Erik Larsen, Fabian Nicieza, Rob Liefeld, Bernard Chang, Tom Raney, Roger Cruz et Mike Miller.
Cette semaine, c’est au tour du numéro 24 de la collection d’être disponible, mettant en scène les X-Men et leurs alliés : Les ères d’Apocalypse, par Alan Davis, Terry Kavanagh, Joe Pruett, Erik Larsen, Joseph Harris, Bernard Chang,Tom Raney, Brett Booth, Roger Cruz, Adam Kubert et Graham Nolan. Il est vendu au prix de 12.99€.
Comme les tomes précédents depuis le numéro 21, le numéro 24 est vendu sans le moindre emballage. Suivant le point de vente où le lecteur se le procure, cela peut être embêtant pour trouver un exemplaire en très bon état si par malheur une personne peu soigneuse l’a tripoté avant.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
Attention : Le sommaire de la quatrième de couverture est faux ! Il manque en effet deux épisodes par rapport au contenu réel de l’album, le sommaire complet est listé ci-dessous dans notre désormais traditionnel listing détaillé des épisodes.
Cable #77 | Joe Pruett / Bernard Chang / Andy Owens, Rodney Ramos | 03/2000 | |
The search for Cyclops #1 | Joseph Harris / Tom Raney / Scott Hanna | 12/2000 | |
The search for Cyclops #2 | Joseph Harris / Tom Raney / Scott Hanna | 01/2001 | |
The search for Cyclops #3 | Joseph Harris / Tom Raney / Scott Hanna | 02/2001 | |
The search for Cyclops #4 | Joseph Harris / Tom Raney / Scott Hanna | 03/2001 | |
Uncanny X-Men #378 | Alan Davis, Terry Kavanagh / Adam Kubert, Graham Nolan / Tim Townsend, Jimmy Palmiotti | 03/2000 | |
Wolverine #148 | Erik Larsen / Roger Cruz / Andy Owens, Scott Koblish | 03/2000 | |
X-Men #98 | Alan Davis, Terry Kavanagh / Alan Davis / Mark Farmer | 03/2000 | |
X-Men Unlimited #26 | Joe Pruett / Brett Booth / Sal Regla, Rick Ketcham, Scott Koblish | 03/2000 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier.
Côté impression, comme pour le numéro précédent il n’y a rien à signaler en ce qui concerne d’éventuels défauts de rendu. On remarque juste un petit décalage (ou défaut de massicotage) sur la première page de X-Men Unlimited qui coupe le début des noms de l’équipe créative.
Par contre côté traduction, il est fort regrettable qu’il y a ait une bourde transformant « Red » (« Rouquine ») qui est le surnom de Jean Grey en « Reed » qui est le prénom de Mister Fantastic, ce qui n’a strictement rien à faire dans l’histoire vu qu’il s’agit de Jean. Les remplacements automatiques de texte c’est bien, mais il ne faut pas en abuser… 😉
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit tout à fait logiquement du 66 vu qu’il s’agit de la suite de l’album précédent.
Ce vingt-quatrième tome s’ouvre une fois de plus sur une intéressante introduction du community manager de Panini Comics, qui commence par un résumé des épisodes précédents pour nous remettre dans le contexte de l’époque avant d’embrayer sur le contenu de l’album.
Donc, Les douze c’est fini, et nous sommes maintenant dans ses conséquences avec Les ères d’Apocalypse ! Les auteurs explorent donc plusieurs réalités alternatives et même plusieurs temporalités suite à la fusion entre Cyclope et Apocalypse, ce dernier essayant de compléter totalement le processus qui n’a pas eu les effets escomptés.
Ces épisodes sont intéressants, offrant des relectures de l’univers des X-Men avec des différences marquées par rapport à celui que l’on connait. On n’est pas vraiment dans un registre à la What if… ? avec un événement entrainant une divergence mais on est plus en mode « C’est pas pareil et c’est pas normal », avec des personnages qui sentent intuitivement que tout ceci n’est pas bon.
Les réalités alternatives sont plutôt bien pensées, avec notamment une nouvelle fois les Quatre Fantastiques « bis » déjà vus dans les années 90 : Wolverine, Spider-Man, Hulk et Ghost rider. Les épisodes les plus intéressants de Les ères d’Apocalypse sont ceux d’Alan Davis, qui sont situés respectivement au début et à la fin (plutôt « une » fin) des aventures des X-Men. D’ailleurs, ça a un petit côté X-Men : La fin. En tout cas on ne s’ennuie pas avec ces épisodes !
Côté graphisme, les styles sont très différents suivant les épisodes et cela renforce justement le côté très disparate de ces univers alternatifs : quitte à explorer des réalités différentes, autant qu’elles ne se ressemblent pas ! La qualité est au rendez-vous dans ces différents épisodes, avec des artistes inspirés.
Mais l’album conclut complètement la saga de Cyclope et Apocalypse avec l’inclusion de la saga Search for Cyclops : Jean Grey et Cable, les deux seuls persuadés que Cyclope a survécu malgré sa fusion avec Apocalypse se lancent à sa recherche tandis que celui qu’ils essaient de trouver doit lutter contre l’influence grandissante de son ennemi au sein de son esprit.
Cette saga en quatre épisodes se lit bien, avec une bonne utilisation du contexte de la fusion forcée entre Cyclope et Apocalypse. Elle est juste un peu frustrante parce qu’on fait bien monter la mayonnaise et finalement ça se résout très rapidement même s’il y aura des conséquences ultérieures qui seront notamment explorées dans le run de Grant Morrison.
Le dessin est de son côté plutôt soigné, et on peut être assez surpris de l’évolution des costumes de Jean et Cable vu qu’entre temps il y a eu une période de redesign assez peu heureux des X-Men.
Côté bonus, nous avons droit à une galerie de couvertures plutôt abondante. C’est par contre assez regrettable qu’on y retrouve celles d’un numéro non présent dans l’album !
On reste change totalement de contexte pour le prochain numéro en repartant des années 80, avec un album centré sur Illyana Raspoutine : Magie. Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Merci. Super comme d’habitude. En tant qu’abonné, je n’en suis qu’aux Quatre Cavaliers mais la thématique Apocalypse se poursuit! 🙂
Je ne regrette pas du tout cette collection, ça se confirme.
Moi aussi je suis très satisfait 🙂
Bon, après lecture, c’est quand même un tome assez frustrant :
– Les 2 numéros d’Allan Davis + celui de Cable montre bien le retour à la salle des Douze… même si on ne comprend pas les reboots des scenarii entre les épisodes.
– Les 2 autres ne semblent pas briser de boucle.
– Le passage à la mini-série n’est pas compréhensible entre le départ de Cyclope/Apocalypse avec le Monolithe et l’apparition de Scott amnésique repris en main par des agents d’Apocalypse… bah fallait peut-être pas le laisser partir?
Bref, si c’était ça le grand plan d’Apocalypse gravé dans les pierres des pyramides… bah c’est un peu pourri 🙂
En fait toute l’histoire des Douze était différente à la base, il a fallu bricoler pour raccrocher les wagons avec en plus des personnages qui n’étaient plus disponibles entre temps (d’où le drôle de trafic autour de Havok et du Monolithe). 😉
Sinon c’est clair que passer directement à la mini-série c’est un peu brutal. 🙂