X-Men : La collection mutante, est une collection éditée par Hachette. Retour sur son numéro 14, disponible en kiosque : Impérial.
Il y a deux semaines, nous retrouvions en kiosque le treizième numéro de la collection Hachette intitulée X-Men : La collection mutante : Ennemi public, par Chris Claremont, John Romita Jr et Craig Hamilton.
Cette semaine, c’est au tour du numéro 14 de la collection d’être disponible, mettant en scène les X-Men : Impérial, par Grant Morrison, Frank Quitely, Ethan Van Sciver, Tom Derenick et Igor Kordey. Il est vendu au prix de 12.99€.
Pour ce quatorzième numéro, on retrouve le packaging habituel de la collection depuis le second numéro.
Nous vous recommandons une fois de plus de discuter avec votre libraire qui pourra vous mettre votre exemplaire de côté tous les quinze jours, ce qui assure également que la collection sera suivie dans son point de vente.
New X-Men #118 | Grant Morrison / Ethan Van Sciver / Scott Hanna, Sandu Florea, Prentis Rollins | 11/2001 | |
New X-Men #119 | Grant Morrison / Igor Kordey / Igor Kordey | 12/2001 | |
New X-Men #120 | Grant Morrison / Igor Kordey / Igor Kordey | 01/2002 | |
New X-Men #121 | Grant Morrison / Frank Quitely / Frank Quitely | 02/2002 | |
New X-Men #122 | Grant Morrison / Frank Quitely / Sandu Florea, Tim Townsend, Rich Perrotta | 03/2002 | |
New X-Men #123 | Grant Morrison / Tom Derenick, Ethan Van Sciver / Scott Hanna, Sandu Florea, Tim Townsend, Danny Miki | 04/2002 | |
New X-Men #124 | Grant Morrison / Igor Kordey / Igor Kordey | 05/2002 | |
New X-Men #125 | Grant Morrison / Igor Kordey / Igor Kordey | 06/2002 | |
New X-Men #126 | Grant Morrison / Frank Quitely / Tim Townsend | 07/2002 |
Du côté de l’édition, c’est toujours le même type d’album depuis le début de la collection en ce qui concerne le format et le papier.
L’impression est de bonne qualité, rien à signaler dans ce tome au niveau du rendu et des détails des planches. Comme nous sommes dans une période plus récente, c’est assez normal.
Concernant le numéro sur le dos de l’album, il s’agit du 70.
Tradition oblige, le community manager de Panini Comics nous livre une introduction intéressante mais avec une différence par rapport aux précédentes : il s’attarde non pas sur le contenu de l’album mais plus sur quelque chose qui y tient une place importante : l’empire Shi’Ar. En effet, il était compliqué de mettre en avant tel ou tel aspect de ce livre sans spoiler les surprises de Grant Morrison.
Suite directe de l’album 69 (6e tome de la collection) intitulé E comme extinction, Impérial s’ouvre donc sur les conséquences de l’acte fort surprenant de Charles Xavier de dévoiler son identité publiquement et le vrai statut de son école ainsi que sur les agissements d’une nouvelle faction ayant une vision particulièrement dérangeante des mutants.
A l’instar d’Aurélien Vives, il nous apparaitrait un peu dommage de vous dévoiler tout ce que l’imagination débordante de Grant Morrison vous réserve pour ce tome. Sachez en tout cas que comme pour le reste de son run sur X-Men (rebaptisée New X-Men pour l’occasion) le scénariste a mis en place des concepts ambitieux en revisitant totalement tout ce qui fait l’essence même des aventures des X-Men. L’ambiance est radicalement différente de celle des épisodes signés par ses prédécesseurs, avec au passage l’introduction de nouveaux personnages très bien trouvés où l’on reconnait bien la patte de l’auteur.
Ce tome est passionnant, avec beaucoup d’idées originales et très bien exploitées dans un contexte qui ferait parfois plus penser à du Vertigo qu’à du Marvel. L’idée était véritablement de secouer l’univers des X-Men qui tournait en rond à cette époque, et nous ne pouvons que constater avec cet album que Grant Morrison a bel et bien gagné son pari. Et encore, il ira plus loin dans la suite de son run !
Parmi les épisodes au sommaire de cet album figure l’épisode « Nuff said » de la série. « Nuff said » (« assez parlé »), basé sur une expression de Stan Lee, était un projet de Marvel consistant à publier un épisode des séries en cours sans aucun dialogue. C’est ici que le talent narratif des artistes prenait tout son sens, racontant ainsi une histoire sans le support des mots du scénariste. L’épisode en question est une petite merveille du genre, avec une narration graphique très efficace et une très bonne utilisation du concept qui met particulièrement en avant le sens de l’étrange que l’on retrouve dans l’oeuvre de Grant Morrison.
Et puisqu’on parle du graphisme, penchons nous un peu sur celui de cet album. Quatre artistes sont à l’oeuvre, avec des styles différents mais complémentaires. A l’image du scénario, on sent une volonté de s’écarter de la représentation plus classique des X-Men et pas seulement à cause de leurs tenues.
Tous les épisodes ne sont pas du même niveau, mais globalement le rendu graphique est de qualité avec une très bonne mise en images de l’ambiance de cette déclinaison ambitieuse des X-Men.
Côté bonus, nous avons droit à une illustration crayonnée d’Igor Kordey, non utilisée dans la série.
Sortez les tenues de gala pour le quinzième tome, où aura lieu le mariage de Cyclope et Phénix ! Rendez-vous dans quinze jours !
Retrouvez nos chroniques sur les tomes précédents de X-Men : La collection mutante :
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Merci pour la chronique : 118 à 126, ça doit donner quelque chose de plus épais que le tome 69 qui se lisait très vite… mais que je pourrais relire avant d’attaquer le 70. A dans 2 semaines.
Oui le livre est épais, ça fait plaisir 🙂 En tout cas pour ma part c’est intéressant de relire ces épisodes avec plus d’expérience sur les travaux de Grant Morrison, que je découvrais totalement à l’époque.
S’ils suivent les TPB et publient tout Morrison ça ferait 5 autres tomes de respectivement de 7, 5, 7, 5 (dont un double) et 4 épisodes.
J’espère qu’ils publieront « Here comes Tomorrow » qui est le seul que je n’ai pas en cartonné (j’ai les 3 premiers Deluxe, et après comparaison d’édition et de traduction, je les garde).
Ce serait quand même très décevant de ne pas avoir Here comes tomorrow, qui est vraiment une superbe conclusion de tout ceci.