Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : Marvel Comics 7 (Panini Comics).
Tous les mardi, Le mardi on lit aussi ! est votre rendez-vous hebdomadaire qui vous propose la chronique de revues et softcovers. Nous tâchons de vous les présenter assez rapidement (tout en étant soumis aux décalages de sorties), en évitant au maximum les spoilers.
Après une bonne dose de vintage la semaine dernière, nous poursuivons les titres de juillet avec Marvel Comics 7.
Marvel Comics 7
Contenu : Free Comic Book Day: Venom/Spider-Man (2021), Amazing Spider-Man (2018) 74-77, Avengers Forever (2021) 1, Iron Man (2020) 16 et Thor (2020) 20, inédits
- Éditeur : Panini Comics
- Périodicité : Mensuel
- Prix : 16.00€
- Date de sortie : 06/07/2022
- Format : Softcover, 176 pages
- EAN : 9791039109116
Amazing Spider-Man (Wells, Thompson / Gleason, Fiorelli, Foreman, Pichelli)
Après la spectaculaire conclusion de la saga de l’Ame soeur et par la même occasion du run de Nick Spencer, c’est une nouvelle ère qui débute pour Spider-Man.
Zeb Wells pose ici les briques du nouveau statu-quo arachnéen, faisant revenir un personnage bien connu des lecteurs des aventures de Spider-Man pour cohabiter avec lui… mais cela va même encore plus loin en mettant en place une situation insolite qui arrive d’une façon assez brutale (c’est compliqué de rester évasif pour ne pas griller les surprises des histoires du numéro).
L’idée qui sert de clef de voûte à l’intrigue globale de ces épisodes est bonne, avec une bonne mise en place du nouveau cadre des récits à base de Tisseurs. Il y a quelques mystères qui sont sous-entendus, de quoi avoir quelques questions à se poser par la suite. Quant au dénouement du dernier épisode présent dans ce softcover, il remplit parfaitement son office de cliffhanger !
L’ensemble des récits sur Spider-Man est d’un bon niveau, tant au niveau de l’écriture que du graphisme qui est soigné. A l’image de ce que l’on retrouve dans l’univers mutant, Marvel regarde dans le rétroviseur pour convoquer une certaine nostalgie de récits anciens et cela donne une intrigue générale qui a le bon goût de bien fonctionner.
Comme exprimé plus haut, le graphisme des épisodes est signé de plusieurs artistes qui livrent une prestation impeccable. Fini le côté très sombre liée aux arcs de l’Ame soeur, et même si certains moments de ces épisodes ne sont pas bien gais on reste dans un graphisme globalement plus lumineux.
Avengers (Aaron / Kuder)
On débute là aussi une nouvelle saga pour les Avengers, dont le nom rappellera des souvenirs aux lecteurs : Avengers Forever !
Nous suivons donc les aventures d’une version pour le moins surprenante de Ant-Man, où c’est Tony Stark qui tient le rôle du super-héros miniature. On se rend assez vite compte que l’on n’est pas dans la chronologie classique mais « ailleurs », et on découvre petit à petit les tenants et aboutissants du contexte associé à ces épisodes.
Nous avons pu être assez critiques sur certains arcs d’Avengers signés Jason Aaron (notamment les bastons pour le Phénix), mais ce début est bien ficelé et donne envie d’en lire davantage, ce qui est plutôt bon signe !
La partie graphique de cet épisode n’est pas en reste, et s’avère être particulièrement soignée.
Iron Man (Catwell / Ohta)
L’arc où Iron Man a -longuement – combattu Korvac est terminé, mais Tony Stark a conservé ses nouveaux pouvoirs cosmiques !
Tout le monde n’est pas forcément taillé pour devenir une sorte de divinité cosmique, et le sujet de l’épisode tourne justement autour des inquiétudes de l’entourage de Tony Stark à le voir posséder des pouvoirs immenses. Il faut dire que tout au long de sa carrière il a pu donner quelques inquiétudes sur sa stabilité, notamment lorsqu’il buvait, et cela ne rassure pas forcément de le savoir ainsi doué de pouvoirs immenses.
L’épisode est intéressant, avec une idée toute simple pour son intrigue mais qui est d’une efficacité redoutable. Pour le coup, si on se plaint parfois des caractérisations de personnages là force est de constater que tout en étant la démonstration que la route de l’Enfer est pavée des meilleures intentions les agissements de Tony Stark sont particulièrement Starkiens !
En ce qui concerne le dessin, on reste dans un style très proche de l’arc précédent. Ca fonctionne bien, avec des planches soignées.
Thor (Cates / Klein)
Pour terminer le softcover, on avance dans l’énigme autour du vol de Mjolnir !
Tout en continuant de creuser la relation pour le moins conflictuelle entre Thor et son père Odin, Donny Cates met en avant toute la sauvagerie associée à l’emploi du marteau volé. De quoi mettre Thor face à la brutalité des agissements du porteur du marteau enchanté, ce qui est plus aisé à faire lorsqu’on est de l’autre côté du marteau !
Comme les précédents, l’épisode est passionnant avec toujours une caractérisation de Thor le rendant moins irréprochable que par le passé et une opposition bien ficelée entre le dieu du tonnerre et son père. L’auteur joue avec nos nerfs en nous faisant patienter pour la révélation, mais c’est suffisamment bien fait pour qu’on ne lui en veuille pas de trop.
Côté graphisme, les planches sont très soignées et reflètent très bien le côté sombre et dramatique de cette histoire.
Bilan : Une bonne collection de points de départ, avec des bonnes idées qui fusent de partout !
C’est tout pour aujourd’hui !
Le mardi on lit aussi ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine, où nous continuerons les titres de juillet… A mardi prochain !
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