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MODOK : Critique sans spoiler de la saison 1 de la série

MODOK

 

Critique sans spoiler de la saison 1 de la série MODOK diffusée sur Disney+ en 2021.

Avec Patton Oswalt, Aimee Garcia, Ben Schwartz, Melissa Fumero, Wendi McLendon-Covey, Beck Bennett, Jon Daly, Sam Richardson…

 

Aussi méchant que mégalomane, M.O.D.O.K. poursuit depuis longtemps le rêve de conquérir le monde. Mais après des années de revers et d’échecs contre les héros les plus puissants de la Terre, il a mené son organisation (A.I.M) droit dans le mur. Désormais évincé de celle-ci et confronté à un mariage et à une vie de famille qui prennent l’eau eux aussi, M.O.D.O.K. – l’organisme mental conçu uniquement pour tuer (Mental Organism Designed Only for Killing) – est sur le point de relever son plus grand défi : la crise de la quarantaine.

 

MODOK

 

MODOK, un délire en stop motion…

Après un premier épisode qui permettait de planter le décor, les dix épisodes de la première saison ont été diffusés… et on reste dans la même logique. Tout est en effet prétexte à des situations absurdes et/ou scabreuses, avec des dialogues décalés et des personnages complètement improbables. Il y a tout de même une logique dans cette folie et les intrigues tiennent debout, et ce n’était pas gagné vu que tout ceci est tout de même bien barré et même trash.

 

MODOK

 

A ce titre, le choix du stop motion pour la réalisation de la série est particulièrement pertinent. C’est en effet beaucoup plus supportable de voir des personnages perdre des membres ou être rongés à l’acide sous cette forme, car le téléspectateur prend forcément plus de recul qu’avec de l’action « live ». Par rapport à une animation classique, le stop motion apporte en outre un côté particulièrement décalé qui colle très bien à l’ambiance de la série.

… mais pas seulement !

Avec son personnage principal survolté, ses autres personnages improbables et ses situations qui ne ne le sont pas moins, MODOK aurait pu se contenter d’être un bon gros délire façon Nextwave… mais sa force est de justement ne pas se limiter à ça. Oui, MODOK est un personnage hilarant avec son côté loser récurrent doublé d’un égo de taille cosmique, sauf qu’en plus de ses plans débiles il a une préoccupation importante : sa famille.

 

MODOK

 

La thématique familiale est au cœur des intrigues de cette saison, avec un traitement pertinent initialement soigneusement dissimulé derrière une couche de délire mais de plus en plus flagrant au fil des épisodes. En plus de son côté super-vilain d’opérette qui rate tous ses plans – un Dr Denfer puissance dix en somme – MODOK gagne la sympathie du téléspectateur avec ses fêlures et des moments très touchants qui permettent de voir l’homme triste derrière l’affreux jojo de carnaval. C’est ce délicat équilibre entre le délire et les choses plus liées au registre de l’émotion qui font de cette première saison de MODOK une vraie réussite.

Une interprétation impeccable

L’un des atouts majeurs de MODOK est son casting, dominé par Patton Oswalt. Le comédien, qui tient le rôle de MODOK en plus d’être showrunner de la série, est complètement déchaîné et même parfois difficile à suivre lorsqu’il débite des torrents d’âneries douteuses. Il est cependant tout aussi à l’aise lors des moments qui reposent plus sur l’émotion que le comique, montrant que les clowns aussi peuvent être sérieux quand il le faut.

 

MODOK

 

Le reste du casting n’est pas en reste, avec des comédiens qui certes rament un peu pour exister quand leur collègue est là mais livrent des interprétations tout à fait réussies. Chaque interprète nous offre une très bonne prestation, ce qui rend le visionnage particulièrement agréable (Jon Hamm en Iron Man ou Nathan Fillion en Wonder Man, c’est un énorme oui). A noter que la VF s’en tire plutôt bien, avec Emmanuel Curtil qui tient le rôle titre avec talent (sans pour autant arriver à égaler la folie furieuse de la VO) et donne l’impression amusante de voir Chandler Bing avec une grosse tête en regardant la série en langue française.

MODOK : Des références à la fois pointues et en roue libre

Dès le premier épisode, MODOK surprend de par ses références très pointues aux comics qui lui servent de matériau de base. L’impression se poursuit d’épisode en épisode, les références étant tellement nombreuses qu’il serait épuisant de les noter en intégralité. D’ailleurs MODOK est beaucoup moins timide que le MCU car la série mélange allègrement les références à ce dernier, au X-Universe et à toute une galerie de personnages que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir à l’écran, de surcroit avec leurs costumes d’origine !

 

MODOK

 

Mais d’un autre côté, même si l’équipe créative a très bien fait ses devoirs ce n’est pas pour autant un « simple » catalogue Marvel appliqué à la lettre. La série se permet pas mal d’écarts avec son matériau d’origine en n’hésitant pas à tordre le cou à la fidélité de l’adaptation lorsque c’est l’occasion de caser un calembour (souvent de mauvais goût d’ailleurs). Sans faire de spoiler, on peut tout de même dire que MODOK présenté comme ayant sa grosse tête depuis l’enfance c’est totalement incohérent même si c’est drôle. En tout cas même s’il y a probablement des fans que ces écarts vont hérisser cela ne constitue pas non plus une trahison car cela va dans la logique de délire ambiant qui est une composante importante de la série.

En conclusion

Cette première saison de MODOK aura été surprenante : outre son côté (très) déjanté, la série traite des thématiques assez sérieuses sur la famille et offre des moments touchants. En vilain d’opérette, MODOK gagne en sympathie avezc son numéro d’affreux jojo loser porté par l’interprétation survoltée de Patton Oswalt.

 

MODOK




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Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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