Hier, alors que je vous relayais le test d’Arkham City fait par un site spécialisé, j’ai été avisé de l’arrivée de mon exemplaire du jeu que j’avais pris soin de réserver la semaine dernière.

J’ai donc pu jouer à ce jeu tant attendu toute la soirée, et maintenant je peux vous livrer mon avis sur ce jeu.

Après une journée bien chargée, me voici en possession du nouveau jeu consacré à Batman (en version Xbox).

A l’ouverture du boitier (en édition normale), deux choses me sautent aux yeux :

• Il n’y a pas de notice : juste un livret simple (une feuille A4 plié en 2) avec l’affiche du jeu et les mentions légales. Le manuel du jeu est à consulter sur le site (les joies de la dématérialisation).
• Le personnage de Catwoman s’active bel et bien avec un code, qui est fourni sur un papier se trouvant dans la boite du jeu. Je trouve le procédé plus que discutable : vu que le personnage est de toutes façons offert avec tous les jeux, il est clair que c’est fait pour torpiller le marché de l’occasion (puisque le code aura déjà été utilisée par le joueur d’avant).

Le temps d’installer le jeu sur le disque dur de la console et de manger, me voici fin prêt à démarrer le jeu. Je vais faire mon possible pour ne pas vous gâcher la découverte du jeu, en utilisant des balises spoilers si besoin est (ne les déplier que si vous ne redoutez pas de lire des révélations sur le jeu).

Le menu est assez similaire à celui d’Arkham Asylum, avec quelques petites différences dans l’agencement des rubriques et davantage d’emplacements de sauvegarde. La plupart des choix sont indisponibles, à part le lancement de l’histoire. Je choisis de me lancer au niveau Normal et c’est parti pour un tour !

Comme pour Arkham Asylum, le début du jeu fait participer le joueur à une cinématique. L’immersion est instantanée, les quelques instructions permettant une prise en main immédiate du personnage (et encore plus si on a joué au premier jeu).

[spoiler]

C’est en tout cas très surprenant de commencer le jeu en tant que Bruce Wayne, mais sympa comme tout et j’étais tout fou quand il a été temps d’enfiler le costume de Batman ! 😉

[/spoiler]

Au niveau équipement, Batman dispose de son arsenal habituel, mais certains gadgets sont disponibles dès le début (le gel explosif, la griffe). De nouveaux équipements sont disponibles, et sont déblocables au fur et à mesure du gain d’expérience.

[spoiler]

Les fumigènes sont très pratiques pour les phases de prédateur nocturne.

[/spoiler]

L’écran d’upgrade est beaucoup mieux fait, les mise à niveau de costume,  de gadgets et de techniques de combat sont différenciées alors qu’elles étaient regroupées (avec des logos différents) dans le premier jeu.

Le mode détection (le mode « détective ») a été grandement amélioré dans sa présentation, qui est nettement plus high tech mais par contre le rendu a été fait pour dissuader les joueurs de rester en permanence dans ce mode. Il vaut mieux l’utiliser de façon ponctuelle, alors qu’il était possible de faire tout Arkham Asylum en mode détection.

La carte a également subi un lifting, et on peut même marquer les fameux trophées de l’Homme mystère si on les voit sans pouvoir les prendre, histoire de ne pas chercher des heures pour les attraper plus tard. Les objectifs principaux de chaque phase peuvent céder la place à des objectifs secondaires, comme des phases d’entrainement en réalité augmentée.

Le contrôle du personnage, pour les déplacements et les combats, est très similaire au premier jeu. Des petites nouveautés ont fait leur apparition, mais elles sont documentées dans les écrans d’upgrade ou indiquées par le jeu (cette aide est débrayable). Si vous avez aimé les déplacements en vol plané dans Arkham Asylum, vous allez vous régaler car il est fait un usage intensif de la cape de Batman (on peut même combiner un vol plané à une utilisation du grappin ou faire un plongeon pour gagner de la vitesse).

Au niveau de l’aire de jeu, cela parait tout simplement énorme : l’Asile était déjà assez conséquent, mais en passe ici à des déplacements en extérieur et la carte laisse deviner une surface de jeu beaucoup plus grande. Une certaine liberté est laissée au joueur, qui peut décider (ou pas) de castagner des voyous en allant vers un objectif (et il y en a beaucoup !). L’usage de la cape pour planer est de rigueur, histoire de gagner du temps. On peut même s’accrocher à un hélicoptère qui survole la zone et en profiter pour avancer avec…

Arkham City propose comme son aîné des phases de combat et de prédateur nocturne. On retrouve assez facilement ses marques, même si le combat parait un poil plus fluide et le prédateur nocturne est encore amélioré avec notamment une IA plus performante (fini de disparaître sur une statue juste sous le nez d’un sbire, il vous verra et vous tirera dessus !).

[spoiler]

Parmi les nouveautés, on peut sauter à travers les vitres, ou assommer les sbires deux par deux en leur cognant la tête.

[/spoiler]

Parlons un peu technique maintenant. Graphiquement c’est vraiment très beau, avec des cinématiques de toute beauté et un rendu des personnages absolument impeccable. J’ai juste remarqué (histoire de chipoter) un poil d’aliasing par moments. Apparemment il est possible d’activer un rendu 3D de l’affichage, mais je n’ai pas ce qu’il faut pour essayer. L’animation est très fluide, sans aucune saccade et le personnage répond au quart de tour. Du côté du son, les musiques sont très réussies et le doublage est dans la continuité de celui d’Arkham Asylum.

Au bout d’environ 2h de jeu, je n’ai rien trouvé à redire sur Arkham City (à part le code de Catwoman). Cette suite me semble encore meilleure, et pourtant Arkham Asylum avait placé la barre très haut.

Je ne peux pas encore me prononcer sur la durée de vie du jeu, étant donné que je n’en suis qu’au début, mais je pense pouvoir affirmer que je vais passer pas mal de temps sur ce jeu… 🙂