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Flashback #60

 

Flashback

 

Flashback vous propose chaque semaine la chronique d’un titre ancien, paru à une période plus ou moins reculée.

Au programme cette semaine : Strange 176  (août 1984, Editions Lug)

 

La semaine dernière, Flashback s’était intéressé à un album de la collection Un récit complet Marvel mettant en scène les X-Men et les Micronautes. Cette semaine, nous remontons d’une année et changeons de formule de revue pour nous pencher sur un numéro de la revue phare des Editions Lug : Strange 176.

 

Flashback : Strange 176

Strange 176
Août 1984 – Editions Lug

 

L’invincible Iron-Man – Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là (O’Neil / McDonnel)

Episode VO : Iron Man #170 (1983)

 

Il s’agit d’un épisode historique à plus d’un titre de la série Iron Man : James « Rhodey » Rhodes devient Iron Man. Outre le fait qu’il remplace Tony Stark dans le rôle du Vengeur en armure qui est un personnage important de l’univers Marvel, c’est aussi l’occasion pour Marvel de donner un rôle de tout premier plan à un personnage afro-américain, dans la lignée de Black Panther ou encore Luke Cage. Enfin le personnage de Rhodey passe du rang de simple ami du héros à celui de héros tout court.

L’épisode est très bien fait, car Dennis O’Neil ne tombe pas dans la facilité de transformer instantanément Rhodey en super-héros : une amure microcircuitée de super-héros, ça ne se maîtrise pas en deux minutes ! L’épisode est bien fait en ce sens, posant les bases de ce que deviendra la série pour les numéros suivants : Rhodey qui apprend à devenir Iron Man avec Morley Edwin en soutien scientifique et Tony Stark qui passe au second plan en continuant sa descente aux enfers.

L’auteur continue en effet de montrer les ravages de l’alcoolisme de Tony Stark, illustrant la déchéance de celui qui abandonne ici son rôle pour « s’amuser ». La détresse de Tony Stark, dont le brillant esprit est montré ici comme totalement ravagé par la bouteille après la cuite monumentale qu’il a prise dans l’épisode précédent, est montrée d’une façon poignante.

Magma, le vilain de l’épisode, est de son coté assez accessoire et n’agit que comme catalyseur pour provoquer le basculement de Rhodey dans son nouveau rôle tandis que Stane continue à mener la danse dans l’ombre.

Côté dessin, le trait de Luke McDonnel est toujours un peu particulier – et surtout avec l’encrage de Steve Mitchell – mais c’est pas vilain et il faut reconnaitre que l’on ressent bien la puissance et le côté massif de l’armure d’Iron Man.

 

L’Homme Araignée – Peter Parker… criminel ! (O’Neil / McDonnel)

Episode VO : Amazing Spider-Man #219 (1981)

On retrouve Dennis O’Neil mais cette fois dans un tout autre registre : Spider-Man qui enquête sur des évasions de la fameuse prison de Riker’s Island se fait attraper et emprisonner sous son identité civile.

Il règne une véritable tension tout au long de l’épisode illustrant le combat de Peter Parker pour prouver son innocence sans pour autant dévoiler son identité secrète. Le suspense est très présent, car on se demande vraiment comment l’histoire va finir tandis que s’enchaînent les rebondissements. A noter que Dennis O’Neil fait intervenir Daredevil sous son identité de Matt Murdock mais sans parasiter l’intrigue avec un team-up costumé : c’est une histoire de Spider-Man qui se débrouille tout seul !

Du côté du dessin, on retrouve également Luke McDonnel mais on ne peut que constater que le rendu est très différent de l’aventure d’Iron Man qui précède. Certes, l’épisode est plus vieux de deux ans et le style peut évoluer, mais on peut aussi se dire que cela à voir avec l’encrage qui est cette fois de Jim Mooney. En tout cas c’est joliment illustré même si on n’est pas dans le même registre d’élégance dynamique qu’un John Romita Jr.

 

L’intrépide Daredevil – Ticker Parade, 1ère partie (Miller)

Episode VO : Daredevil #178 (1982)

 

Première partie d’un épisode saucissonné par Lug, où Daredevil cherche un moyen de faire tomber Randolph Cheryn, le candidat à la mairie de New York à la solde du Caïd. L’épisode est court mais percutant, Frank Miller mettant en scène Matt Murdock misant à la fois sur  ses talents d’avocat et ses aptitudes de super-héros pour mener à bien sa mission. C’est aussi là qu’entrent en scène les Héros à louer Iron Fist et Power Man, qui doivent protéger Matt Murdock sans connaître sa double identité et forcément sèment le bazar.

La lutte de Daredevil contre la montée au pouvoir de Randolph Cheryn est une période intéressante de la série, Frank Miller confrontant l’homme sans peur à un ennemi difficile à vaincre avec ses poings seuls tout en tissant dans l’ombre la toile du Caïd tirant les ficelles et recrutant des tueurs tels qu’Elektra.

Côté dessin, là aussi nous avons de la qualité avec des dessins très dynamiques de Frank Miller. Les acrobaties insensées du héros sont merveilleusement mises en images une fois encore, et les personnages « civils » sont bien représentés.

 

Rom le Chevalier de l’Espace – Quand l’union fait la force (Mantlo / Buscema)

Episode VO : Rom #44 (1983)

 

Rom est dans une situation plutôt compliquée : sa forme humaine se décompose tandis que son « vrai » lui est stocké dans un cube stabilisateur en attente de greffe dans son armure d’où a été expulsé Quasimodo. Comme on n’a jamais de chirurgien galadorien quand on en a besoin, fort heureusement passait par là le génial Gremlin qui décide d’aider à remettre le chevalier de l’espace sur pieds.

L’intrigue de Bill Mantlo repose en effet sur quelques facilités scénaristiques, mais c’est toujours un grand moment de voir Rom se dresser prêt au combat une fois qu’il a été sorti de son cube dégueu pour réintégrer son armure (on se demande d’ailleurs comment le vrai Rom peut avoir la même mémoire que le clone, vu qu’il était réduit à un tas d’organes et d’os dans un coin). C’est un peu bavard et redondant, et le personnage de Starshine (version Brandy Clark) est assez pénible mais les moments de bravoure de l’épisode compensent ses faiblesses.

Du côté du dessin, outrageusement censuré par Lug, le trait de Sal Buscema est malheureusement toujours noyé dans l’encrage calamiteux d’Akin et Gavey. Une partie de son style surnage dans ce carnage, ce qui rend l’épisode plutôt agréable à regarder (sauf le cube dégueu) mais on se dit que ça aurait pu être mieux sans le duo infernal à l’encrage.

 

 

Un numéro de Strange très agréable à lire, avec un épisode historique et des récits vraiment passionnants sauf Rom qui est décidément bien bavard.

 

 

La couverture et les informations sur ce titre proviennent du site ComicsVF.

 

Flashback vous donne rendez-vous la semaine prochaine avec un autre livre extrait des profondeurs des bibliothèques de la Watchtower ! 😉

 




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Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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