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Arrow : Clap de fin pour la série fondatrice de l’univers DC à la télévision

Télévision

 

Cette semaine, le dernier épisode de la série Arrow a été diffusé aux Etats Unis. Retour sur la conclusion d’une aventure qui aura duré huit ans. #Arrow

 

Je m’appelle Oliver Queen. Je suis resté cinq ans sur l’île où j’ai échoué, avec un seul but, survivre. Maintenant, je vais accéder à la dernière volonté de mon père. Me servir de la liste de noms qu’il m’a laissée et faire tomber les personnes qui gangrènent ma ville. Pour le faire, je dois devenir quelqu’un d’autre. Je dois devenir quelque chose d’autre.

C’est avec ces mots qu’Oliver Queen a débarqué à la télévision en 2012 aux Etats Unis. Rien ne laissait présager que la série irait bien au-delà des simples aventures d’un gars musclé jouant au justicier avec un arc. Nous sommes en 2020, la saison 8 vient de s’achever avec un épisode à l’ambiance résolument nostalgique.

 

Dangers spoilers   LA SUITE DE L’ARTICLE CONTIENT DES REVELATIONS SUR L’EPISODE ET LA SERIE (SPOILERS)  Dangers spoilers

 

Arrow

 

Au revoir Green Arrow

Oliver Queen a fait le sacrifice ultime lors de Crisis on Infinite Earths : mort dans la première partie du crossover, il revient ensuite dans le rôle du Spectre et restaure l’univers avec ses pouvoirs dans sa seconde partie. Ce n’était pas vraiment une surprise, car déjà depuis Elseworlds on sait qu’il a fait un marché avec le Monitor pour épargner la vie de ses amis.

 

Arrow

 

Avec cet épisode, nous avons donc droit aux funérailles d’Oliver Queen après qu’il ait eu droit à un hommage national à la fin du crossover. C’est l’occasion de dire au revoir au personnage incarné par Stephen Amell – qui n’est pas un grand comédien mais qui a tout de même un très grand charisme – mais aussi de conclure un cycle. Car c’est tout de même la série fondatrice de tout un univers qui s’achève tandis que le crossover a apporté son lot d’altérations sur la vie des personnages.

 

Un hommage au personnage mais aussi à la série Arrow

Si on revient en 2012, il faut bien reconnaître que côté séries de super-héros c’est un peu le désert : Smallville s’est terminée un peu plus tôt, et l’époque des séries telles que L’incroyable Hulk, Flash et Wonder Woman est bien loin (par charité on va oublier jusqu’à l’existence de Mutant X). Et puis arrive Arrow, qui impose dès le départ un personnage pas forcément hyper vendeur – et recréé par rapport à sa version Smallville – dans une ambiance plus violente que les séries de super-héros habituelles. Non seulement ça marche, mais en plus la série va faire des petits : Flash, Legends of Tomorrow et Batwoman sont des spin-off de Arrow, tandis que Supergirl et Black Lightning ont eu une genèse légèrement différente mais partagent le même univers.

 

Arrow

 

C’est donc tout un univers partagé qu’a inauguré Arrow, ridiculisant au passage les tentatives cinématographiques en ce sens et tout ça en partant d’un justicier avec un arc de retour d’une île déserte. Il n’est pas aberrant de penser que si l’offre de séries télévisées tirées de comics a littéralement explosé par la suite, y compris chez la concurrence (les séries Marvel de Netflix, Agents of SHIELD, Legion…) c’est bel et bien parce que Arrow a prouvé qu’on pouvait faire des séries adaptées de comics qui fonctionnent et fédèrent un public qui n’est pas forcément adepte de super-héros à la base.

Certes, les séries CW ont leurs défauts et la route de Arrow a été quelque peu chaotique en terme de qualité (on reparle de l’avion magique de Oliver Queen ou du ridicule Ricardo Diaz ?), mais  il faut bien se rendre à l’évidence que le paysage télévisuel en terme de super-héros a radicalement changé avec l’arrivée du Arrowverse. Ca méritait bien un hommage, et il n’est pas non plus aberrant de penser qu’il y a énormément d’aspects meta dans les discours rendant hommage à Oliver Queen et qu’il s’agit aussi de rendre un hommage – mérité – à la série qui a rendu tout ceci possible.

 

Arrow

 

Retour vers le passé

L’épisode est intéressant à plus d’un titre, car en plus de la partie « hommage » il y a des flashbacks sur les débuts d’Oliver Queen dans sa mission de justicier. C’est l’occasion de revenir sur l’évolution du personnage et de sa relation avec John Diggle, son allié indéfectible et véritable compas moral de la série, mais aussi de revenir aux fondamentaux de la série : les scènes d’action.

 

Arrow

 

On a un peu tendance à l’oublier, mais ce qui faisait le succès de la série dès la première saison ce sont les spectaculaires et violentes scènes d’action mettant en scène un personnage survolté qui tirait sur tout ce qui bouge avec une précision surhumaine. Cette ambiance sombre et nerveuse s’est malheureusement estompée au fil des saisons, notamment avec la construction progressive de la Team Arrow. Mais là, on retourne aux fondamentaux et c’est toujours aussi efficace !

 

Un dernier tour de piste et puis s’en va

La saison 8 a depuis son premier épisode des allures de jubilé pour Arrow. On retrouve en effet des références aux temps forts de la série depuis son commencement, mais on croise également beaucoup de personnages qui ont eu leur importance tout au long de ces huit saisons. Comme Urgences en son temps, la série s’achève en offrant à ses spectateurs un dernier tour de piste au cœur des intrigues qu’ils ont pu suivre au fil des ans et en faisant revenir des comédiens qui avaient quitté la série à l’exception notable de Manu Bennett qui n’est présent que sous la forme d’une séquence antérieure non utilisée.

 

Arrow

 

Le dernier épisode va encore plus loin, en faisant non seulement revenir les personnages emblématiques de la série mais aussi en ne recourant pas aux astuces habituelles : pas de doppelgänger – vous ne me ferez pas utiliser le terme de double astral – ou de voyage dans le temps, il s’agit bien des personnages d’origine. Ils sont de retour après une longue absence, voire même sont revenus à la vie vu qu’Oliver en a profité pour faire un peu de tuning sur l’univers qu’il a reconstruit… quoique le cas de Laurel Lance est un peu tiré par les cheveux, et vraisemblablement conditionné par le spin-off à venir.

Avec ce dernier épisode, l’émotion est donc au rendez-vous pour les spectateurs qui voient ainsi se conclure huit années de diffusion. La nostalgie est de mise, même si les scénaristes sont déjà tournés vers l’avenir et se permettent même de jouer une nouvelle fois avec le public via le mystérieux objet vert brillant que découvre John Diggle. Quant aux retrouvailles de Felicity et d’Oliver, c’est certes un peu convenu mais c’est touchant.

 

Arrow

 

Donc voilà, il est temps maintenant de dire au revoir à Arrow et j’ai envie de conclure avec un simple mot : merci.

 

Arrow

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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