Critique de la saison 2 de Harley Quinn, diffusée en 2020, garantie sans spoilers.

Avec les voix (en VO) de : Kaley Cuoco, Lake Bell, Alan Tudyk, Ron Funches, Tony Hale, Jason Alexander, JB Smoove, Diedrich Bader, Alfred Molina, Sanaa Lathan et Michael Ironside.

 

La suite des aventures loufoques de Harley Quinn dans une Gotham City dévastée et livrée aux super-vilains tandis que le Joker et Batman ont disparu.

 

 

Harley Quinn est de retour…

Après une première saison déchaînée, Harley Quinn (Kaley Cuoco) est de retour avec sa bande improbable de bras cassés. A la fin de la première saison, Gotham City a été particulièrement touchée lors de sa guerre contre le Joker, et cela sert de toile de fond pour les épisodes de la saison 2.

 

 

Comme dans la première saison, il y a beaucoup de personnages et Harley peut toujours compter sur son équipe de complices déjantés. Les personnages sont en effet toujours aussi barrés, et globalement – il y a une exception notable mais je n’en dirai pas plus – on arrive même à les trouver sympathiques et attachants. Mention spéciale à Kite-Man, dont le rôle est plus important dans cette saison. Le casting vocal est juste impeccable, avec des comédiens survoltés prêts à déclamer les pires horreurs épisode après épisode.

 

 

… et Poison Ivy aussi !

Lors de la saison 1 de la série, Poison Ivy (Lake Bell) tenait un rôle important aux côtés de Harley Quinn : en plus de rester dans la plus grande tradition des duos comiques avec l’auguste et le clown blanc, il y avait également pas mal de non-dits et de sous entendus dans leur relation. Sans faire de spoilers, on peut dire que dans la saison 2 la relation entre Harley Quinn et Poison Ivy évolue grandement, d’autant que la situation personnelle de cette dernière change (ce qui fait d’ailleurs office de fil rouge pour la seconde partie de la saison).

 

 

Cette évolution est paradoxalement traitée avec justesse et sans en faire de trop, ce qui fait un contraste avec le déluge de gros mots et de situations douteuses qui font partie de l’identité de la série. Harley Quinn a aussi pas mal évolué dans sa tête, et tout en restant farfelue et violente elle a mûri et progressé par rapport à sa relation avec le Joker.

 

 

De nouveaux personnages se joignent au carnage

Après une belle galerie de personnage de l’univers DC dans la première saison, de nouvelles têtes se joignent à la fête. Mister Freeze (Alfred Molina), Catwoman (Sanaa Lathan), Batgirl (Briana Cuoco) et même Darkseid (Michael Ironside) sont au menu de la saison 2 de Harley Quinn.

 

 

Comme les autres personnages, ils sont traités de façon potache et irrévérencieuse et se joignent à la folie ambiante de la série. De mémoire de lecteur et/ou spectateur, on n’a jamais vu les personnages DC aussi malmenés pour le plus grand bonheur des amateurs d’humour (très) noir. Mais encore une fois les auteurs se sont bien documentés et il y a des références parfois pointues au Bat-Universe, voire à l’univers DC.

 

 

Une seconde saison encore pire que la première !

La première saison de Harley Quinn allait très loin en ce qui concerne le gore, la violence et les situations scabreuses. La saison 2 va encore plus loin dans tous les registres : encore plus violente et plus gore, sans oublier des dialogues parfois bien scabreux. Mais elle est surtout vraiment très drôle, même si l’humour est contrebalancé par des moments très touchants.

 

 

Le contexte particulier de la saison, à savoir une Gotham dévastée et livrée aux super-vilains du Bat-Universe, est propice à tous les excès : entre les personnages qui se font zigouiller à tire larigot et ceux qui sont gratinés (une fois encore Jim Gordon prend très cher), on est dans une sorte de cartoon sous acide au ton particulièrement méchant. Mais cette déferlante d’humour noir fonctionne très bien, et la saison est très plaisante à regarder.

 

 

 

En conclusion

La seconde saison de Harley Quinn va encore plus loin que la première, et ravira les amateurs d’humour noir dans le cadre du Bat-Universe. Un très bon moment de détente, mais aussi une série touchante à plus d’un titre.

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