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Strange 206

Comme quand j'étais môme


Comme quand j’étais môme… vous propose aujourd’hui la chronique d’un numéro de Strange.

Strange 206 a été édité par Lug en février 1987 et contient des récits signés John Byrne, Tom De Falco & Ron Frenz, Tom De Falco & Sal Buscema et Dennis O’Neil & David Mazzuchelli.

Strange 206

 

Février 1987… Les vacances d’hiver se profilent à l’horizon (pas les préférées de mon genou) et les « revues du mois » sont de retour ! J’ai été très surpris par ce numéro, car même s’il y avait eu un indice dans un épisode précédent rien ne me laissait supposer que Guardian allait effectivement revenir. J’ai en plus trouvé cette histoire très bien pensée, même si par contre sa conclusion m’a mis mal à l’aise. Pour le reste de la revue, les épisodes de l’Araignée m’ont plu même si je n’ai pas aimé le graphisme du second épisode, et l’épisode de Daredevil m’a mis tout aussi mal à l’aise que la conclusion de la Division Alpha avec son ambiance morbide. Un numéro dont je conserve un souvenir mitigé, car même s’il est « important » les bémols dont je viens de parler ne m’ont pas donné envie de le relire autant que d’autres numéros.

 

La Division Alpha – Chapitre Un : Quand les morts ressuscitent… / Chapitre Deux : Tel Lazare ! (Byrne)

Après une introduction assez dispensable, et qui semble en outre tomber comme un cheveu sur la soupe (une référence à du contenu inédit en VF ?), John Byrne propose au lecteur de retrouver un personnage dont il avait réglé le compte plusieurs mois auparavant. Guardian. Mais comment le gentil mari de Heather peut-il avoir survécu à son incinération ? C’est ce que l’auteur nous propose de découvrir et l’explication n’est pas piquée des vers ! On a l’impression que John Byrne s’est lâché avec cette histoire qui a de quoi surprendre par son caractère très science-fiction alors que la série est généralement plus orienté vers le super héros « classique » ou la mythologie quand il est question des ennemis de Harfang. En tout cas cette explication, toute surprenante qu’elle soit, tient la route et sa conclusion est choquante car la nouvelle condition du héros au drapeau est sommes toutes loin d’être idéale.

Du côté du dessin, John Byrne livre des planches impeccables comme à son habitude. La partie spatiale du récit est quant à elle très bien rendue, et donne l’impression d’un film à grand spectacle.

 

L’Homme Araignée – Mais qu’est-il arrivé à Crusher Hogan? (De Falco / Frenz)

Mais c’est vrai ça, qu’est donc devenu Crusher Hogan ? Le catcheur qui a affronté l’Araignée à ses débuts est de retour dans un rôle pas forcément glorieux, vu qu’il s’agit d’un rêveur mythomane qui passe la serpillère dans un gymnase. Tom De Falco nous dresse ici le portrait d’un gentil loser dans une affaire louche, où l’Araignée a presque un rôle secondaire. L’épisode est sympa à lire et même touchant, ne serait-ce que par la résolution de cette affaire qui rend justice à la gentillesse du Tisseur. Mais ce dernier ne sort tout de même pas forcément grandi de tout ça, vu qu’il a échoué à son autre mission… D’un autre côté, l’ubiquité n’est pas non plus son super pouvoir !

Le dessin, signé Ron Frenz, est quant à lui impeccable. On est vraiment dans la période de forme de l’artiste sur le titre, avec une grande maitrise de l’univers du Tisseur.

L’Homme Araignée – Place à Slyde ! (De Falco / Buscema)

Un nouveau super vilain sort de l’imagination fertile de Tom De Falco : Slyde. L’épisode sert donc d’origin story à ce personnage qui a une moralité que l’on pourrait qualifier d’ambivalente. L’épisode est très classique, mais efficace et se lit plutôt bien. On retrouve en tout cas Peter Parker encore englué dans une dispute avec sa tantine, décidément il doit regretté de s’être réconcilié avec elle !

Le dessin est de son côté assuré par Sal Buscema, et je dois avouer que c’est une des rares fois où je ne raffole pas de son travail. En fait, c’est surtout l’encrage de Kyle Baker qui dénature totalement son graphisme, au point de ne pas reconnaitre son style, et je ne trouve vraiment pas ça très joli.

 

L’intrépide Daredevil – La dernière tue ! (O’Neil / Buscema)

Après un interlude dans le numéro précédent, Dennis O’Neil retrouve Daredevil pour un épisode pour le moins sombre. En plus de la fermeture du cabinet de Nelson et Murdock (d’un autre côté vu les derniers mois on est même surpris que cela ne soit pas arrivé avant), l’auteur met en scène le Vautour pour mettre en valeur cette ambiance de mort qui plane tout autour de l’Homme sans peur. Le super vilain est utilisé ici dans un registre surprenant, loin de son côté papy revanchard et un peu pathétique dans les pages de l’Araignée. Le Vautour mérite ici son nom, et il est même redoutable. L’épisode est en tout cas assez morbide, avec une ambiance vraiment glauque.

David Mazzuchelli retrouve lui aussi la série après l’interlude, et son trait colle parfaitement à l’ambiance de l’histoire. On voit déjà ici les prémices de ce que donnera son style dans Born Again (patience, on y arrive !), l’artiste faisant merveille pour illustrer des histoires dont l’ambiance est particulièrement sombre.

 



Les informations pour écrire les chroniques de Comme quand j’étais môme proviennent du site Comics VF, merci à son équipe pour son travail de qualité.

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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