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Le lundi c’est librairie ! #267

Le lundi c'est librairie !


Le lundi c’est librairie ! vous propose aujourd’hui la chronique de quatre albums édités par Glénat Comics, dont deux en avant-première.

Au programme : Sans nuance, Wraithborn t1, Sons of the devil t1 et The wicked + the divine t2.

Sans nuance
Sans nuance - Février 2017

Glénat Comics
Collection Comics

96 pages – 9.95€
Février 2017 – Cartonné

Matt Fraction
Chip Zdarsky

 

Le cadeau idéal pour la Saint-Valentin !
Tout le monde le fait. Mais personne ne s’y prend comme il faut. Du moins, jusqu’à aujourd’hui… Car après avoir imaginé des héros dont le sexe a un incroyable pouvoir, Matt Fraction et Chip Zdarsky nous font découvrir l’incroyable pouvoir du sexe ! Fidèles à eux-mêmes et à l’humour foutraque de Sex Criminals, les auteurs se livrent à un florilège de blagues de mauvais goût, au service du bon sens. Des meilleures astuces aux positions les plus chaudes ; des confessions les plus intimes aux conseils les plus pratiques, c’est une véritable bible en la matière qu’ils nous proposent.
N’hésitez plus et pénétrez dans les arcanes du plaisir partagé : votre partenaire vous dira merci.



Surfant sur le succès de leur excellente série Sex Criminals, Matt Fraction et Chip Zdarsky se sont hasardés à sortir ce curieux petit recueil à la thématique orientée sous la ceinture… et prouvent ainsi qu’on ne peut décidément pas être bons partout.

Articulé autour de différentes rubriques (Astuces sexo, Parler mal, Critiques ciné…), ce recueil est rempli de textes et de dessins à connotation sexuelle. Je vais peut être passer pour le coincé de service, mais je me demande encore quel est l’intérêt d’éditer cet album. C’est très très lourd, avec un mauvais goût prononcé sur certaines blagues récurrentes et à part quelques parodies de films qui sont un peu amusantes ça ne vole vraiment pas haut. Pourtant je ne suis pas le dernier à m’amuser sur des histoires en dessous de la ceinture (je serais bien hypocrite de m’indigner alors que Garth Ennis fait partie de mes auteurs préférés et on ne peut pas dire qu’il soit calme dans le domaine), mais là franchement j’ai eu du mal à finir la lecture du recueil. En fait dans le dernier album de Sex Criminals j’avais trouvé que l’équipe créative donnait l’impression de se prendre au sérieux dans les textes figurant dans les bonus et pour le coup j’ai la même impression avec cet album.

Ne s’agissant pas d’une bande dessinée, on ne peut pas trop évaluer le graphisme de cet album où on trouve juste de petits dessins de temps à autres.

Un album très dispensable, réservé à un public averti et très très indulgent.




Wraithborn tome 1
Wraithborn t1 - Février 2017

Glénat Comics
Collection Comics

176 pages – 15.95€
Février 2017 – Cartonné

Marcia Chen / Joe Benitez
Joe Benitez

 

Série en cours
Les démons sont parmi nous…
Enchainées et cachées, les créatures démoniaques luttent pour entrer dans le monde matériel. La seule arme qui les en empêche est le Wraithborn, gardée en secret par une confrérie de guerriers. Depuis sa naissance, Valin a été entrainé à manier et garder ce pouvoir. Mais par un hasard – ou une traitrise –, celui-ci a finalement incombé à Mélanie, une timide lycéenne qui n’a aucune connaissance du monde surnaturel. Ensemble, la jeune fille normale et le guerrier impuissant vont devoir apprendre à contrôler le Wraithborn et sauver l’humanité de l’asservissement par les démons.



Dans ce premier tome, Joe Benitez et Marcia Chen posent les base de l’univers de leur série, mettant en scène une jeune fille qui se retrouve embarquée dans une histoire qui la dépasse.

L’histoire en elle-même n’est pas forcément originale : une jeune héroïne qui se découvre de nouvelles capacités qu’elle doit employer pour lutter contre de puissants ennemis, on peut dire que les comics en regorgent depuis pas mal de temps. Mais dans ce cas, l’histoire est tout de même intéressante. Déjà, l’héroïne est attachante et c’est un bon point. Ensuite il y a une mythologie qui tient la route, avec suffisamment de mystères pour susciter l’intérêt du lecteur. En effet, tout du long on se demande ce qu’est ce fameux Wraithborn ! Après il est clair qu’on retrouve des éléments d’autres séries, par exemple Witchblade et Darkness (pour ce dernier vu que Joe Benitez a travaillé dessus ce n’est pas étonnant), mais ce premier tome est tout de même agréable à lire. Il y a plusieurs rebondissements plutôt bienvenus, qui permettent de surprendre le lecteur et de relancer l’intrigue. Sans aller jusqu’à dire qu’on tient là l’histoire de l’année (et franchement la série Lady Mechanika est bien meilleure) cet album est d’un bon niveau et se lit bien.

Côté graphisme par contre, ce n’est pas forcément génial. Les dessins de Joe Benitez sont jolis, c’est incontestable, mais ils donnent surtout l’impression de faire un bond en arrière dans le temps pour retourner dans les années 90. Il y a en effet plusieurs planches avec des personnages féminins à l’anatomie surréaliste dans des poses lascives tout à fait gratuites, ainsi que d’autres clichés de cette période. Après tout est question de goût, mais en ce qui me concerne sans être rédhibitoires ces défauts ont un effet sur mon appréciation de l’album.

Côté bonus, nous avons droit à une galerie de couvertures.

Un bon album, agréable à lire malgré un graphisme qui ne m’a pas trop accroché.

 




Sons of the devil tome 1
Sons of the devil t1 - Février 2017

Glénat Comics
Collection Comics

160 pages – 14.95€
Février 2017 – Cartonné

Brian Buccellato
Tony Infante

 

Série en cours
Il a survécu au passé. Échappera-t-il au futur ?
Travis est un type comme les autres : il a un chien, un boulot médiocre, un patron odieux et il a peur de s’engager avec sa copine. Sauf que Travis a un certain penchant pour la violence. Orphelin de naissance, il se dit que son enfance difficile explique probablement ses déviances. C’est alors que son frère adoptif lui remet la carte d’un groupe d’entraide pour orphelins devenus adultes. Alors qu’il se rend à une première réunion, Travis retrouve son passé et découvre que sa véritable famille est liée à un obscur culte démoniaque…



C’est un voyage au bout de l’horreur que nous propose Brian Buccellato dans ce premier album, mais le pire est peut être que la pire horreur se trouve au sein des personnages eux mêmes.

Utilisant le cadre des sectes sataniques Américaines, l’auteur nous raconte une histoire entrecoupée de flashbacks pour nous expliquer de quoi il est question dans son récit. Mais son personnage principal a surtout un gros problème de maîtrise de soi et en fin de compte le monstre qui se cache dans son psychisme est peut être bien tout aussi dangereux  que les individus peu recommandables qui gravitent autour de lui. L’ambiance de l’histoire est particulièrement glauque, que cela soit au niveau des flashbacks (et donc de la secte qui s’y situe) mais également de l’histoire principale qui semble indiquer que le pire reste à venir (alors que c’est déjà plutôt sombre). Paradoxalement, même s’il parait difficile de s’attacher au personnage de Travis (il a beau avoir des « excuses » avec son passé, c’est un type parfaitement imbuvable et antipathique) il est intéressant de suivre son quotidien et de voir comment la combinaison de ses problèmes psychologiques et de sa situation particulière (avec les interactions avec des personnages aux intentions louches) donne un résultat explosif. Je me demande vraiment jusqu’où l’auteur va nous emmener, en tout cas dans ce premier tome il nous offre un récit d’horreur très réussi et parfaitement dosé.

La partie graphique, signée Tony Infante, est quant à elle plutôt soignée. Le style de l’artiste est peut être un peu désarmant par moments (et fait penser au travail de Rafael Albuquerque sur American Vampire) mais en tout cas il restitue très bien l’ambiance glauque et déstabilisante du récit.

Côté bonus, nous avons droit à une galerie de couvertures.

Un très bon album, qui donne envie d’en lire davantage.

 




The wicked + the divine tome 2
The wicked + the divine t2 - Février 2017

Glénat Comics
Collection Comics

192 pages – 17.50€
Février 2017 – Cartonné

Kieron Gillen
Jamie McKelvie

 

Série en cours
Méfie-toi de ce que tu souhaites…
Lucifer a disparu. L’ange déchu est tombé pour de bon. « Morte pour nos péchés » qu’ils disent. Laura, elle, se sent comme orpheline et reste cloitrée chez elle. Jusqu’au jour où elle reçoit une lettre d’Inanna… Le dieu de l’amour a l’intention de retrouver les assassins de Lucifer. Contre toute attente, il s’agirait de fans. Pour en savoir plus, Inanna a besoin d’une aide extérieure car il ne peut pas faire confiance aux autres membres du Panthéon. Laura l’adore, et il a justement besoin d’elle…



Le premier tome de The wicked + the divine avait été une excellente surprise, et vu la fin de ce premier album on pouvait se demander comment continuer sur la même lancée. La réponse est maintenant entre nos mains.

Dans ce second album, Kieron Gillen enrichit son univers en y introduisant de nouveaux personnages… et même en revisitant certains d’entre eux sous un nouveau jour. Le concept de la série est toujours aussi efficace, et si des questions demeurent sans réponses certains mystères sont quant à eux expliqués et d’une façon souvent surprenante. Surprenante est d’ailleurs le maître mot pour définir la série, car l’auteur rivalise d’ingéniosité d’un bout à l’autre de ce second opus pour offrir des surprises au lecteur au moment où il s’y attend le moins. Du coup le lecteur est tout aussi malmené que les personnages, qui vivent eux aussi ces surprises qui sont le plus souvent particulièrement désagréables.

La partie mythologique du second tome est quant à elle toujours aussi soignée, avec des emprunts à tel ou tel panthéon de divinités pour construire un univers cohérent tout en continuant à piocher dans le show business pour les personnages. L’histoire est en tout cas toujours aussi prenante, et l’auteur ne craint vraiment pas de malmener le lecteur en bousculant ses certitudes construites page après page : on pense avoir saisi le fin mot de l’histoire et d’un coup un rebondissement nous montre qu’on est très loin d’avoir vu le bout de l’histoire. Vu la fin du second album, on ne peut que se demander ce que l’auteur nous réserve pour la suite de la série, et donc être impatients de la lire !

Du côté du dessin, les planches de Jamie McKelvie sont particulièrement réussies. Outre le petit jeu hérité du premier tome consistant à identifier telle ou telle vedette représentée au détour d’une case, nous pouvons également apprécier une mise en page particulièrement inventive. On est loin du schéma classique des x cases par planche sagement alignées, quand la situation l’exige l’artiste casse les codes et nous offre une narration graphique particulièrement efficace.

Côté bonus, nous avons droit à une galerie de couvertures et un making of montrant le passage du script au dessin.

Un excellent album, qui confirme tout le bien qu’on pouvait penser de la série avec le premier tome.




mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

2 pensées sur “Le lundi c’est librairie ! #267

  1. Tiens c’est amusant, j’ai trouvé Wraithborn d’occasion ce soir chez Gibert, à moins de 10 euros je n’ai pas hésité longtemps 🙂

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