
Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : les softcovers Avengers 11 et Star Wars 2, édités par Panini Comics.
Après une touche de Spider-Universe la semaine dernière, nous allons à la fois terminer le mois de janvier avec Avengers 11 et entamer le mois de février avec Star Wars 2. Merci d’ailleurs à notre super partenaire Excalibur Comics qui nous permet ainsi de maintenir notre planning de chroniques malgré les difficultés liées au contexte sanitaire.
Avengers (Aaron / McGuinness, Manna, Garron)
Double dose d’Avengers, avec deux épisodes très différents.
On commence par un épisode de transition, qui fait une sorte de bilan des événements récents tout en poursuivant l’intrigue de fond en fil rouge. Ca permet de souffler un peu après tout ce qu’il s’est passé, mais c’est un peu longuet et au final guère passionnant. A force de jouer avec nos nerfs, il serait temps que ça bouge de ce côté.
Le second épisode est par contre beaucoup plus intéressant, avec un nouvel arc centré autour du mystérieux Moon Knight qui s’avère capable de choses semblant totalement folles par rapport à ce qu’on connait de lui. Il s’agit d’un personnage particulièrement casse-gueule, compliqué à exploiter correctement pour ne pas en faire un simple Batman à la sauce Marvel ou virer au n’importe quoi vu ses troubles mentaux. Ce début est prometteur, il reste à voir ce que ça va donner ensuite !
Côté dessin, les deux épisodes sont soignés avec des styles différents mais tout aussi efficaces. J’avoue avoir une préférence pour le style du second, qui colle bien au rythme nerveux de l’histoire.
Thor (Cates / Klein)
Ca fait un mois qu’on attend, la voici : une grosse bagarre entre Thor – boosté façon héraut de Galactus – et Beta Ray Bill. C’est un épisode particulièrement bourrin et porté sur l’action, mais ça fait du bien aussi ! L’épisode est très plaisant à lire, avec au passage une caractérisation soignée des deux protagonistes, et sa conclusion laisse penser que la suite des événements sera intéressante.
Côté dessin, là aussi c’est la fête avec un graphisme superbement réussi qui rend parfaitement hommage au côté titanesque de l’affrontement.
Fortnite (Cates / Land)
Voici un épisode bien étrange, servant de passerelle avec l’univers Marvel en général – et de Thor en particulier – et celui du jeu vidéo Fortnite. N’étant pas du tout amateur de ce dernier, j’avoue que le côté événement de la chose m’est totalement passé au-dessus de la tête !
L’histoire fait donc le lien entre Thor et un événement du jeu Fortnite, et Donny Cates est suffisamment habile pour que les choses se passent en douceur. Ca déstabilise un peu vu qu’il y a un léger décalage par rapport à ce que nous venons de lire, mais ça fonctionne bien et c’est intriguant. Pour le coup, c’est même frustrant de ne pas connaître la suite !
La partie graphique de ce court épisode est quant à elle soignée, là aussi ça fait bien le job pour assurer le lien.
Iron Man (Slott, Gage / Woods)
La révolte des IA continue son petit bonhomme de chemin, sur fond de rivalité Arno / Tony Stark (pardon, Arno / Mark 1). Offrant des rebondissements parfois inattendus et toujours une bonne utilisation de tout ce que Marvel compte comme IA, l’épisode est intéressant et continue de questionner la notion d’humanité.
Car en marge de l’intrigue autour des IA en révolte, le propos est toujours de comparer Arno Stark – qui est donc un vrai humain pur jus – et Tony Stark version IA biologique sortie d’un tube à essais… et le plus humain des deux n’est pas forcément celui qu’on pense ! A ce titre, c’est un joli parallèle avec le fameux récit des années 80 mettant en scène Machine Man et un autre Arno Stark dans un 2020 dystopique où il était précisément question de la même chose. Les auteurs sont trop habiles pour qu’il ne s’agisse que d’une coïncidence, c’est en tout cas bien pensé !
La partie graphique est de son côté tout aussi réussie que l’histoire, avec une mise en image très réussie de tout ceci.
Captain America (Coates / Masters, Quinn, Werneck)
Avec ce nouvel épisode, Ta-Nehisi Coates entreprend d’enrichir l’univers Marvel autour d’un personnage particulier à grands coups de retcon… Pourquoi pas, c’est une bonne idée à la base, d’autant que cela s’insère plutôt pas mal dans son intrigue en cours.
Par contre… ça commence à faire long tout ça. Jusque là, je n’étais pas forcément rebuté par le côté assez lent de ses intrigues sur Captain America mais je commence vraiment à trouver le temps long. Certes, l’auteur prend son temps pour mettre en place ses pions comme un joueurs d’échecs qui a déjà bouclé la partie dans sa tête avec un coup bien compliqué mais là ça devient presque laborieux et il faut s’accrocher pour ne pas décrocher en se demandant où il veut en venir.
La partie graphique est quant à elle soignée, les différents artistes à l’œuvre étant inspirés.
Bilan : Un bon numéro, notamment pour le triplé Thor / Avengers / Iron Man.
Star Wars (Soule / Saiz)
Avec une double dose de la série dans ce numéro, nous entamons enfin la suite de L’Empire contre-attaque vu que précédemment nous étions situés juste avant la scène finale du film. La quête de Han Solo commence, sous la houlette de Lando Calrissian, tandis que Luke Skywalker continue de digérer les changements intervenus dans sa vie.
Les épisodes sont agréables à lire, et parviennent à parfaitement s’insérer dans le cadre post-Empire-contre attaque sans que l’on ne ressente de doublon avec les épisodes de Star Wars édités par Marvel dans les années 80 qui avaient le même objectif.
On retrouve bien entendu Lando Calrissian en mode escroc – ce qui rappellera des souvenirs à sa période « Captain Drebble » des comics cités précédemment – mais les mêmes cartes sont jouées différemment et au final donnent une main totalement différente. La fin du second épisode est d’ailleurs saisissante et originale, faisant regretter d’avoir commencé la lecture du mois par ce titre parce que maintenant il va falloir rester un mois avec ça sous le coude !
Côté dessin, rien à redire, c’est de la belle ouvrage ! On retrouve des personnages qui ont toujours une ressemblance avec leurs interprètes au cinéma sans jouer la carte du photo réalisme, ce qui est appréciable.
Dark Vador (Pak / Ienco)
Après le dénouement surprenant de l’épisode précédent, nous voici avec la résolution de ce mystère… qui en fin de compte est parfaitement logique et donne même un peu honte de ne pas y avoir pensé !
Un rien introspectif, l’épisode est passionnant en illustrant ainsi le conflit et le chaos qui règnent sous le casque de Dark Vador. L’approche choisie est pertinente, montrant une fois de plus s’il en était besoin que Dark Vador n’est pas juste un méchant effrayant avec un sabre laser.
Coté graphisme, nous sommes également gâtés avec une jolie représentation des personnages mais aussi des décors soignés.
Bilan : Un nouveau numéro très réussi, avec des épisodes passionnants.
C’est tout pour aujourd’hui !
Le programme de la prochaine édition de Le mardi on lit aussi ! sera consacré à la suite des titres de février. Rendez-vous la semaine prochaine !

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