Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : Les trésors de Marvel 8 (Panini Comics).
Tous les mardi, Le mardi on lit aussi ! est votre rendez-vous hebdomadaire qui vous propose la chronique de revues et softcovers. Nous tâchons de vous les présenter assez rapidement (tout en étant soumis aux décalages de sorties), en évitant au maximum les spoilers.
Après avoir regardé Marvel Comics 11 dans notre chronique précédente, nous poursuivons les titres de novembre avec Les trésors de Marvel 8.
Les trésors de Marvel 8
Contenu : Jungle Action (1972) 14, Giant-Size X-Men (1975) 1, Champions (1975) 1, Giant-Size Invaders (1975) 1, Astonishing Tales (1970) 28, Amazing Spider-Man (1963) 150 et Captain America (1968) 184, précédemment publiés dans BLACK PANTHER : L’INTÉGRALE 1966-1975, X-MEN : L’INTÉGRALE 1975-1976, CHAMPIONS : L’INTÉGRALE 1975-1978, DEATHLOK : L’INTÉGRALE 1974-1983, SPIDER-MAN : L’INTÉGRALE 1975, CAPTAIN AMERICA : L’INTÉGRALE 1975 et inédit
- Éditeur : Panini Comics
- Périodicité : Trimestriel
- Prix : 8.99€
- Date de sortie : 09/11/2022
- Format : Revue, 160 pages
- EAN : 9791039112239
La Panthère noire – Des serpents au paradis (McGregor / Graham)
On commence cette compilation d’épisodes par un récit mettant en scène la Panthère noire.
T’Challa se retrouve dans une histoire avec des scènes d’action spectaculaires mais aussi propice à des questionnements sur la réalité de certaines choses qui s’y passe. On retrouve aussi son ennemi récurrent Erik Killmonger, et une intrigue de fond se poursuit. C’est d’ailleurs un point qui peut laisser le lecteur un peu perplexe, vu qu’il débarque dans une histoire en cours.
L’épisode est intéressant, montrant une fois de plus que le rôle de T’Challa envers le Wakanda en fait un super-héros tout sauf ordinaire.
Côté dessin, c’est soigné avec un très bon rendu du côté spectaculaire de certains passages.
X-Men – Seconde genèse (Wein / Cockrum)
L’histoire est bien connue, mais on pourrait difficilement parler de 1975 sans l’arrivée des Nouveaux X-Men.
C’est à Len Wein que revient la difficile mission de relancer les mutants de Marvel dans une nouvelle série, alors que l’équipe historique se cantonnait à des apparitions depuis la fin du titre lancé par Stan Lee et Jack Kirby.
L’épisode doit à la fois présenter brièvement les nouveaux venus, et raconter leur première mission. Certes c’est du giant-size mais c’est dense ! Il se passe donc beaucoup de choses dans ce premier épisode qui remplit sa mission et lance ainsi dans l’arène les nouveaux protégés du Professeur Xavier. L’épisode se lit bien, et c’est toujours amusant de le relire en ayant en tête ce qui a suivi, comme Genèse mortelle ou encore l’ère Krakoane. La suite appartient à l’Histoire comme on dit !
Côté dessin, c’est réussi également même si on n’est pas encore au niveau des épisodes suivants de Dave Cockrum.
Les Champions – Le monde a encore besoin des Champions (Isabella / Heck)
On parlait justement des X-Men plus haut, et voici ce qu’ils font dans une série qui n’est pas forcément la leur !
Deux enfants de l’atome, à savoir Angel et Iceberg, sont en effet au sommaire de cet épisode vu qu’ils se retrouvent embarqués dans la création d’une nouvelle équipe : les Champions. Les différents membres (les 2 X-Men mais aussi Ghost rider, Venus, Black Widow et Hercule) se rencontrent dans un concours de circonstances assez improbable mais efficace pour mener à leur alliance contre un ennemi commun.
L’épisode se lit plutôt bien, certes ce n’est pas aussi efficace que l’épisode des Nouveaux X-Men cités juste au-dessus dans le genre « présentation rapide et formation de l’équipe » mais ça fonctionne plutôt pas mal.
Côté graphisme par contre ce n’est pas forcément la fête : c’est pas vilain non plus, mais c’est très classique et même un peu désuet.
Les Envahisseurs – Et voici les Envahisseurs ! (Thomas / Robbins)
Décidément, les créations d’équipes se succèdent dans ce numéro mais cette fois on remonte le temps !
Nous assistons en effet à la création des Envahisseurs, groupe de super-héros formé pendant la seconde guerre mondiale pour combattre l’Axe. L’épisode se centre tout d’abord sur Captain America – dont on redécouvre les origines mais ce n’est pas gratuit vu le sujet de l’épisode – et Bucky, avant que n’arrivent la Torche humaine, Toro et Namor le prince des mers.
L’épisode se lit très bien, avec ce paradoxe de traiter la seconde guerre mondiale tout en conservant un style très moderne (enfin moderne au sens de sa période de parution).
En ce qui concerne le graphisme, là aussi on est gâtés avec des planches soignées.
Deathlok – Cinq contre un, Deathlok (Buckler)
Après le passé, place à l’avenir avec Deathlok !
Nous retrouvons donc le cyborg qui n’est pas en super forme psychologiquement parlant après avoir échappé au contrôle de ses créateurs. Le voici qui erre avant que son instinct ne reprenne le dessus tandis que dans l’ombre celui qui est responsable de sa condition de cyborg continue à mettre ses sinistres plans à exécution.
Comme pour l’épisode mettant en scène la Panthère noire dont nous parlions plus haut, le lecteur a un peu l’impression de débarquer en plein milieu de l’histoire, mais l’épisode fonctionne tout de même très bien. Certes, le côté futuriste « vu des années 1970 » est un peu dépassé, mais le ton désespéré de la série fait toujours mouche.
Le dessin de l’épisode n’est pas en reste, et traduit fort bien l’ambiance de l’histoire.
Spider-Man – Spider-Man… ou Spider-Clone ? (Goodwin / Kane)
Voici maintenant le moment de faire un petit tour dans la saga du clone !
Spider-Man est en plein tourment, car il se demande s’il est bien l’original ou s’il ne serait pas par hasard lui même un clone. Tandis qu’une recherche scientifique est en cours pour le déterminer, Peter Parker trouve sa propre façon d’être fixé.
La résolution de l’intrigue peut paraitre un peu facile, mais l’épisode est agréable à lire et la saga a le bon goût d’être bien plus brève que sa suite bien des années plus tard ! On a aussi droit à une bonne dose d’action arachnéenne, ce qui est toujours bon à prendre.
Côté graphisme, c’est classique mais efficace.
Captain America – Cap est de retour (Engleheart / Trimpe)
Et c’est donc au vénérable Captain America que revient la mission de clore ce numéro de la revue !
Le Vengeur étoilé reprend son rôle après sa brève période en temps que Nomad, en ayant tiré les enseignements de son rejet de son identité de Captain America suite à ses désillusions. Dans cet épisode, il fait une nouvelle fois équipe avec le Faucon pour affronter Crâne rouge.
L’épisode est un rien bavard, mais se lit bien. Il est intéressant de voir à quoi ont mené les questionnements de Steve Rogers suite aux événements des épisodes précédents, à savoir une incarnation différente de son rôle de Captain America.
Côté dessin, là aussi c’est classiquement classique mais ça passe très bien.
Bilan : Un très bon numéro avec une sélection d’épisodes agréables à lire
C’est tout pour aujourd’hui !
Le mardi on lit aussi ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine, où nous terminerons les titres de novembre… A mardi prochain !
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