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Le lundi c’est librairie ! #559

Le lundi c'est librairie !


Le lundi c’est librairie !

Aujourd’hui, nous vous proposons la chronique de quatre albums édités par Urban Comics.

Au programme :

  • The Scumbag tome 2
  • Batman : One Dark Knight
  • Primordial
  • God country

 

Toutes les semaines, nous vous proposons dans notre rubrique Le lundi c’est librairie ! la chronique de titres parus en librairie. Il peut tout aussi bien y avoir des titres très récents ou des avant-premières que des albums sortis moins récemment.

 



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The Scumbag tome 2

Le lundi c'est librairie ! : The Scumbag tome 2 (octobre 2022, Urban Comics)
Le destin des Hommes repose à nouveau sur le pire d'entre eux ! Ernie Ray Clementine réussit l'exploit d'être tout à la fois illettré, drogué, sale et stupide. Considéré comme un déchet de l'humanité, l'ingestion d'un super-sérum lui a pourtant conféré d'étranges pouvoirs, faisant de lui le plus puissant des agents secrets. Cette fois-ci, Ernie devra atteindre la Lune pour déjouer une maléfique secte baptisée Moonflower, qui prévoit d'utiliser un rayon d'amour hallucinogène pour changer tous les humains en hippies...

Contenu : THE SCUMBAG #6-10
  • Éditeur : Urban Comics
  • Collection : Urban Indies
  • Prix : 17.00€
  • Date de sortie : 21/10/2022
  • Format : Couverture cartonnée, 144 pages
  • Auteur(s) : Rick Remender / Collectif
  • EAN : 9791026821649
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Le lundi c'est librairie ! The Scumbag tome 2Il est toxicomane, obsédé, bête, super-puissant… et il est de retour !

Voici en effet le second tome de The Scumbag, où Rick Remender met en scène le personnage tout à fait improbable d’Ernie Ray Clementine qui s’est retrouvé depuis le premier tome doté de pouvoirs incroyables qu’il ne mérite pas vraiment.

Dans ce second opus, Ernie Ray Clementine se voit confier une nouvelle mission périlleuse reposant sur ses étonnants talents mais le super espion a peut être d’autres plans… encore que ses projets sont aussi changeants que son humeur !

Le premier tome avait été une très bonne surprise, on se prenait au jeu en suivant les aventures décalées d’un personnage qui n’a absolument rien d’un héros. Pour ce second opus, Rick Remender se laisse un peu entrainer par la surenchère des suites : plus déjanté, plus trash, plus bizarre… mais au final moins bon.

En fait, en lisant ce second album on peut se dire que n’est pas Garth Ennis qui veut quand il s’agit de mêler du bon gros trash qui tâche avec une histoire qui tient la route. Ce second opus de The Scumbag part dans tous les sens, et pousse tellement les curseurs du grand n’importe quoi (avec d’ailleurs un passage particulièrement vulgaire) que l’on atteint finalement la nausée (au sens figuré rassurez-vous). C’est un peu comme la mayonnaise : bien dosé c’est super bon, mais si on prend tout le pot d’un coup ça finit dans la cuvette (ou une bassine).

La lecture de l’album n’est pas non plus franchement désagréable, on rit même pas mal tant certains passages sont du gros n’importe quoi, mais c’est tout de même franchement en dessous du premier volet. Déjà que l’effet de surprise du premier tome ne joue plus, l’auteur semble se perdre dans sa propre histoire en enchainant les situations débiles. Il y a tout de même des passages qui valent le détour, et l’auteur n’oublie pas de s’amuser aux dépends du lecteur,  mais c’est malheureusement moins bon.

Si vous avez aimé le premier album de The Scumbag, nous ne garantissons pas que vous aimerez cette suite inégale qui ne donne du coup pas forcément envie de poursuivre l’aventure même si son cliffhanger est intrigant.

Côté graphisme, là aussi une succession d’artiste est à l’œuvre et le résultat est globalement bon. L’ambiance délirante des épisodes est parfaitement rendue grâce aux styles des artistes qui rattrapent un peu la casse.

 

Un bon album, distrayant mais très en dessous du tome précédent.

 


 

Batman : One Dark Knight

Le lundi c'est librairie ! : Batman : One Dark Knight (octobre 2022, Urban Comics)
C'était le genre de mission que Batman avait mené des centaines de fois : escorter la police de Gotham tandis qu'elle transférait le criminel connu sous le nom d'E.M.P dans la prison de Blackgate. Les pouvoirs électriques du métahumain représentaient une menace certaine, mais la situation semblait sous contrôle. Jusqu'à ce que tout dérape. A présent les rues chaudes de la ville ont sombré dans l'obscurité la plus totale, toutes les lumières se sont éteintes, la police est aux abois et le Chevalier Noir doit se frayer un chemin au coeur du pénitencier le plus dangereux au monde. Sans compter qu'à Blackgate, chaque recoin cache une nouvelle surprise, et l'aube ne semble pas près de poindre...

Contenu : Batman One Dark Knight #1-3
  • Éditeur : Urban Comics
  • Collection : DC Black Label
  • Prix : 17.00€
  • Date de sortie : 28/10/2022
  • Format : Couverture cartonnée, 160 pages
  • Auteur(s) : Jock
  • EAN : 9791026826958
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Le lundi c'est librairie ! Batman One dark knightUne mission d’escorte, ça peut être la routine… ou ça peut méchamment dérailler !

Dans One dark knight, Jock se place dans le second cas de figure pour raconter une mission de Batman qui semble être une illustration de la célèbre loi de Murphy : tout ce qui peut aller mal ira mal !

La tension monte de page en page, tandis que Batman se retrouve dans une situation particulièrement complexe. L’histoire fait presque penser à un mix entre le film 16 blocs et les jeux vidéo Batman Arkham, le protecteur de Gotham City devant escorter un prisonnier sur une distance relativement courte mais emplie de pièges tandis qu’il doit affronter mille et un périls.

Cependant l’histoire ne se résume pas à une simple succession de bagarres tandis que tous les margoulins de Gotham semblent s’être donnés le mot pour venir casser de la chauve souris. Jock a concocté une histoire qui tient très bien la route, expliquant précisément tous ses tenants et aboutissants. Tout ce qui se produit dans ces pages fait sens, et on n’est clairement pas dans un simple récit d’action bourrin.

Mais ce n’est pas pour ça que l’action n’est pas présente, elle est même très présente. Le personnage de Batman est poussé à bout en menant un combat véritablement désespéré contre tous ceux qui se mettent en travers de son chemin. On a rarement autant tremblé pour le personnage, qu’on imagine pouvoir se faire massacrer à chaque planche.

Le contexte de One dark knight est particulièrement tendu, l’atmosphère étant même oppressante en l’absence de courant. Vous avez déjà paniqué en vous retrouvant dans le noir suite à une coupure de courant ? Imaginez un peu si vous étiez en tenue de Batman avec aux trousses un nombre considérable d’ennemis prêts à vous faire la peau… ça fait peur et c’est parfaitement restitué dans cette histoire.

Batman n’est cependant pas seul dans cette histoire : un solide casting l’accompagne de plus ou moins loin qu’il s’agisse notamment de James Gordon, Renée Montoya ou encore l’indispensable Alfred. Chacun a son importance, et personne n’est laissé de côté dans ce récit.

L’histoire est passionnante d’un bout à l’autre, grâce à une succession de très bonnes idées et un rythme parfaitement dosé. One dark knight est un one-shot qui se lit très bien, mettant en scène un Batman à la fois très humain au vu de ce qu’il se prend dans les dents et en même temps toujours redoutable.

En ce qui concerne le graphisme, là aussi signé Jock, on oscille entre le très bon et le superbe. Nous avons en effet droit à des planches qui restituent superbement l’action et les passages spectaculaires de l’histoire (notamment les effets pyrotechniques). Le style est dynamique, avec une mise en page soignée, et l’ambiance nocturne est très bien rendue.

Côté bonus, une galerie de couvertures complète le sommaire de l’album.

 

Un excellent album, doté d’une histoire passionnante et d’un graphisme de grande qualité.

 


 

Primordial

Le lundi c'est librairie ! : Primordial (octobre 2022, Urban Comics)
1957. L'URSS envoie la chienne Laïka en orbite autour de la Terre. Deux années plus tard, les États-Unis réitèrent l'expérience avec l'envoi de deux singes, Able et Baker. Les morts successives des cobayes des missions Spoutnik 2 et Jupiter scellèrent la fin des programmes russes et américains de conquête de l'espace pour réorienter les efforts des deux empires vers l'armement. Lors du démantèlement d'un projet spatial à Cape Canaveral, un scientifique - le docteur Donald Pembrooke - met cependant la main sur un relevé qui prouverait contre toute attente que les animaux auraient survécu...

Contenu : Primordial #1-6
  • Éditeur : Urban Comics
  • Collection : Urban Indies
  • Prix : 22.00€
  • Date de sortie : 28/10/2022
  • Format : Couverture cartonnée, 176 pages
  • Auteur(s) : Jeff Lemire / Andrea Sorrentino
  • EAN : 9791026825371
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Le lundi c'est librairie ! PrimordialLa conquête spatiale a commencé par le sacrifice d’animaux qui ont joué les cobayes… mais que se serait-il passé s’ils n’étaient en fait pas morts ?

C’est en partant de cette hypothèse à propos des vrais pionniers de l’espace (Laika, Able et Baker) que Jeff Lemire construit une histoire surprenante où finalement les prémices de la conquête spatiale sont considérés comme un échec menant à son abandon.

Mais ce n’est pas seulement une histoire de bureaucrates et scientifiques décidant de ne pas continuer l’aventure spatiale dont il est question dans Primordial. Il y a tout d’abord tout un climat paranoïaque sonnant très X-Files, né du fait que les grandes puissances savent parfaitement qu’il se passe quelque chose d’anormal avec les lancements et ont même une sacrée trouille de ce que cela peut être.

Mais justement il y a ce quelque chose d’anormal, qui se matérialise assez vite en racontant l’histoire en parallèle à travers ce que vivent Laika, Able et Baker. Les trois animaux ont en effet fait une curieuse rencontre, qui n’est pas sans conséquences. Mais c’est aussi l’occasion de se pencher sur leur ressenti, sur comment est appréhendée cette situation ainsi que ce qui a été vécu sur Terre lorsqu’on en a fait des cobayes pas toujours bien traités.

L’ambiance très particulière de Primordial, qui mêle ainsi le thriller paranoïaque à la science-fiction, lui confère un côté fascinant qui rend sa lecture très agréable. C’est une lecture exigeante, avec des passages un peu complexes et une fin qui est soumise à interprétation, mais une lecture passionnante.

La composante SF de Primordial est parfois déstabilisante, un peu comme la fin psychédélique de 2001 l’odyssée de l’espace où on n’est pas sûr d’avoir forcément compris ce que cela signifie. Mais c’est une composante qui équilibre à merveille le côté thriller de l’histoire, et la jonction de ces deux parties est très bien pensée.

Jeff Lemire réussit ici un coup de maître en livrant une histoire captivante qui va bien au-delà de ce que le lecteur pouvait imaginer à la lecture du pitch de l’album. On ne s’ennuie jamais en lisant Primordial, et cela vaut vraiment le coup de s’accrocher pour suivre la pensée de l’auteur qui emmène le lecteur dans un voyage particulièrement réussi.

Côté graphisme, c’est un véritable festival ! On peut aimer ou ne pas aimer le style d’Andrea Sorrentino (j’avoue ne pas avoir été très client chez Marvel et DC), mais dans ces planches magnifiées par le format « Urban » de l’album son talent brille de mille feux.

Ce qui ressort surtout de son travail sur Primordial, c’est la démonstration d’un véritable génie de la mise en page. La narration graphique de l’album est d’une efficacité redoutable, avec des effets très recherchés.

Côté bonus, une galerie de couvertures alternatives complète le sommaire de l’album.

 

Un excellent album, qui détourne avec intelligence les débuts de la conquête spatiale pour entraîner le lecteur dans une histoire fascinante.

 


 

God country

Le lundi c'est librairie ! : God country (septembre 2018, Urban Comics)
Au Texas, un vieil homme du nom d'Emmett Quinlan souffre de la maladie d'Alzheimer. Son fils, Roy, fait tout son possible pour assurer son rôle de père tout en s'occupant du patriarche, qu'il voit progressivement devenir un homme violent et incontrôlable. C'est en pleine crise familiale qu'une tornade surgit de nulle part s'abat sur la maison... Des débris s'élève alors un homme nouveau. Emmett se tient debout, armé d'une épée enchantée, et guéri de ses troubles mentaux. Néanmoins, cette épée ne lui appartient pas, et son propriétaire ne reculera devant rien pour la récupérer.
  • Éditeur : Urban Comics
  • Collection : Urban Indies
  • Prix : 19.00€
  • Date de sortie : 07/09/2018
  • Format : Couverture cartonnée, 192 pages
  • Auteur(s) : Donny Cates / Geoff Shaw
  • EAN : 9791026814450
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Le lundi c'est librairie ! God countryQuand on dit que le salut vient du ciel, il arrive que ce soit de façon tout à fait littérale.

Tandis qu’une tornade vient emporter la maison d’une famille dévastée par la maladie d’Alzheimer dont souffre son patriarche, voilà qu’une mystérieuse et gigantesque épée parlante tombée du ciel vient changer la donne en dotant ce dernier d’étranges pouvoirs… et en lui apportant de redoutables ennemis.

Donny Cates raconte ici une histoire qui offre une troublante dichotomie : elle est à la fois toute en démesure avec des êtres divins que n’aurait pas renié Jack Kirby en son temps, mais également très proche de ses personnages qui sont dépeints avec beaucoup d’humanité. On voit ici une famille souffrir face à la déchéance de l’un des siens, qui est source de déchirements. Le thème de la maladie qui menace de faire exploser une famille est complexe à employer à bon escient, tant il est difficile de positionner le curseur entre détachement et pathos dégoulinant, mais le dosage est ici tout à fait parfait.

Partant d’un pitch sommes toutes assez simple, qui pourrait même faire penser au départ au Magicien d’Oz à l’envers si ce n’est que la tornade a emmené la magie sur Terre au lieu d’exiler une habitante dans un royaume lointain, Donny Cates livre une histoire très bien pensée. Entre combats dantesques et souffrance des personnages, l’auteur se livre à un périlleux numéro d’équilibriste dans jamais tomber grâce à son talent de conteur.

On passe un peu par tous les états en lisant God country : époustouflés par les parties « hors Terre », scotchés par les combats épiques, touchés au plus profond par le ressenti des personnages. Ce roller coaster émotionnel est d’une efficacité redoutable pour plonger le lecteur dans une transe de lecture tandis qu’il dévore cet album.

God country est un album passionnant, très bien écrit et racontant parfaitement une histoire avec une grande maîtrise. Son seul (petit) défaut serait d’avoir un goût de trop peu, car on aurait vraiment aimé poursuivre l’expérience dans cet univers.

A noter que cet album fait partie de ce que nous avons baptisé le « Donnyverse » vu que comme ses autres œuvres indé elle est connectée à son magistral Crossover dont nous avons parlé dernièrement du second tome. C’est d’ailleurs pour compléter l’expérience que nous nous sommes tournés vers cet album !

En ce qui concerne le dessin, Geoff Shaw signe des planches très soignées qui reflètent à la fois le côté très humain et intimiste du récit ainsi que toute la démesure de certains passages. Les scènes d’action sont tout à fait spectaculaires, et l’ambiance est très soignée.

Côté bonus, le sommaire de l’album est complété par un carnet de croquis, des recherches préliminaires, une démonstration de passage du script à la planche final et une galerie de couvertures.

Un excellent album, démesuré et touchant à la fois.

 


 

C’est tout pour aujourd’hui !

Le lundi c’est librairie ! vous donne rendez-vous lundi prochain pour une nouvelle chronique.

Le sommaire de la prochaine chronique sera consacré à un ou plusieurs albums, rendez-vous lundi prochain !




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mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

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