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Power Lords

Comme quand j'étais môme

Après avoir parlé une seconde fois d’un titre de l’année 1982, Comme quand j’étais môme fait un petit bon en avant pour arriver en 1984.

Power Lords est sorti en avril 1984, et comporte trois épisodes de la série en question et deux épisodes de Saga of the Swamp Thing dont le protagoniste principal est Phantom Stranger.

Power Lords

Juin 1984 : Alors que j’allais partir en vacances avec ma famille, je trouve par hasard chez un libraire une revue à l’effigie des Power Lords, une gamme de jouets qui tentait de faire son trou aux côtés des omniprésents Maîtres de l’univers. Cherchant de la lecture pour le voyage, j’ai donc pris cette revue et j’ai bien aimé cette histoire sympathiquement cosmique. La partie consacrée au Phantom Stranger (appelé ici Le Fantôme) m’avait également plu, il s’agissait d’une des premières histoire un peu dures que je lisais et celle-ci m’a marqué de par son discours sur la réincarnation.

Power Lords (Fleisher/Texeira)

Quand on lit les aventures des Power Lords, on cerne tout de suite le but visé : donner un background convaincant aux jouets, afin d’orienter l’imaginaire des enfants. Cet objectif est ici parfaitement rempli : il se passe beaucoup de choses dans ces épisodes, et les clefs sont données suffisamment rapidement au lecteur pour qu’il ne se sente pas perdu. Le récit est très classique, mais efficace, on ne s’ennuie pas une seconde en suivant les aventures d’Adam Power et de sa clique. Le public visé étant les enfants qui jouent avec les jouets de la gamme Power Lords, l’intrigue est assez simple : les gentils sont très gentils et les méchants sont très méchants, mais cela fonctionne plutôt bien. Du côté du dessin, c’est plutôt réussi. Le graphisme n’est pas trop daté, du fait qu’il se situe majoritairement en dehors de la Terre, donc nous n’avons pas droit à des vêtements à la mode qui feraient bien kitch maintenant. Ce qui est amusant, c’est que le pitch de base me fait penser  à celui de Starborn, la nouvelle série signée Stan Lee éditée chez nous par Emmanuel Proust : on retrouve en effet un terrien qui s’avère être un extra-terrestre amnésique, et qui retrouve ses souvenirs et sa mission lorsque ses ennemis sont à ses trousses. Certes le second tome de Starborn a vite montré que l’histoire est plus complexe que celle de Power Lords (et il s’agit de toute façons d’une thématique très classique), mais j’avoue que je suis amusé de voir une histoire du fondateur du Marvel Universe ressembler à une histoire éditée par son grand concurrent DC Comics plusieurs décennies plus tôt… 😉 En tout cas Power Lords reste une très bonne lecture pour une histoire de « soutien de jouets », même si bien entendu elle reste très inférieure à la référence en la matière, à savoir Rom le Chevalier de l’espace.

Saga of the Swamp Thing – Phantom Stranger (Barr/Carrillo)

Ce qui est surprenant dans cette revue, c’est le changement de ton entre les deux récits. Alors qu’on avait eu droit à des épisodes bon enfant pour les Power Lords, l’histoire qui met en scène le Phantom Stranger est beaucoup plus mature et sombre. On retrouve donc l’énigmatique personnage qui aide une jeune femme à comprendre pourquoi elle a des visions qui la hantent et lui donnent envie d’en finir. Cela découlera sur une histoire de malédiction et de réincarnations, avec la guerre comme toile de fond. Le scénario est très réussi, exploitant parfaitement la nature mystérieuse et ambiguë du Phantom Stranger. Ce dernier agit pour aider la jeune femme à trouver sa voie, mais garde pas mal de secrets pour lui, ce qui donnera un dénouement tragique à toute cette histoire. Du côté du dessin, c’est très réussi et cela contribue grandement au plaisir de lecture. Finalement même si les aventures des Power Lords sont plaisantes à lire, c’est sans aucun doute ce récit qui est le meilleur de la revue.

mdata

Franck – Fondateur et rédacteur en chef de Watchtower Comics. Tombé dans la marmite des comics quand il était petit, et n’a aucune intention d’en sortir. Lecteur éclectique : Marvel, DC, indé… Kryptonite : Les figurines de Baby Groot

Une pensée sur “Power Lords

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