Marvel Origines est une nouvelle collection d’albums éditée par Hachette. Nous vous proposons un retour sur cette collection et son numéro 1 disponible en kiosque.

Tout comme X-Men la collection mutante dont nous vous parlons à la sortie de chaque tome, Marvel Origines est une collection proposée par Hachette. Nous avons patiemment attendu la sortie en kiosque du premier tome de cette collection pour vous parler de cet album et de la collection en général. 🙂

La collection Marvel Origines

Comme son nom l’indique, cette collection s’intéresse aux origines des héros Marvel et donc repart des débuts de l’univers Marvel. Le premier album est vendu au prix de 3.99€, le suivant coûtera 8.99€ et à partir du numéro 3 le prix sera de 13.99€.

Les albums seront disponibles tous les quinze jours, en abonnement ou en kiosque. Si vous optez pour cette solution, nous ne pouvons que vous conseiller de discuter avec votre libraire pour qu’il mette votre exemplaire de côté car si les premiers tomes sont toujours assez faciles à trouver les exemplaires vont aller en se raréfiant au fur et à mesure de l’avancement de la collection.

Les bonus exclusifs annoncés sont pour le premier tome constitués de textes signés de membres de la rédaction italienne de Panini Comics et de petits suppléments d’époque.

Comme à l’accoutumée avec ce genre de collection, le dos des albums forme une fresque en espérant que Hachette se rate un peu moins que pour celle des X-Men. Il n’y a pas eu d’annonce sur le nombre d’albums prévus mais la fresque semble indiquer que cent numéros sont au programme de cette collection.

Si vous optez pour l’abonnement, comme d’habitude cela vous reviendra moins cher sur l’ensemble de la collection et vous aurez droit à des cadeaux. A vous de voir si vous préférez cette solution à l’achat en kiosque ! 😉 Vous pourrez trouver plus d’informations sur les abonnements sur la page du site de Hachette consacrée à cette collection.

Les quatre prochains tomes annoncés pour cette collection sont :

• Fantastic Four 1
• Thor 1
• Hulk 1
• Fantastic Four 2

Le premier tome : Spider-Man 1 (1962)

Ce premier numéro est accompagné d’un fascicule présentant la collection et expliquant les modalités de l’abonnement. Petit bonus sympa : il se déplie et constitue un poster avec des couvertures mythiques !

Comme nous vous l’indiquions plus haut, le dos des albums forme une fresque et voici donc ce que donne ce premier album :

Ce premier album nous amène donc dans les années 1960, avec les débuts de celui qui deviendra le personnage emblématique de la Maison des idées : Spider-Man. On assiste donc aux origines bien connues du personnage, Peter Parker se faisant piquer par une araignée radioactive et tentant par la suite d’exploiter ses pouvoirs avant que la mort de son oncle Ben ne lui apprenne qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.

Mais ce n’est pas tout, car dans ces épisodes nous faisons rapidement connaissance avec des ennemis emblématiques du Tisseur : le Vautour, le Caméléon, l’Homme sable, le Docteur Octopus et bien sûr J. Jonah Jameson qui s’il n’est pas un ennemi au même titre que les autres a un talent certain pour lui pourrir la vie ! Spider-Man croisera aussi le chemin du Bricoleur, qui est à cette époque dans un registre un peu différent de ce que nous connaissons, et du Docteur Fatalis… sans oublier sa tentative malheureuse de proposer ses services aux Quatre Fantastiques.

Bien entendu, tout lecteur un peu rôdé de comics Marvel connait ces épisodes de la carrière de Spider-Man car ils ont été reproposés régulièrement dans des flashbacks sur ses origines. Mais il est toujours intéressant de revenir à la source de ce tout ceci, à savoir les épisodes de Steve Ditko et Stan Lee pour des raisons historiques bien sûr mais aussi pour les (re)découvrir avec leur tonalité originale.

En effet, on a un peu tendance à l’oublier vu que le Spidey « sixties » est généralement associé au duo Stan Lee / John Romita mais au départ Peter Parker n’était pas un personnage qui inspirait la sympathie. Dédaigné de ses camarades dans sa vie de tous les jours, le Tisseur est même plutôt aigri et désagréable et ses motivations sont parfois moins altruistes que ne le laissaient entendre les réécritures successives de ses débuts. De même, en dehors d’Oncle Ben et Tante May qui constituent la seule lumière de bonté dans le quotidien lugubre de leur neveu, les autres personnages sont pour la plupart assez peu sympathiques voire complètement détestables.

Ces premiers épisodes, qui montrent successivement la mise en place des éléments caractéristiques du Tisseur (les lance-toile, l’appareil photo, la ceinture, le signal) et l’arrivée de ses ennemis sont intéressants et se lisent avec plaisir. L’action est omniprésente, avec des petites choses qui font un peu sourire avec le recul mais en tout cas on ne s’ennuie pas en compagnie de Spider-Man !

A noter que côté traduction c’est toujours la-traductrice-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom qui est créditée, mais cela m’a paru moins laborieux que lors des éditions précédentes de ces épisodes. Peut être qu’il y a eu un léger dépoussiérage, ou alors je m’habitue ! 😉

Côté dessin, le style de Steve Ditko confère une énergie certaine aux planches et notamment pendant les scènes d’action. Son trait renforce le sentiment d’antipathie qui se dégage des personnages, ce qui est par ailleurs parfait pour les super-vilains et le détestable J. Jonah Jameson !

Côté bonus, comme annoncé plus haut nous avons droit à une partie éditoriale intéressante signée de membres de la rédaction italienne de Panini Comics : Marco Marcello Lupoi, Davide Morando, Giuseppe Guidi, Nicola Peruzzi et Simon Bisi. Le sommaire est également complété par une couverture non utilisée, l’analyse d’une planche et des petits suppléments d’époque.

Ce premier numéro est un bon début pour cette nouvelle collection, de quoi donner envie de se replonger dans les origines de l’univers Marvel !