Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : le softcover King in black 2 (Panini Comics).
Tous les mardi, Le mardi on lit aussi ! est votre rendez-vous hebdomadaire qui vous propose la chronique de revues et softcovers. Nous tâchons de vous les présenter assez rapidement (tout en étant soumis aux décalages de sorties), en évitant au maximum les spoilers.
Après une chronique sur le softcover X-Men Dawn of X 16, nous allons cette semaine achever notre tour d’horizon des titres du mois d’août avec la suite de l’event en cours : King in black 2.
King in black 2
Contenu : King in Black (2021) 3, King in Black: Black Knight (2021) 1, King in Black: Marauders (2021) 1, King in Black: Return of the Valkyries (2021) 2, King in Black: Gwenom Vs Carnage (2021) 2, King in Black: Black Panther (2021) 1 et King in Black: Planet of the Symbiotes (2021) 2, inédits
- Éditeur : Panini Comics
- Périodicité : Mensuel
- Prix : 16.00€
- Date de sortie : 25/08/2021
- Format : Softcover, 176 pages
- EAN : 9782809499391
King in black (Cates / Stegman)
Suite de l’event en cours, après la conclusion saisissante de l’épisode précédent.
King in black, où il est question de l’attaque sauvage de Knull contre la Terre, se poursuit donc et Donny Cates ne s’est pas vraiment calmé. L’épisode est le siège de tous les excès, avec un ennemi particulièrement puissant et face à lui des héros qui prennent des mesures extrêmes pour lutter contre lui. Tout ceci donne lieu à des scènes d’action particulièrement spectaculaires dans un épisode qui se lit très bien, et forcément l’auteur titille le lecteur avec une nouvelle fois un cliffhanger effiace.
La partie graphique signée par Ryan Stegman est de son côté très soignée, avec l’ambiance sombre de l’épisode très bien mise en avant.
Le chevalier noir (Spurrier / Saiz)
Parmi les personnages qui se retrouvent impliqués dans l’event King in black, nous retrouvons le Chevalier noir que nous ne voyons pas souvent habituellement.
Simon Spurrier met en effet en scène celui qui fut notamment un Avenger, en insistant fortement sur ses failles et la perception qu’ont de lui les personnes qui l’ont côtoyé. Il faut dire aussi qu’avec ses pétages de plombs récurrents – de son fait ou pas – le personnage n’a pas forcément une bonne réputation… L’épisode est en tout cas très intéressant, avec un team-up bien fichu entre le Chevalier noir et un duo de super-héros asiatiques et un contexte chevaleresque qui fonctionne très bien au sein de King in black.
Côté dessin, nous avons droit à des planche superbement réalisées par Jesus Saiz, très inspiré par l’histoire qu’il illustre avec talent.
Les Maraudeurs (Duggan / Ross)
Les X-Men ont beau vivre leur vie dans leur coin depuis le début de leur nouvelle ère, les events ne les épargnent pas et King in black ne fait pas exception à la règle.
L’épisode est donc présenté du point de vue des Maraudeurs, la dynamique équipe de Kate Pryde dans la série du même nom, même si on voit d’autres personnages de l’univers mutant. L’épisode se lit très bien, avec pas mal d’action et une très bonne utilisation du concept par Gerry Duggan de la série dans le cadre de l’event en cours. C’est aussi l’occasion d’assister à des situations tour à tour dures et touchantes avec les personnages impliqués, le tout en adéquation avec leur caractérisation actuelle.
Du côté du graphisme, Luke Ross signe des planches très joliment dessinées, qui collent parfaitement à l’ambiance de l’histoire.
Valkyrie (Aaron, Grondekk / Vakueva)
Suite de l’histoire entamée dans le numéro précédent, où Jason Aaron et Torrunn Grondekk convoquent plusieurs héroïnes qui ont un point commun : elles sont ou on été des Valkyries.
On retrouve donc Danielle Moonstar, qui s’était retrouvée ainsi enrôlée parmi les Valkyries lors d’un séjour des Nouveaux mutants et des X-Men à Asgard, en compagnie de Jane Foster, Brunnhilde… Il y a tout un contexte mythologique qui est mis en place dans cet épisode, effectuant ainsi la jonction avec l’event en cours et les personnages qui en font partie, et cela fonctionne très bien. L’épisode est en effet très intéressant, avec une très bonne utilisation du concept et des personnages.
Côté dessin, le trait de Nina Vakueva est un peu déstabilisant au début mais on s’y fait très vite et son style colle parfaitement au récit.
Gwenom (McGuire / Flaviano / Guara)
Suite de l’histoire en cours, l’épisode est le maillon faible de ce numéro de King in black.
En effet, même si l’idée de l’épisode est plutôt bien trouvée – un face à face Gwen / Mary Jane sur fond d’event à base de symbiote – son exécution est laborieuse et on s’ennuie ferme. Il y a pourtant de l’action, mais on n’accroche pas vraiment à l’histoire qui pourtant était prometteuse. Dommage !
Le dessin n’est pas mieux loti, et s’avère en effet particulièrement moyen.
La Panthère noire (Thorne / Peralta)
Avec une attaque d’envergure contre la Terre, il était évident que le Wakanda serait visé aussi.
Geoffrey Thorne nous montre cette attaque, et montre aussi que le Wakanda n’est pas une nation qui se laisse envahir facilement. T’Challa et son entourage luttent en effet contre l’envahisseur avec pas mal de moyens de défense surprenants, et surtout avec la combativité qui les caractérise. L’épisode est plaisant à lire, avec une montée en pression très bien dosée jusqu’au dénouement de l’histoire.
Le graphisme de l’épisode n’est pas en reste, avec une représentation très efficace de l’ambiance du récit.
Ravencroft (Tieri / Beyruth)
Pour terminer le numéro, nous avons droit à une petite histoire se déroulant dans les entrailles de l’institut Ravencroft, l’Asile d’Arkham version Marvel. Frank Tieri raccroche les wagons entre la série Ravencroft, dont nous avons déjà parlé, et l’event en cours en mettant en scène un de ses personnages.
L’épisode se lit, mais sans plus. Il faut dire aussi que le fait de ressortir de la naphtaline le nom de Ravage a de quoi faire pouffer les lecteurs qui se souviennent d’un personnage du même nom dans l’univers 2099. En dehors de ça, c’est surtout que l’épisode n’est pas bien palpitant et ne tient que par électrochocs narratifs en usant le concept de base jusqu’à la corde.
Côté dessin par contre c’est vraiment pas mal, et ça rattrape même la casse en rendant l’épisode finalement pas si déplaisant.
Bilan : Un bon numéro, l’event est toujours intéressant malgré les deux épisodes qui sont nettement en-dessous du reste du softcover.
C’est tout pour aujourd’hui !
Le mardi on lit aussi ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine, avec la suite des aventures de Batman dans la revue sortie en juillet denier. A la semaine prochaine !
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