Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine :  Amazing Spider-Man 4 et Avengers Universe 4 (Panini Comics).

 

La semaine dernière, nous avions chroniqué le numéro de 10 de Batman Bimestriel. Cette semaine, retour aux softcovers Panini avec la conclusion de la saga Empyre dans le dernier numéro du softcover éponyme : Empyre 4.

Comme annoncé la semaine dernière, après un ultime titre de juin voici deux softcovers du mois de juillet : Amazing Spider-Man 4 et Avengers Universe 4.

 

 

Amazing Spider-Man

Dernière partie de l’histoire où Spider-Man et le Bouffon vert font alliance face au Rédempteur… et cette partie a tout du soufflé qui se dégonfle.

Certes, Nick Spencer ne ménage pas sa peine pour confronter les deux personnages à un Rédempteur particulièrement puissant et on appréciera un clin d’œil à une lointaine aventure du Tisseur… mais en dehors de ça l’évolution de la relation complexe entre Spider-Man et son pire ennemi amorcée précédemment ne donne pas vraiment les résultats escomptés.

L’épisode se lit sans grand déplaisir, mais il est vraiment dommage que l’auteur s’arrête en si bon chemin et range sagement ses jouets plutôt que de poursuivre sur sa voie. De même, il y a une remarque de très mauvais goût sur une histoire controversée mettant en scène Norman Osborn, et on s’en serait bien passé !

Côté dessin, Mark Bagley signe des planches agréables à regarder qui donnent une ambiance particulière à cette histoire.

 

Amazing Spider-Man

On avait un peu tendance à l’oublier, mais depuis pas mal d’épisodes un mystérieux personnage tire les ficelles des mésaventures de Spider-Man : le mystérieux Âme Soeur.

On en apprend davantage sur cet intriguant personnage dans cet épisode, ainsi que sa relation tout à fait inattendue avec un autre personnage… c’est très surprenant, espérons que l’explication tiendra la route ! En dehors de cela, le climat est résolument surnaturel avec la participation du Docteur Strange qui est sollicité pour aider le Tisseur dans une histoire qui sommes toutes le dépasse complètement.

Par contre la narration est parfois un peu confuse, on passe en effet du coq à l’âne de façon répétée et à un moment c’est un peu compliqué de ne pas perdre le fil.

La partie graphique, assurée par Patrick Gleason, est très soignée. Il y a quelques dessins assez dérangeants, mais je suis une petite nature 😉

 

Bilan : Un numéro qui se lit plutôt bien, même si le premier épisode a un côté « tout ça pour ça » très frustrant.

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Avengers

L’arc en cours avec le Phénix se poursuit… hélas !

Hélas, parce que ça reste globalement inintéressant au possible. L’épisode se résume en un mot : Baston. Les personnages investis de pouvoirs par le Phénix se tapent dessus à longueur d’épisode, et à force ça devient très lourd d’assister à ces combats qui n’ont pas un grand intérêt.

C’est vraiment à se demander quelle mouche a piqué Jason Aaron pour pondre une histoire pareille, car on a connu l’auteur nettement plus inspiré dans d’autres travaux.

Côté dessin, Javier Garron sauve les meubles avec un graphisme irréprochable. On appréciera d’ailleurs l’inventivité des personnages relookés « façon Phénix » avec des tenues originales

 

Iron Man

L’histoire avec Korvac se poursuit, mais commence à faire un peu de sur-place.

L’intrigue mise en place par Christopher Cantwell n’est pas inintéressante, mais elle n’avance guère. On voit toujours Tony Stark en pleine remise en question et même si sa situation personnelle évolue pour le moment on reste dans une approche nostalgique très prononcée sans que cela n’apporte grand chose.

En fait, il se passe des choses avec Korvac qui avance ses pions mais le rythme est globalement lent donc on finit par trouver le temps long. C’est dommage parce que cette approche d’Iron Man, qui tranche avec le précédent cycle des aventures du Vengeur en armure, est plutôt intéressante dans le fond, c’est surtout la forme qui pose souci.

Côté graphisme par contre CAFU livre des dessins tout à fait remarquables et ça contribue à rendre l’épisode plus agréable à lire.

 

 

Thor

L’arc en cours consacré aux effets inattendus de la dualité Thor / Donald Blake se poursuit, et une fois de plus Donny Cates va très loin !

En effet, non content d’avoir donné une interprétation à la fois inattendue et brillante de la vraie nature de l’alter ego humain de Thor, l’auteur montre à quel point Donald Blake a perdu la raison en se comportant en véritable monstre… mais un monstre doté d’une puissance phénoménale qu’il n’utilise pas du tout à bon escient.

On se retrouve vraiment dans un mariage réussi entre l’ambiance habituelle de Thor et un film d’horreur, et sachant que Donny Cates n’est pas du genre à faire les choses à moitié on peut se dire que même s’il a déjà été très loin il a sûrement en réserve encore bien des surprises déplaisantes pour les personnages… et le lecteur !

La partie graphique signée Nic Klein est quant à elle parfaitement en accord avec l’histoire et contribue grandement à son contexte angoissant.

 

Bilan : Un bon numéro, porté par Thor avec une histoire de plus en plus surprenante

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C’est tout pour aujourd’hui !

Le mardi on lit aussi ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine, avec une nouvelle salve de softcovers de juillet. A la semaine prochaine !

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