Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : Amazing Spider-Man 1 et Venom 10 (Panini Comics).
La semaine dernière, nous vous avions proposé la chronique d’un numéro de Batman Bimestriel et du premier numéro de Avengers Universe. Cette semaine, nous nous consacrons à l’univers arachnéen de Marvel avec Amazing Spider-Man et Venom.
C’est un épisode assez étrange qui ouvre la revue, où l’auteur prend un malin plaisir à malmener le lecteur autant que les personnages. On se fait donc mener par le bout du nez et même si ce n’est pas forcément très original sur le concept (mais l’envie de ne pas spoiler empêche de dire pourquoi) cela fonctionne redoutablement bien.
Il règne une atmosphère horrifique dans ces pages, qui devraient dissuader de lire l’épisode le soir tard dans un environnement sans bruit sous peine de sursauter au moindre pas dans le couloir !
Côté dessin, c’est soigné avec un bon rendu de l’ambiance insolite de l’épisode.
On reste dans un registre horrifique et déstabilisant en revisitant les origines de Stan Carter, bien connu des lecteurs de Spider-Man sous le nom du Rédempteur. C’est une excellente idée de creuser un peu le personnage de Carter, qui finalement avait été à peine esquissé par les auteurs ayant travaillé précédemment sur lui… et le tout dans le même genre de contexte que l’épisode précédent, ce qui donne à cet épisode un côté particulièrement flippant !
Côté dessin, le contexte étrange de l’histoire est très bien rendu une fois de plus. On notera d’ailleurs qu’une page de la fin de la seconde saga du Rédempteur est intercalée dans cet épisode, avec son graphisme de l’époque. De quoi rappeler des souvenirs aux lecteurs !
Après cette longue mise en place, on entre dans le vif du sujet avec le nouvel arc consacré au Rédempteur. On notera l’idée très judicieuse de commencer l’épisode d’une façon semblable au début de l’arc La mort de Jean Dewolff mais avec un autre personnage.
L’épisode est mené tambour battant, avec une bonne utilisation du Rédempteur qui est plus terrifiant que jamais. On n’est pas dans le registre polar de sa première saga mais dans un tout autre contexte, qui fonctionne parfaitement et réserve des surprises au lecteur.
Côté dessin, la qualité est toujours au rendez-vous avec une mise en images très soignée de l’histoire.
Bilan : Un très bon numéro, qui utilise le Rédempteur d’une façon bien pensée sans recyclage stérile
Dans ces deux épisodes, on assiste à la suite des aventures de Venom dans un autre monde… et ce monde est vraiment très étrange ! L’idée est bien trouvée, et même si on n’échappe pas aux classiques du voyage dans un monde différent et similaire à la fois ces deux épisodes sont plaisants à lire.
Il est juste dommage que la grosse révélation de l’histoire soit aussi prévisible, et du coup cela tombe un peu à plat car on a envie de dire à l’auteur que ça fait un bon moment qu’on a deviné ce qu’il nous réservait ! Mais malgré cet inconvénient cela reste plaisant à lire grâce aux bonnes idées mises en place ici.
Côté graphisme, les deux épisodes sont très réussis avec un bon rendu de cet autre monde et de ses habitants.
On retrouve Scream, qui est toujours dans une phase d’introspection matérialisée d’une façon très… symbiote ! Son affrontement contre le personnage qu’elle affronte prend fin avec cet épisode qui s’avère une nouvelle fois très anecdotique. Et une nouvelle fois, on trouve le temps long en lisant l’épisode.
Ce n’est pas non plus la purge de l’année, mais on peine à s’intéresser à l’histoire du personnage qui n’est pas présentée d’une façon bien passionnante. Peut être que la suite sera différente ? L’espoir fait vivre !
Côté dessin, ça reste également très quelconque. Du coup ça n’aide pas franchement à se plonger dans cette histoire…
Double dose de Ravencroft aussi dans ce numéro, avec un enrichissement de l’univers de la série grâce à à la révélation d’un nouveau secret de cet endroit. Un de plus, si le but est non seulement d’imiter l’asile d’Arkham de la concurrence mais aussi de faire encore plus glauque le moins qu’on puisse dire c’est qu’on est bien partis !
Les 2 épisodes se lisent sans déplaisir, certes un peu en pilotage automatique par moments parce qu’à force ça commence à faire un peu comme dans un manège de fête foraine : on se laisse porter par le mouvement.
Côté dessin, c’est par contre soigné et ça permet de profiter de l’histoire un peu plus agréablement.
Bilan : Un numéro porté par Venom, même si le reste du softcover se lit également.
C’est tout pour aujourd’hui !
Le mardi on lit aussi ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine avec deux autres titres ! 😉
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