Le mardi on lit aussi ! Douzième numéro de notre rubrique hebdomadaire, avec deux softcovers édités par Panini Comics.
Après Dawn of X 1 la semaine dernière, Le mardi on lit aussi ! se penche cette semaine sur deux autres softcovers : Avengers 8 et Thanos 5.
Avengers (Aaron / McGuinness)
Après le final de l’épisode précédent, il y avait de quoi se demander comment rebondir pour la suite des événements sans passer par la case « bon et bien ils sont tous morts, merci, au revoir ». Finalement l’auteur s’en tire bien même si on peut regretter la presque banalisation d’un événement autrefois très exceptionnel qui avait donné lieu à une superbe scène dans un film du Marvel Cinematic Universe.
L’épisode continue de placer un décor cosmique pour cette aventure hors-monde des Avengers, avec une profusion de protagonistes familiers de cette partie de l’univers Marvel. Ca fonctionne plutôt bien, même s’il y a un ou deux trucs un peu forcés dont la surprise de la fin de l’épisode. Parallèlement, l’intrigue autour du « voyage » d’Iron Man continue de se développer.
Du côté du dessin, c’est très réussi. Les personnages sont très bien représentés et les scènes d’action ont tout le punch dont elles ont besoin. Par contre il est étrange que le bras d’Uru de Thor ait été affecté aussi par sa métamorphose.
Thor (Aaron / Ribic & Collectif)
Il est des moments que l’on attend tout autant qu’on les redoute, et en voici un : la fin de la prestation de Jason Aaron sur Thor.
Bien entendu, l’auteur n’allait pas sans aller sans nous régaler une dernière fois d’un récit épique ! Après avoir fait monter la pression dans les épisodes précédents, il nous offre un bouquet final qui non seulement boucle son travail en beauté mais constitue une nouvelle fois un très bel hommage à Thor et à son univers. Il y a en plus certaines idées reprenant quelques concepts antérieurs qui sont vraiment très intéressantes.
C’est donc avec un nouveau souffle épique que s’achève tout un pan de l’histoire de Thor, qui nous a offert parmi les meilleurs moments de la longue carrière du dieu du tonnerre. Un final éblouissant, passionnant et à la hauteur de la démesure du personnage.
Côté dessin, il y a bien sûr une nouvelle fois les magnifiques dessins d’Esad Ribic qui font mouche comme d’habitude mais également une profusion d’invités qui donnent à cet ultime épisode un goût de bouquet final fort agréable. Cette conclusion restera dans les mémoires à plus d’un titre !
Iron Man (Slott, Gage / Manna)
C’est l’heure de la conclusion pour Iron Man également, avec non seulement la fin de l’arc mais aussi de la série en cours qui sera remplacée par une autre en relation avec le final présent dans ces pages (je ne pense pas pouvoir être plus évasif ! ;-)).
L’épisode est dans la continuité du reste de l’arc, ce n’est pas forcément ce qu’on a lu de mieux sur Iron Man mais c’est intéressant et le nouveau status quo du personnage est à la fois intriguant (même si pas forcément aussi surprenant que ça vu ce qu’on a déjà lu) et riche en possibilités.
C’est aussi l’occasion de raccrocher les wagons avec une déclinaison d’Iron Man qui a été créée il y bien longtemps en jouant sur la date et sur la présence d’un homonyme au personnage en question. J’ai commencé par trouver ça un peu artificiel – un comble vu la thématique – mais comme on me l’a judicieusement fait remarquer en d’autres lieux ça aurait été dommage de passer à côté de l’occasion.
Le graphisme reste quant à lui très soigné, et une fois encore on peut se réjouir que l’artiste soit resté mesuré alors que l’histoire pouvait entraîner des excès en tous genre prompts à retourner les estomacs fragiles.
Captain America (Coates / Masters)
Retour de l’intrigue en cours autour de Steve Rogers et sa quête tournant autour du mystérieux Scourge.
Autant le dire franchement : passant après des épisodes pareils dans le softcover, celui-ci fait un peu office de soporifique avec son rythme beaucoup plus lent et posé. Certes, c’est intéressant et l’auteur prend bien soin de mettre en place un cadre précis avec le côté méticuleux qu’on lui connait, mais en dépit des quelques moments d’action qui s’y trouve l’épisode fait vraiment assez peu avancer l’intrigue.
La partie graphique est par contre très soignée, même si par moments Steve Rogers a une drôle de tête.
Bilan : Un numéro qui fera date, avec une conclusion épique des aventures du dieu du tonnerre sous la plume de Jason Aaron
Thanos (Howard / Olivetti)
Pour cet avant-dernier épisode de la série (et aussi du softcover), nous voyons enfin où l’auteur veut en venir ! Il aura fallu pas mal de temps, avec une exploration plus que détaillée de la relation complexe entre Thanos et Gamora, pour enfin voir où nous allons !
L’épisode reste au niveau des précédents, ça se lit plutôt bien mais c’est un peu long et on peut se dire que ça fait un moment qu’on a compris ce qui se passe entre Thanos et celle qu’il a recueillie. C’est pas déplaisant, loin de là même, mais on peut se dire qu’il est temps que ça s’arrête.
Les dessins sont de leur côté très joliment réalisés, et offrent un cadre très sympa à l’histoire.
Guardians of the galaxy (Cates / Smith)
Une grosse dose de Guardians of the galaxy, ça ne se refuse pas ! Surtout avec l’histoire en cours, qui est vraiment passionnante.
L’intrigue en cours est en effet toujours aussi intéressante, avec une profusion d’excellentes idées et des surprises vraiment étonnantes. Le rythme est parfaitement dosé, avec des combats et des rebondissements juste quand il faut et un concept redoutablement bien exploité. On est vraiment dans une période de grande forme pour cette série cosmique qui met les petits plats dans les grands pour nous épater.
Parallèlement, le sort de Rocket Racoon continue de toucher le lecteur, avec toujours beaucoup d’incertitudes sur ce qui va finir par lui arriver. En tout cas le personnage est vraiment très bien mis en valeur et montre que c’est autre chose que simplement un petit rongeur qui parle et qui a des gros flingues.
En ce qui concerne le dessin, là aussi la qualité est au rendez-vous ! Les planches sont joliment dessinées, avec en prime du dynamisme dans les scènes d’action mettant en scène des protagonistes dont la puissance est parfaitement ressentie.
Les Quatre Fantastiques (David / Manna)
Une revue cosmique sans croiser les Quatre Fantastiques, ça aurait été dommage et justement voici que la fameuse équipe vient faire un tour dans le sommaire le temps d’un annual.
Alors certes, ça ne se passe pas dans l’espace profond mais bel et bien sur Terre, mais on a plaisir à retrouver les Fantastiques dans un épisode spécial qui tourne autour d’un nouveau personnage. Une fois encore Peter David montre son talent pour alléger l’atmosphère avec des touches d’humour ici et là sans que cela ne plombe le ton de son récit.
L’épisode est vraiment plaisant à lire, on pourrait dire que c’est du « Quatre Fantastiques pur jus » tant on retrouve les ingrédients d’une aventure du célèbre quatuor. Cet annual est vraiment passionnant et rend impatient de voir ce que va devenir ce fameux personnage dans les autres annuals annoncés dans l’éditorial du softcover.
La partie graphique de l’épisode n’est pas en reste et est vraiment très réussie.
Bilan : Un numéro très plaisant à lire, malgré le premier épisode qui est en-dessous du reste
C’est tout pour aujourd’hui !
Le programme de la prochaine édition de Le mardi on lit aussi ! sera consacré à d’autres titres du mois d’octobre. Rendez-vous la semaine prochaine !
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