Après un Récit Complet Marvel la semaine dernière, nous allons délaisser Lug et faire un tour du côté de chez Arédit.
Captain America – Dévastation est paru en juin 1983 chez Arédit et contient une histoire complète de Steve Gerber & Sal Buscema et un début d’histoire signé Roger Mc Kenzie & Sal Buscema.
Juin 1983…Après avoir apprécié A l’aube du dernier jour (dont je vous parlerai à l’occasion), j’ai trouvé par hasard ce magazine avec la nouvelle présentation d’Arédit (plus de couverture glacée). Aimant beaucoup le personnage, j’ai pris cette revue et j’ai bien aimé son contenu. En plus cette histoire permettait d’en savoir plus sur la jeunesse de Steve Rogers, et étant très friand d’origines j’étais aux anges… 🙂 Il y a certes des zones d’ombres qui ne se sont dissipées que plus tard, mais rien d’insurmontable et le cliffhanger final m’avait donné une forte envie d’en lire la suite !
Dévastation (Steve Gerber/Sal Buscema)
Dans cette histoire complète, Captain America cherche à retrouver son passé, dont il ne garde aucun souvenir. Cette quête le mènera à croiser de nouveau le chemin de Mason Harding, l’inventeur de la Bombe à folie (que l’on revoit ces temps-ci sous son nom original de madbomb). Cette histoire de Steve Gerber est plutôt bien construite, avec des péripéties qui se succèdent et des retournements de situation qui prennent le lecteur par surprise (dont un qui revient d’actualité depuis quelques mois). Comme cela arrive souvent, le récit des jeunes années de Steve Rogers fut la cible d’un bon gros retcon bien des années plus tard, ce qui ne lui ôte pas ses qualités. Je regrette juste que la toute fin de l’histoire manque un peu d’explications.
Du côté du dessin, c’est très soigné avec un Sal Buscema en grande forme qui livre là de bien jolies planches.
Le serpent des ténèbres (Roger Mc Kenzie/Sal Buscema)
Après la quête de son passé, Captain America souhaite renouer avec son partenaire de longue date, le Faucon. Mais il ne sait pas dans quel sac de noeuds il va se fourrer…Roger Mc Kenzie prend le relai pour cette histoire, qui commence plutôt bien. L’auteur lance le héros à la bannière étoilée dans un mystère qui semble bien épais, et le cliffhanger final est très réussi, comme souvent en cette époque où les récits n’étaient pas calibrés en terme de TPB.
Du côté du graphisme, Sal Buscema est tout aussi en forme que dans le premier récit, et ses planches sont très réussies.
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