
Après avoir parlé du destin tragique de Tornade la semaine dernière, nous allons continuer à parler des aventures des X-Men avec un autre album.
Nemrod a été édité en mars 1988 par Lug et contient deux récits signés Chris Claremont & John Romita Jr.
Mars 1988…début de la fin de ma dernière année de collège, mais toujours au taquet pour suivre les aventures des héros en slip et collant ! 😉 Encore une fois aguiché par la couverture fort réussie de l’album, je me faisais une joie de lire ce nouveau numéro après la relative déception du précédent…et je n’ai pas été déçu car les deux histoires m’ont captivé. Il s’agit d’ailleurs à l’époque du dernier album X-Men qui m’ait beaucoup plu, mais ça j’en reparlerai un dimanche.
Traqués (Claremont/Romita)
Comme souvent chez Lug, suivre la chronologie des récits des X-Men tenait du jeu de piste avec des décalages entre les publications. C’est donc dans cet album que nous pouvons découvrir une histoire qui avait été évoquée (et donc spoilée) dans le RCM Firestar auparavant, mais le plaisir de la découverte de l’histoire dans son intégralité l’emporte sur le petit désagrément du décalage. Chris Claremont met ici en avant le jeune frère d’Epervier, qui cherche à le venger en s’en prenant aux responsables de sa mort : les X-Men. Cette histoire est très plaisante à lire, reprenant une partie d’une trame déjà vue chez les X-Men (l’enlèvement d’un proche pour les forcer à agir) mais sans que cela ne sente de trop la redite stérile.
Du côté du graphisme, John Romita Jr est plutôt inspiré et livre des planches assez réussies.
Le Fléau fait reparler de lui (Claremont/Romita)
Dans cette histoire, Chris Claremont confronte les X-Men à deux menaces d’envergure : non seulement le redoutable Fléau, mais aussi le terrifiant Nemrod, qui aura bien des fois par la suite l’occasion de pourrir la vie des Enfants de l’atome. Bien qu’assez classique dans sa construction (mélange de castagne et de réflexion de chaque personnage sur son sort), le récit est plutôt bien fichu et se lit assez bien.
Du côté du dessin, j’ai trouvé que les planches de John Romita Jr étaient un poil plus soignées que dans l’histoire précédente.
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