
Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : les softcovers Star Wars 6 et Amazing Spider-Man 5 (Panini Comics).
Tous les mardi, Le mardi on lit aussi ! est votre rendez-vous hebdomadaire qui vous propose la chronique de revues et softcovers. Nous tâchons de vous les présenter assez rapidement (tout en étant soumis aux décalages de sorties), en évitant au maximum les spoilers.
La semaine dernière, nous avions chroniqué un softcover Star Wars et un softcover Marvel. Cette semaine, on reprend la même configuration avec deux autres softcovers du mois d’août : Amazing Spider-Man 5 et Star Wars 6.
Amazing Spider-Man (3 épisodes)
Après la révélation explosive qui concluait le numéro précédent, on s’attendait à en savoir plus… mais en fait pas vraiment.
Nick Spencer, assisté de Matthew Rosenberg, joue en effet avec les nerfs du lecteur en n’embrayant pas directement sur les révélations en question. Certes, l’intrigue (ou plutôt les intrigues) avance, mais l’auteur prend son temps pour poser ses pions et donc même si on continue à apprendre des choses nous n’avons pas pour le moment une vraie confirmation de ce qui a été dit, ni une explication non plus.
Mais une fois encore, ce n’est pas pour autant qu’il ne se passe rien ! L’histoire en cours avec les conséquences des agissement du mystérieux Ame sœur se poursuivent, amenant Spider-Man a prendre des décisions difficiles. L’ambiance se teinte de plus en plus de surnaturel tandis que le Tisseur se retrouve embarqué dans un voyage pour le moins périlleux, tandis que les autres personnages sont quant à eux toujours aux prises avec les événements lancés précédemment.
Ces trois épisodes, au climat angoissant, sont vraiment intéressants et la progression des intrigues est suffisamment soignée pour que l’on ne se sente pas frustrés par l’absence des révélations attendues.
Côté dessin, ce sont Federico Vincentini et Patrick Gleason qui tiennent les crayons et ils le font avec talent. Les planches sont soignées, et les dessins reflètent bien les différentes ambiances des épisodes.
Bilan : Un numéro intéressant, avec une construction soignée des intrigues en cours
Star Wars
Avec ce numéro, c’est un nouvel arc qui commence sur un sujet stratégique pour l’Alliance.
En effet, qu’il s’agisse de vrais conflits ou de l’univers de Star Wars chaque camp doit protéger ses communications pour éviter que celui d’en face ne les intercepte et ne finisse par les décoder, ce qui a des conséquences néfastes. Charles Soule nous raconte donc comment l’Alliance cherche un moyen de chiffrer ses transmissions avec un moyen qui ne serait pas utilisable par l’Empire, ce qui peut faire penser à l’utilisation de soldats Navajo pendant la seconde guerre mondiale.
Dans un contexte forcément tendu, l’épisode raconte donc les péripéties rencontrées par les rebelles afin de parvenir à leurs fins. L’histoire est intéressante, et la conclusion tout à fait inattendue fait qu’on se demande vraiment comment tout ceci va tourner.
Côté graphisme, Jan Bazaldua signe des planches très joliment dessinées.
Dark Vador (2 épisodes)
Dans l’épisode précédent, Dark Vador était abandonné par l’Empereur, brisé et sommé de se retrouver.
Dans les deux épisodes de ce numéro, le seigneur Sith doit lutter pour sa survie et se reconstruire. Vu l’état dans lequel l’Empereur l’a abandonné, c’est loin d’être gagné ! Mais il ne faut pas sous-estimer la volonté incroyable de celui qui fut Anakin Skywalker et ça Greg Park l’a bien compris.
Avec ces deux épisodes, l’auteur montre donc non seulement Dark Vador devant trouver le moyen de s’accomoder des dégâts qu’il a subi mais aussi lutter contre des menaces redoutables ! Dans le premier épisode, c’est une menace plutôt classique – bien que l’adversaire soit redoutable – tandis que le second épisode est plus onirique et fait d’une certaine façon écho à l’expérience de Luke Skywalker dans la caverne de Dagobah pendant son initiation de jedi.
Les deux épisodes sont passionnants, notamment grâce à la caractérisation très soignée de Dark Vador. Grek Pak montre une nouvelle fois sa connaissance du personnage et sa compréhension de tout ce qui fait sa personnalité complexe, et met tout ceci au service d’une intrigue palpitante.
Côté dessin, Raffaele Ienco signe des planches superbement réalisées qui plongent le lecteur dans cette ambiance très particulière qui caractérise l’arc narratif en cours.
Bilan : Un excellent numéro, les deux séries sont toujours aussi passionnantes
C’est tout pour aujourd’hui !
Le mardi on lit aussi ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine, avec la suite des titres du mois d’août. A la semaine prochaine !

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