Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : Le softcover Avengers 13 édité par Panini Comics.

 

Après l’univers de Spider-Man la semaine dernière, allons faire un tour du côté de celui des Avengers avec le dernier numéro de la formule actuelle de Avengers : Avengers 13.

 

 

Avengers (Aaron / Garron)

 

Le softcover s’ouvre sur une double dose d’Avengers, histoire de terminer l’arc en cours avec Moon Knight et Konshu contre la fameuse équipe de super-héros. Une fois encore on part dans le démesuré avec un personnage qui montre toujours un sacré niveau de puissance face aux poids lourds de l’univers Marvel, allant même encore plus loin que dans les épisodes précédents.

Les deux épisodes se lisent plutôt bien, mais ont un côté bourrin finalement assez répétitif. Il y a des bonnes idées qui donnent lieu à des passages particulièrement spectaculaires, mais cette saga sonne parfois comme un pur défouloir avec finalement un fond assez creux : Baston, baston, et encore baston !

Après comme dit plus haut, ça se lit bien et on retrouve finalement une certaine logique dans tout cela – y compris au niveau de la psyché complexe de Moon Knight qui n’est pas le personnage Marvel le plus facile à écrire – et il semblerait qu’il y ait des conséquences par la suite. Mais ça ne restera pas dans les mémoires parmi les sagas marquantes des Avengers, malgré le côté assez amusant de voir Moon Knight dérouiller la fameuse équipe à lui tout seul.

Du côté du dessin, le style de l’artiste colle parfaitement à l’ambiance du récit et les combats sont parfaitement mis en images.

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Thor (Cates / Klein)

 

Double dose de Thor également dans ce numéro d’Avengers pour conclure la saga en cours dela série, où rappelons-le ce dernier est devenu le héraut de Galactus pour l’aider à vaincre un péril universel.

Donny Cates nous livre deux épisodes époustouflants, que l’on pourrait qualifier d’épiquement cosmiques. Tout ce qui s’y produit est marqué par la démesure avec des êtres doués de pouvoirs largement au-dessus de tout ce qu’on pourrait imaginer. L’action y est donc tout autant démesurée, dans un contexte sombre qui laisse présager des jours sombres également avec une vision qui a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête des lecteurs… et on peut faire confiance à l’auteur pour que cela ne soit pas que des paroles en l’air (ou en l’occurrence ici des images !).

Ce duo d’épisodes, qui est de loin la meilleure partie du softcover, est une conclusion tout à fait satisfaisante de cette saga qui a continuellement pris le lecteur par surprise avec une grande quantité de rebondissements.

Côté dessin, là aussi c’est une grande réussite grâce au trait de Nic Klein qui donne vie d’une bien belle façon à l’histoire que nous lisons. Le côté « bigger than life » de l’histoire est en effet parfaitement restitué, avec un joli rendu du contexte cosmique de l’histoire.

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Iron Man (Slott , Gage / Woods)

 

C’est l’heure pour Dan Slott et Christos Gage de ranger les crayons, avec la conclusion d’une histoire qui avait deux objectifs : faire un clin d’oeil à l’Iron Man de 2020 qui était apparu dans le récit Machine Man des années 1980 (c’est vrai qu’avoir un Arno Stark sous la main et être en 2020, ça donne des idées) et relancer Tony Stark sur de nouveaux rails.

Les deux objectifs sont atteints, avec un nouveau départ pour Tony Stark qui repart de plus belle dans une configuration plus habituelle que ce qu’il a connu ces derniers mois. Les auteurs se sont bien amusés avec le personnage en jouant pas mal avec lui – et avec les nerfs du lecteur – mais au final ils ont tout remis dans le coffre à jouets pour offrir un départ propre à la suite des aventures de Tony Stark.

Pour le coup, cet épisode qui sonne parfois comme un pied de nez a un petit goût de « Tout ça pour ça ». On n’est certes pas dans le registre d’un Brian Michael Bendis, champion olympique du soufflé qui fait « pouf » à la fin, mais disons que l’arc faisait quelques promesses et à la fin on se dit que les auteurs se sont un peu moqués du lecteur dans une optique de rangement rapide de leurs jouets. Ca reste cependant un épisode très satisfaisant, mais un peu décevant. Il est possible aussi que le fait qu’il manque des « bouts » de l’histoire, non publiés en VF, joue un peu dans ce ressenti.

Côté graphisme, c’est par contre vraiment très soigné. Il y a des scènes très spectaculaires qui sont parfaitement rendues, ainsi que les scènes plus « classiques ».

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Bilan : Un bon numéro, dominé par l’excellente saga de Thor.

 

C’est tout pour aujourd’hui !

Le programme et la date de mise en ligne de la prochaine édition de Le mardi on lit aussi ! ne sont pas encore arrêtés, étant donné que les softcovers de Panini Comics connaissent un gros décalage. Nous verrons comment nous allons nous adapter à la situation !

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