Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : le softcover Dawn of X 7, édité par Panini Comics.
Après avoir entamé le mois de janvier avec la nouvelle formule du softcover Star Wars, allons du côté de l’univers mutant avec notre première dose mensuelle de titres X-Men : Dawn of X 7.
Côté bonus, ce mois-ci nous avons droit à une courte galerie de couvertures alternatives.
Vous pouvez cliquer sur les illustrations de cet article pour les agrandir.
Les Nouveaux Mutants (Jonathan Hickman / Rod Reis)
Histoire de marquer le coup pour la fin de son intrigue en cours, Jonathan Hickman met les bouchées doubles ! Non seulement il continue de pousser tous les curseurs à fond pour l’aventure spatiale des Nouveaux Mutants – avec un Roberto Da Costa au bagout stratosphérique – mais au passage il s’amuse beaucoup à agrémenter son histoire d’une partie méta qui témoigne d’un sens de l’humour particulièrement aiguisé.
L’épisode est vraiment plaisant, cela faisait très longtemps que les Nouveaux mutants n’avaient pas eu droit à une aventure aussi agréable à lire et dépaysante et donnant même des envies d’une déclinaison cinématographique avec un traitement façon Gardiens de la galaxie.
Du côté du dessin, Rod Reis est très inspiré et signe des planches superbement réussies.
Wolverine (Benjamin Percy / Adam Kubert)
C’est le meilleur dans sa partie, et il a nouveau une série à lui : Wolverine est de retour !
Sous la plume de Benjamin « X-Force » Percy, le X-Man griffu vit des aventures sommes toutes assez proches de celles qu’il a pu connaitre dans X-Force justement, mais ça fonctionne bien. La narration en flashback est efficace, les personnages sont bien caractérisés et même s’il n’y a pas grand chose de neuf sous le soleil – en dehors du cadre Krakoan – c’est un plaisir de retrouver un Wolverine en grande forme. Le début est prometteur et intriguant, vivement la suite !
Côté dessin, Adam Kubert est aussi en forme que le personnage dont il dessine cette nouvelle aventure avec un style très efficace. Les planches sont soignées, et les personnages joliment dessinés.
Maraudeurs (Gerry Duggan / Stefano Caselli)
Après la fin d’épisode saisissante du numéro précédent, nous pouvions espérer en avoir la suite directe… et en fait c’est à la fois le cas sans l’être, car la principale question posée reste sans réponse pour le moment.
L’épisode est en tout cas très intéressant, continuant d’enrichir l’univers de cette nouvelle ère mutante en ajoutant des personnages à l’intrigue tout en mettant en avant leurs points de vue, y compris sur le nom choisi par Kate Pryde. On remarquera d’ailleurs au passage un nouveau clin d’œil à l’ère Morrison des X-Men, renforçant le sentiment qu’on est vraiment dans une période qui lui fait écho sur le plan de la redéfinition de l’univers mutant. L’intrigue de fond de la série continue quant à elle de se développer et s’avère toujours aussi intéressante.
La partie graphique est quant à elle très soignée, avec des planches superbes.
Excalibur (Tini Howard / Wilton Howard, Marcus To)
Double dose d’Excalibur dans ce numéro, avec une ambiance subtilement différente de celle de l’arc qui s’est achevé dans le numéro précédent. On s’éloigne en effet un peu du côté magique de la série pour partir sur quelque chose d’un peu plus terre à terre.
L’histoire développée dans ces deux épisodes est bien rythmée et intéressante, quoiqu’un peu hermétique par moments si on ne connait pas tous les éléments qui y figurent. On ne s’ennuie pas du tout dans ce récit, et la double dose est bienvenue pour en avoir la suite très vite !
Côté dessin, c’est très joliment illustré ! Les deux artistes à l’oeuvre signent des planches qui restituent parfaitement le cadre de l’histoire.
X-Men (Jonathan Hickman / Leinil Francis Yu)
Pour finir le softcover, voici la série maîtresse de l’univers mutant façon Hickman qui s’attaque à deux sujets clivants de cette nouvelle ère : la résurrection (et tout ce qu’elle implique sur un plan spirituel) et la récupération des pouvoirs.
On ne peut que louer Jonathan Hickman de ne pas avoir choisi la facilité pour ce dernier point, et tout en adressant un magistral bras d’honneur à Brian Michael Bendis en détricotant les conséquences de House of M il développe un nouvel aspect de la nouvelle société mutante à la fois logique et surprenant.
L’épisode est très bien écrit, mettant en avant les différentes sensibilités sur le nouvel âge mutant et mettant en avant des questions que se posent les lecteurs. C’est brillant et didactique, prouvant que contrairement à sa réputation l’auteur ne pond pas que des histoires alambiquées et compliquées.
Côté dessin, le style de Leinil Francis Yu fait des merveilles pour restituer l’ambiance particulière de l’épisode.
Bilan : Un très bon numéro, avec des épisodes solides et un concept toujours plus fascinant
C’est tout pour aujourd’hui !
Le programme de la prochaine édition de Le mardi on lit aussi ! sera consacré à la suite des titres de janvier. Rendez-vous la semaine prochaine !
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