Le mardi on lit aussi ! Au programme de notre rubrique cette semaine : Devil’s reign 1 (Panini Comics).
Tous les mardi, Le mardi on lit aussi ! est votre rendez-vous hebdomadaire qui vous propose la chronique de revues et softcovers. Nous tâchons de vous les présenter assez rapidement (tout en étant soumis aux décalages de sorties), en évitant au maximum les spoilers.
Après le softcover Marvel Comics 9 la semaine dernière, nous poursuivons les titres de septembre avec Devil’s reign 1.
Devil's reign 1
Contenu : Devil's Reign (2022) 1-3, Devil's Reign: Superior Four (2022) 1, Devil's Reign: Villains For Hire (2022) 1, Daredevil: Woman Without Fear (2022) 1 et Devil's Reign: X-Men (2022) 1, inédits
- Éditeur : Panini Comics
- Périodicité : Mensuel
- Prix : 16.00€
- Date de sortie : 07/09/2022
- Format : Softcover, 176 pages
- EAN : 9791039110495
Le règne du diable partie 1 (Zdarsky / Checchetto)
C’est parti pour un event urbain : Devil’s reign commence ici !
Prenant la suite du run de Chip Zdarsky sur Daredevil, l’épisode montre donc Wilson Fisk particulièrement furieux de s’être fait rouler dans la farine par Daredevil. Cela l’amène à déclarer les super-héros hors-la-loi dans la bonne ville de New York et donc à leur lâcher aux basques une nouvelle itération de Thunderbolts.
Le concept de Devil’s reign fait écho à Civil War et aux épisodes avec la Loi Kamala, tout en étant ici très centré à l’échelon local. Cristallisant une fois encore la vieille haine que se vouent le Caïd et Daredevil, Chip Zdarsky construit une intrigue pour le moins paranoïaque où les super-héros se retrouvent pourchassés. L’idée est bonne, et dans ce premier épisode sa mise en application fonctionne bien. A noter le retour d’un personnage particulièrement retors qui est synonyme d’ennuis à venir.
Côté dessin, cela reste au même niveau que la série Daredevil et c’est joliment illustré.
Le reigne du diable partie 2 (Zdarsky / Checchetto)
Suite de la série principale, où les événements prennent une tournure particulièrement siniste.
Tandis que les héros se regroupent dans la clandestinité pour échapper à leurs poursuivants, Wilson Fisk continue d’avancer ses pions. Nous avons droit ici à une référence à un graphic novel qui rappellera des souvenirs aux lecteurs, prouvant d’ailleurs qu’il était bien en continuité.
L’épisode est très intéressant, montrant les héros démunis face à un ennemi particulièrement retors qui a trouvé le moyen de les neutraliser. Quelques éléments de Civil War sont une fois encore convoqués, et ça fonctionne bien.
Côté dessin, comme dans le premier épisode c’est joliment illustré. A noter une inversion bulles/cases de textes, qui surprend avant qu’on ne comprenne qu’il s’agisse d’une erreur.
Les Quatre supérieurs (Thompson / Tinto)
Aux premières loges suite à la montée au pouvoir de Wilson Fisk, le Docteur Octopus mène sa propre quête.
Le redoutable savant aux bras métalliques s’adjoint en effet les services de quatre doubles issus du multivers pour arpenter ce dernier et en chercher d’autres qu’il compte dépouiller de leur savoir… rien que ça !
Outre la référence amusante aux éphémères Quatre Fantastiques formés par Spider-Man, Hulk, Wolverine et Ghost rider, l’épisode exploite des idées simples mais efficaces permettant de construire une intrigue qui tient très bien la route.
Le graphisme de l’épisode n’est pas en reste et est très bien réalisé.
La poigne de Fisk (Chapman / Garcia)
Focus sur les Thunderbolts, dont la dernière itération en date tient la vedette de l’épisode.
Main armée de Wilson Fisk, le groupe formé de vilains ne recule devant rien pour faire appliquer la politique « zéro héros » du maire de New York. Leurs méthodes sont pour le moins brutales, ce qui amène un tas d’événements désagréables à se produire dans cet épisode.
Vu son sujet, l’épisode est donc bien violent avec une démonstration des choses très bordeline que peuvent faire les Thunderbolts pour mener à bien leur mission. C’est intéressant, et intrigant au vu de son cliffhanger de fin.
Le dessin de cet épisode est soigné, reflétant bien l’ambiance violente de l’épisode.
La femme sans peur (Zdarsky / De Latorre)
On lève un peu le pied pour se recentrer sur le personnage d’Elektra.
La redoutable tueuse ninja, qui a entamé un chemin de rédemption en adoptant l’identité et les idéaux de Daredevil, est donc au centre de cet épisode. C’est l’occasion de revenir sur son passé compliqué, où la Main a tenu une grande place, et sur sa psychologie non moins compliquée.
L’épisode est intéressant, la magie du retcon permet de découvrir d’autres choses sur le passé d’Elektra qui est mis en rapport avec ce qui se passe au présent. Cela permet à la fois de marquer une petite pause dans la tension des récits du softcover et d’approfondir le personnage.
Le graphisme de l’épisode est quant à lui soigné, avec un bon rendu des atmosphères.
Les reines de la peur (Duggan / Notto)
Devil’s reign vient frapper à la porte des X-Men… au sens propre !
En effet, les enfants de l’atome ont une base végétale en plein New York et ce sont des super-héros donc forcément cela fait deux bonnes raisons pour que Wilson Fisk leur demande des comptes.
Plutôt que de partir sur de la bonne grosse baston bien bourrine, l’épisode joue sur du velours en menant l’affrontement sur un autre plan. C’est bien pensé et surtout bien fait, et il y a des conséquences à venir qui sont intrigantes.
Côté dessin, c’est superbement illustré avec un joli rendu du contexte de l’épisode.
Le règne du diable partie 3 (Zdarsky / Checchetto)
Dernière dose de Devil’s reign pour terminer en beauté le softcover !
La tension monte, tandis que les super-héros luttent de façon désespérée pour résister à celui qui leur mène la vie dure. L’idée également de jouer sur le charisme évident de Luke Cage pour contrer Wilson Fisk légalement est une très bonne idée, et ouvre des perspectives intéressantes.
Le développement de l’épisode et son final laissent penser qu’un statu quo bien pratique – et à la base de l’event – n’est pas bien loin de voler en éclats. De quoi être curieux de voir ce que va donner la suite de cette saga !
Concernant le graphisme, on reste sur des planches joliment dessinées.
Bilan : Un premier numéro agréable à lire, cette nouvelle saga démarre bien et offre des perspectives intéressantes.
C’est tout pour aujourd’hui !
Le mardi on lit aussi ! vous donne rendez-vous la semaine prochaine, où nous poursuivrons les titres de septembre… A mardi prochain !
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